BUCHBESPRECHUNGEN




Guido Bastianini, Angelo Casanova (Hrsg.), I Papiri Omerici. Atti del convegno internazionale di studi, Firenze, 9–10 Giugno 2011 (Studi e Testi di Papirologia, N.S. 14), Firenze: Istituto Papirologico « G. Vitelli » 2012, VIII + 294 S. und 16 Taf.



Auteur le mieux représenté papyrologiquement (on compte actuellement plus de 2000 papyrus le concernant, citations, attributions et Homerica inclus), Homère a fait l’objet du colloque international organisé par l’Istituto papirologico « G. Vitelli » de Florence, les 9 et 10 juin 2011. Paru moins d’un an plus tard, le présent volume d’actes s’ouvre sur la préface, où les éditeurs, G. Bastianini, Directeur de l’Istituto, et A. Casanova, Professeur de langue et littérature grecques à l’Università degli Studi di Firenze, rendent hommage au regretté M. Manfredi, prédécesseur de G. Bastianini à la tête de ce même centre de papyrologie de 1968 à 1998. En guise d’introduction au volume, La papirologia omerica: temi, problemi, prospettive de F. Montanari (Università degli Studi di Genova) aborde des thèmes tels que l’apport des papyrus à l’histoire du texte homérique et à celle du livre, le rôle d’Homère dans l’ensei­gnement antique et les différentes typologies d’Homerica, ainsi que les problèmes qu’ils soulèvent. Dans sa contribution Homer: Papyri and Performance, P. Parsons (Oxford Uni­versity) s’intéresse aux indices de la diffusion orale des textes homériques dans les papyrus. Dans plusieurs cas, il observe une mise en page semblable à celle des papyrus de tragédie, tandis que plusieurs autres papyrus contiennent des mentions de rhapsodes ou homeristai. L’auteur s’intéresse également aux signes de lecture attestés, qui devaient contribuer à une meilleure performance. À partir des papyrus étudiés dans les Aperçus de paléographie homérique de W. Lameere (Paris et al. 1960), G. Cavallo (Università degli Studi di Roma « La Sapienza ») et L. Del Corso (Università degli Studi di Cassino e del Lazio Meridionale) retracent une histoire du livre homérique aux époques hellénistique, romaine et byzantine, relevant plus particulièrement les indices qui permettent d’éclaircir le contexte de production et d’utilisation de ces livres. A. Ciampi (Pistoia) consacre sa communication Aspetti del rotolo in età romana à l’étude des restes de rouleaux homériques contenant originellement plusieurs chants. Si un seul exemplaire de luxe de ce type a été conservé (P.Lond.Lit. 30 + P.Sijp. 3 = MP 3 1039 = LDAB 1382), l’auteur répertorie quatre copies privées contenant plusieurs chants homériques et exécutées dans des écritures moins soignées et datées du IIIe et du IVe s. (P.Mich. inv. 5760d = MP3 1113.1 = LDAB 1981, P.Köln 12.468 = MP3 1033.3 = LDAB 2074, PSI Congr. XVII 6 = MP3 621.1 = LDAB 2108 et P.Oxy. 3.568 = MP3 1093 = LDAB 1878). À la page 70, P.Berol. inv. 16985 (MP3 980 = LDAB 2258), daté fautivement au Ier s. de notre ère, doit être attribué au Ier s. avant notre ère. Dans sa contribution Oralità, tradizione, testo: tre dimensioni della questione omerica, M. Cantilena (Università Cattolica del Sacro Cuore, Milan) tente de concilier le caractère multiforme de la dimension orale des poèmes homériques, qu’ont illustré les travaux de Parry et Lord, avec le caractère uniforme de leur mise par écrit. Dans Le ekdoseis antiche di Omero nei papiri, L. Pagani et S. Perrone (Università degli Studi di Genova) répertorient les indices qui, dans les papyrus homériques, révèlent les trois types d’édition antique connus d’après les scolies médiévales, à savoirkata poleis, kat’andra et koinai. Dans sa communication Homère et les papyrus non-littéraires : le Poète dans le con­texte de ses lecteurs, J.-L. Fournet (École Pratique des Hautes Études, Paris) mène une enquête de type sociologique sur l’utilisation et l’influence du texte homérique dans la vie courante. Pour ce faire, le papyrologue répertorie et analyse les références aux poèmes homériques et les citations de leurs vers dans les listes de livres, les lettres, les pétitions tardo-antiques et les archives de Dioscore. J. A. Fernández Delgado (Universidad de Salamanca) étudie cinq papyrus contenant une paraphrase homérique utilisée en contexte scolaire et identifie deux paraphrases grammaticales, un résumé et deux paraphrases rhétoriques de notre auteur. Dans sa communication Dario Del Corno e i papiri omerici, G. Zanetto (Università degli Studi di Milano) évalue l’apport du philologue italien dans l’étude des papyrus homériques antérieurs à l’activité des philologues alexandrins, et examine neuf passages étu­diés par Del Corno, en insistant sur la problématique des vers supplémentaires ou manquants par rapport à la vulgate alexandrine. Dans P.Köln inv. 2881v + P.PalauRib. inv. 147v: un glos­sario al primo libro dell’Iliade, J. Lundon (Universität zu Köln) propose la réunion des deux fragments, qui contiennent un glossaire à usage privé, daté de la fin du IIe ou du début du IIIe s. et provenant peut-être d’Oxyrhynque (MP3 1163.2 = LDAB 1511). Sur les 157 papyrus conte­nant le chant II de l’Iliade, 42 n’ont pas de signes de lecture. Dans sa communication Papiri omerici senza segni di lettura, après avoir étudié la forme, la mise en page et les variantes textuelles de ces derniers, A. Nodar (Universitat Pompeu Fabra, Barcelone) conclut qu’ils appartiennent surtout aux livres de luxe, d’une part, et aux copies à usage scolaire, d’autre part. La contribution d’A. C. Cassio (Università degli Studi di Roma « La Sapienza »), intitulée Papiri omerici e ricostruzione linguistica, vise à déceler, dans les papyrus, les traces d’un état de langue ancien du grec, en se fondant principalement sur les hiatus apparents dans les hexa­mètres, expliqués par la chute d’un digamma. Sur cette base, l’auteur examine le passage d’Il., XXIII, 192–217 et en déduit qu’il serait un ajout postérieur au poème. Dans sa communication intitulée Homero en los papiros escolares de época helenística, l’examen de dix-sept papyrus scolaires d’époque hellénistique, dont sept contiennent des vers homériques isolés, et dix, des Homerica, permet à F. Pordomingo (Universidad de Salamanca) de dégager les caractéris­tiques formelles et de contenu de ceux-ci, et de réviser le texte de P.Freib. 1.1b (MP3 1577 = LDAB 2729) et P.Strasb. inv. 2374 (MP3 1185 = LDAB 2381). Dans Dionigi Sidonio, Aristarco, Aristotele in un commentario omerico su papiro (PL III/979), L. Canfora (Uni­versità degli Studi di Bari) et R. Pintaudi (Biblioteca Medicea Laurenziana, Florence & Uni­versità degli Studi di Messina) éditent un fragment de rouleau qui contient un commentaire àIl. IV 507, 510–518, et 539 (MP3 1177.01 = LDAB 143339). Provenant peut-être d’Oxyrhynque, ce fragment est daté de la fin du II e ou du début du IIIe s. Dernière contribution de l’ouvrage, Un codice dell’Iliade da Antinoe: PSI XIII 1298, par G. Bastianini, se présente comme une étude préparatoire à une édition globale de tous les fragments connus à ce jour provenant du célèbre codex homérique du VIe s. MP3 904 (= LDAB 2210). L’analyse du support, du sens des fibres et de la pagination, permet à l’auteur de proposer une reconstitution codicologique con­vaincante. La table des matières et seize planches N/B concluent l’ouvrage. Avec ce volume à la présentation soignée, contenant 15 contributions de spécialistes de renommée internationale, l’Istituto papirologico « G. Vitelli » fournit, une fois encore, un ouvrage qui, par la variété des thèmes abordés, est destiné à intéresser tant les papyrologues que les philologues, les linguistes et les historiens du livre.

Nathan CARLIG

Suzanne Frey-Kupper, Die antiken Fundmünzen vom Monte Iato 1971‒1990. Ein Beitrag zur Geldgeschichte Westsiziliens (Studia Ietina X 1‒2), Lausanne: Éditions du Zèbre 2013, 2 vols., XVI + 522 S. & VIII + 294 S. + 65 Taf.



The series dedicated to the finds recovered by the archaeological excavations of the Uni­versity of Zurich at Monte Iato (ancient Iaitas, Sicily) was started in 1976 and is edited by Hans Peter Isler. It has now reached its tenth volume. This volume, in two tomes, is an important achievement. It examines in great detail the 1,425 ancient coins (mostly small change) retrieved during the 1971‒1990 excavation campaigns at the ancient settlement that lies about 40 km south-west of Palermo in western Sicily. It provides an in-depth (and so far the only) numis­matic study of a continually occupied site in this part of the island and an interesting com­parison for the eastern site of Morgantina (T. V. Buttrey, K. T. Erim, T. D. Groves, R. R. Holloway, Morgantina Studies, 2. The Coins, Princeton 1989). The relatively large coin sample from Monte Iato, which spans the period from c. 480 BC to the early 5th century AD, is pre­sented in its archaeological context and is most interestingly considered in the broader economic and historical framework of Sicily and the Mediterranean.

The work is divided into three parts. Part I (3‒356) deals with the site and the archaeo­logical context of the coin finds. After an introduction, where aims, questions, sources and the methodology used are clearly laid out (chapter 1, 3‒8), chapters 2 (9‒12) and 3 (13‒59) provide an overview of the ancient site and a commentary on the stratigraphic contexts, presenting groups of coins from different series and mints that were used and lost together. Chapter 4 is very substantial (61‒307). It provides a detailed diachronic description of the entire numismatic material recovered at the site, divided into chronological periods. Comparisons with coins from other sites (chapter 5, 309‒327), final remarks and a summary of the results (chapter 6, 329‒356) follow. Part II (359‒521) presents a systematic catalogue of the coin finds from Monte Iato (359‒465) and includes a catalogue of the stratigraphic contexts arranged by area (467‒521), which in some cases also provides information on the pottery associated with the numis­matic finds. The fully illustrated catalogue of the coins is based on a database that follows the criteria of the Inventar der Fundmünzen der Schweiz (IFS, www.fundmuenzen.ch), which was directed by Suzanne Frey-Kupper between 1991 and 1998. The pieces are consecutively num­bered, for each of them a full description of the obverse and reverse is provided, followed by information on metal, weight, diameter, die axis (in degrees), degree of wear and corrosion. Thorough bibliographical references and comments complete each catalogue entry. Meticulous cataloguing is one of the many positive aspects of this publication. As everyone who has ever worked on coins from archaeological excavations knows, usually a great amount of worn small bronze coins are found, and their identification is by no means always straightforward. Hence, Suzanne Frey-Kupper’s excellent catalogue deserves special recognition. Part III (525‒667) contains six appendices providing comparative published and unpublished material from finds, museums and collections, which will be of the utmost importance for future research. This part starts with a comprehensive listing of stratigraphic contexts containing coins from Sicilian sites other than Monte Iato, which serve as comparanda (appendix 1, 525‒560). The sections con­taining a summary of coin finds from other sites (appendices 2 and 3, 561‒580 and 581‒630) provide an enormous amount of additional material (ca. 15,000 coins) and are enriched by useful maps that clearly show the distribution of coin types in Sicily and the Mediterranean. A survey of the weights of the coin types in museums and private collections (appendix 5, 633‒663) completes the comparative material. The die catalogue of the issue Acheloos / ear of barley and laurel leaf (similar to SNG ANS, Sicily III, 1343) provides a useful tool for the understanding of the earliest pieces struck by the mint of Iaitas (appendix 4, 631‒632; see also 80‒96 on this issue). Metal analyses of specimens from the mint of Iaitas, Punic Sicily and Sardinia and Syracuse under Hieron II close this part of the volume (appendix 6, 665‒667). In addition to the appendices, the second tome contains two long summaries in Italian and English, which will ensure a widespread diffusion of this work and will be much appreciated by non-German-speaking scholars. The work is rounded off by an extensive and exhaustive bibliography, indexes and plates. 63 plates illustrate nearly all of the coins found at Monte Iato (1,420 pieces). Two additional plates follow, for a total of 65. Plate 64 illustrates the dies of the Acheloos / ear of barley and laurel leaf issue struck by the mint of Iaitas and discussed in appendix 4. The last plate shows three tooled pieces allegedly from the mint of Iaitas that have appeared on the coin market and are regarded as fakes by S. Frey-Kupper (see 95). All of the coins have been illustrated from casts, a solution which greatly improves the legibility of the pieces and gives a uniform and consistent appearance to the plates.

This work provides a fresh look at the coin series circulating in western Sicily: for some of these, it puts forward elements for a better classification and narrows down the time frame of their use. The majority of the coins belong to two periods: 350/340‒250/240 BC and 220/210 BC‒AD 40/50. Between the mid-4th and the first half of the 3rd century BC, a comparison of the coin finds with the pottery reflects the autonomy of the site of Iaitas. The local character of the coin stock in this time frame is interpreted as a sign of internal strength and does not seem to result from the remote geographical location of the settlement. The volume also focuses on the coins struck by Iaitas during 409/405 and c. 390 BC and then in the 2nd and 1st centuries BC, with the attribution of previously unassigned issues to the local mint (242). Interesting numis­matic remarks concern the late Hellenistic period. The Romano-Sicilian bronze issues bearing the names of the magistrates are here assigned to the period 190/170‒130/120 BC, on the basis of the analysis of the contexts in which these specimens were found at Monte Iato and other sites. The last systematic study of this group of coins was published by Max von Bahrfeldt in 1904 (Die römisch-sicilischen Münzen aus der Zeit der Republik, Revue Suisse de Numis­matique 12, 331‒447), who by reason of their weight dated these issues to the 1st century BC. Since then, the topic has remained little explored. Only by taking into account the evidence of the finds can one provide a better definition of the chronology of these coins and a more precise mint attribution. The material published by S. Frey-Kupper (139 specimens, nos 166‒197, 291‒388, 680‒689; Tab. 41) — which belongs to the ‘Janus / wreath’, ‘Zeus / warrior’, ‘corn-ear’ and ‘thunderbolt’ series (only the first two are studied in Bahrfeldt 1904 — groups 1 and 2) — represents a privileged observatory and a first step towards a more precise classification of these series. The author gives an overall, in-depth treatment of these bronze issues, considering numismatic, epigraphic and iconographic aspects (204‒271) and provides a useful distribution map (Abb. 60) showing their circulation in western Sicily. A specific model of circulation is also identified for the Roman period (220/210 BC‒AD 40/50). Suzanne Frey-Kupper observes that smaller centres, in addition to minting their own coinage, drew a large part of their cur­rency from the closest metropolis (Panormos in the case of Iaitas), hence this part of the island used very few non-Sicilian coins under Roman domination (326‒327).

All in all, this work will be of the highest interest to scholars working on a wide range of different topics concerning ancient Sicily. Archaeologists and ancient historians will find in this publication a broader picture of the economic development of western Sicily based on coins as a primary source, while numismatists can finally start quenching their thirst for a reliable and up-to-date treatment of the monetary history of this part of the island, while waiting for the publication of Historia Numorum: Sicily and the Adjacent Islands (also by S. Frey-Kupper, together with K. Rutter and J. Morcom).

Daniela WILLIAMS

Fritz Gschnitzer, Griechische Sozialgeschichte. Von der mykenischen bis zum Aus­gang der klassischen Zeit, 2., durch eine Bibliographie erweiterte Auflage, Stuttgart: Steiner 2013, 294 S.



Gut dreißig Jahre nach Erscheinen der ersten Auflage 1981 in der Reihe „Wissenschaftliche Paperbacks. Sozial- und Wirtschaftsgeschichte“ (Bd. 16) haben Angelos Chaniotis und Catherine Trümpy die Griechische Sozialgeschichte des 2008 verstorbenen Heidelberger Althistorikers Fritz Gschnitzer in zweiter Auflage herausgegeben. Der Text ist unverändert geblieben, allerdings im Layout ansprechender und leserfreundlicher gestaltet, der bisherige Umfang von 189 dadurch auf 231 Seiten angewachsen. Die Anmerkungen sind in Fußnoten umgesetzt worden. Auch das Cover, illustriert mit dem Bild einer korinthischen Votivtafel aus der Zeit um 540 v. Chr. mit Darstellung einer von Frauen und Kindern vollzogenen Opfer­handlung, passt sich dem veränderten Zeitgeschmack gut an. An die 319 Titel umfassende Bibliographie von Fritz Gschnitzer, die den Forschungsstand bis 1980 aufschlüsselt, schließt eine von Angelos Chaniotis besorgte, sachlich, teilweise auch chronologisch und lokal unter­gliederte Bibliographie zur griechischen Sozialgeschichte an, die auf 60 Seiten in zahlreichen Unterkapiteln etwa 1500 Titel aus den vergangenen drei Jahrzehnten nachträgt. Die Unter­abschnitte verdeutlichen, auf welche Gebiete sich die Sozialgeschichte durch Ausweitung und Integration der Alltags- und Mentalitätengeschichte, der Frauen- und Geschlechtergeschichte, der Geschichte der Sexualität und der Emotionen inzwischen ausgedehnt hat, Felder, die von einem einzelnen Forscher heute nicht mehr überblickt werden können: Familie, Kindheit und Alter, Sexualität, Männlichkeit, Prostitution und Knabenliebe, Freundschaft, Gefühle und Wohlfahrt, Sport und Kriminalität, Demographie und Siedlungswesen, Opfer und Rituale. Fritz Gschnitzer hatte sich, dem wissenschaftlichen Trend der 1970er Jahre folgend, der ‚traditionellen Sozialgeschichte‘ als der Geschichte von sozialen Schichten und Ständen zuge­wandt. Erstaunlich ist, dass das Werk von Fritz Gschnitzer nicht nur das erste im deutsch­sprachigen Raum war, das eine „Griechische Sozialgeschichte“ bot (abgesehen von Robert von Pöhlmanns zweibändiger Geschichte der sozialen Frage und des Sozialismus in der antiken Welt von 1893 und 1901, 21912, 31925), sondern seither auch keinen Nachfolger gefunden hat. Der Nachdruck mit ergänzender umfangreicher Bibliographie ist daher hoch willkommen, zumal viele Urteile und Bewertungen von Fritz Gschnitzer heute noch Bestand haben.

Die Neuauflage ruft die spezifischen fachlichen Kompetenzen von Gschnitzer noch ein­mal ins Gedächtnis: Ein eigenes Kapitel ist der mykenischen Welt gewidmet, weil nach Auf­fassung von Gschnitzer die griechische Geschichte mit dieser Epoche beginnt. Fritz Gschnitzer verfügte über die hohe sprachliche und sprachwissenschaftliche Expertise, um aus den erhaltenen Linear B-Täfelchen differenzierte Besitzverhältnisse von öffentlichem, privatem und verpachtetem Boden herauszuarbeiten und zeitliche Entwicklungsstufen daraus abzuleiten. Für ihn war die mykenische Zeit eine frühe Epoche der griechischen Geschichte, die trotz aller Brüche und des Untergangs der Palastkultur Kontinuitäten erkennen ließ, so z.B. im Institut der Sklaverei. Als Schüler von Fritz Gschnitzer tragen die Herausgeber diesem Forschungs­schwerpunkt Rechnung, indem sie im Vorwort (1–6) auf Neufunde von Linear B-Täfelchen aus den 1990er und 2000er Jahren hinweisen. Die Neufunde passen sich problemlos in das Bild ein, dass Gschnitzer von der mykenischen Welt im Jahr 1981 gezeichnet hat.

Eingebettet ist Gschnitzers Sozialgeschichte in die Verfassungsgeschichte einerseits und in die Wirtschaftsgeschichte andererseits, weil sie nach seiner, in der Einleitung formulierten Auffassung den Rahmen für die sozialen Strukturen und Veränderungen der Gesellschaft abge­ben. In der ihm eigenen Bescheidenheit kennzeichnet er seine Griechische Sozialgeschichte als „Entwurf“, der unter den Unzulänglichkeiten seiner eigenen Kenntnisse konzipiert sei. Dass sie mehr war als ein Entwurf, zeigen die Übersetzungen ins Griechische, Italienische und Spanische und die Tatsache, dass sie bis heute nicht ersetzt wurde.

Anregend ist für den Leser, gerade für den studentischen, die aus seiner Darstellung zum Ausdruck kommende Bewunderung für die hoch ausdifferenzierten Verhältnisse in der myke­nischen Zeit, für die Dynamik der „stürmischen archaischen Zeit“ (134) und die — heute wohl verhaltener beurteilte — Modernität der klassischen Zeit: Im 5. Jahrhundert schien Athen „auf dem Weg zu sein zu einem modernen Weltreich mit einer modernen Weltkultur, mit einer ebenso modernen politischen und sozialen Struktur, gekennzeichnet durch allgemeine Frei­zügigkeit und allgemeinen ständischen Ausgleich und insofern demokratisch“ (188). Diese Bewunderung verstellte ihm aber nicht den Blick auf die dunklen Seiten der klassischen Antike. Im 5. und 4. Jahrhundert habe die Masse der Bürger weitgehend auf Kosten der Skla­ven und Metöken, der Bündner und Untertanen und der reichen Mitbürger gelebt, so dass die attische Demokratie auf „einigermaßen undemokratischen Grundlagen“ aufbaute (187).

Mit den eingangs formulierten Definitionen von ‚Stand‘, ‚Schicht‘ und ‚Klasse‘ und der Stoffanordnung, jeweils die Unterschicht und die Sklaven vor der Oberschicht und den Reichen zu behandeln, zeigt sich Fritz Gschnitzer als Kind seiner Zeit. Dass er 1981 eine moderne historische Darstellung einer Sozialgeschichte geboten hat, verrät der ganz sachlich bleibende Duktus, der zudem anschaulich beschreibt und lebendig formuliert ist. Nur sehr wenige Sätze künden von überholten Traditionen, so wenn er von „Volkstum“ spricht oder Formulierungen verwendet wie: „Griechenland hat sich aus dem Dunkel der Vorgeschichte unter dem Einfluß Ägyptens und der vorderasiatischen Hochkulturen erhoben“ (20). Umstritten ist Gschnitzers Vorstellung von einem frühen „staatlichen Rahmen“, von der bereits in homerischer Zeit existierenden Polis und von Stämmen (éthnē) mit festen Regeln der Zusammenkunft und des Beratens (41–47). In der Agrarverfassung hingegen sieht er in den homerischen Epen noch weitgehende Rechte der Gemeinde am Boden, und dies nicht nur in den Randzonen, sondern auch im alten Kulturland (53–56). Dass der frühgriechische Adel nicht auf Abstammung beruhe — auch wenn es ein erblicher Adel ist —, ein Auf- und Abstieg ohne weiteres möglich und letztendlich der Reichtum für eine Zugehörigkeit ausschlaggebend sei, ist eine Position, die in den folgenden Jahren durch M. Stahl und E. Stein-Hölkeskamp weiter ausformuliert, wenn auch von Chr. Ulf bestritten wurde. Als nach wie vor zutreffend können seine konzisen, mit kurzen Strichen ausgeführten Darlegungen zur antiken Sklaverei (79–83, 173), zum kompe­titiven Verhalten des Adels, der seine eigene Position damit gefährdete (77f.), zur sozialen Schichtung der athenischen Bürgerschaft (161–163), zu den Ursachen der zahlreichen inneren Kriege (180–182) und zur Einschätzung einer planmäßigen Politik zur Veränderung der wirt­schaftlichen Grundstrukturen oder einer zielbewussten Sozialpolitik (179–187) gelten. Letzteres lehnte Gschnitzer ab, doch in der Unterstützung der Armen habe sich die Polis faktisch dem modernen „Wohlfahrtsstaat“ angenähert, durch Einrichtung von Kleruchien, die Finanzierung großer Bauprojekte, von Festveranstaltungen und billigem Getreide, durch Theatergelder, Diäten und Zahlungen an mittellose Bürger (183–187).

Andere Positionen wird man heute als problematisch einschätzen, so z.B. die für die archai­sche Zeit postulierte Entmachtung der Könige (92–97) — heute würde man eher von einer zunehmenden Institutionalisierung und Formalisierung von Verfahren sprechen. Angesichts der Forschungen von K.-J. Hölkeskamp, M. Gagarin, H. van Effenterre und anderen würde man der Verschriftung des Rechts in archaischer Zeit mehr Raum gewähren, als die wenigen Seiten im Werk von Fritz Gschnitzer bieten (99–101). Das 4. Jahrhundert zeichnet Gschnitzer sehr stark unter dem Signum der Krise und des Stillstands, weil die Bauern von den Folgen des Peloponnesischen Krieges stärker betroffen waren als die Handwerker (143f.), es im 4. Jahr­hundert zu einer Pauperisierung gekommen sei und sich die sozialen Gegensätze verschärft hätten, der Mittelstand zwischen den alten und neuen Reichen und den Armen zerrieben worden wäre (178f., 187–193). Damit werden Positionen fortgeschrieben, wie sie am Ende des 19. Jahrhunderts von Karl Bücher oder Robert von Pöhlmann unter dem Eindruck hitziger Debatten um die „soziale Frage“ diskutiert wurden. Dies gilt auch für die Ansicht, dass viele Athener nicht von eigener Arbeit, sondern von der der Sklaven und Metöken gelebt hätten. Archäologische Surveys und die Forschungen von H. Lohmann über die ländliche Gesellschaft in Attika oder neue Deutungen der Zensuszahlen unter Demetrios von Phaleron durch H. van Wees, wonach die Zahl der Metöken deutlich niedriger zu veranschlagen ist, haben dieses Bild inzwischen revidiert.

Doch das sind Kleinigkeiten gegenüber der ansonsten souverän verfassten Gesamt­darstellung, die überdies den Vorteil hat, dass Fritz Gschnitzer nicht nur die Verhältnisse in Athen und Sparta vor Augen hat, sondern auch die in Korinth, auf Kreta, auf Lipara und Sizilien und in vielen mittelgriechischen Gemeinwesen, bis hin zu den Archaianaktiden am Asowschen Meer. Angelos Chaniotis, Catherine Trümpy und Tassilo Schmitt ist es zu ver­danken, dass man sich durch die Herausgabe der kleinen Schriften (Stuttgart 2001–2003) und der Neuauflage der Griechischen Sozialgeschichte ein umfassendes Bild des Heidelberger Althistorikers Fritz Gschnitzer machen und seine Person und sein Werk würdigen kann. Ver­dient hat er es allemal.

Winfried SCHMITZ

Jan Dirk Harke, Corpus römischer Rechtsquellen zur Sklaverei, III. Die Rechts­positionen am Sklaven, 2. Ansprüche aus Delikten am Sklaven (Forschungen zur antiken Sklaverei, Beiheft 3), Stuttgart: Steiner 2013, 222 S.



Harke stellt in diesem Band 362 Texte aus fast tausend Jahren — von Bestimmungen im Zwölf-Tafel-Gesetz bis zu den Institutionen Justinians — im Original samt Übersetzung und Kommentar vor, die „Ansprüche aus Delikten am Sklaven“ zum Gegenstand haben. Sank­tioniert wurden Verletzungen der Rechtsposition des dominus/Eigentümers einerseits durch privatrechtliche Rechtsbehelfe, mit denen der Eigentümer und gelegentlich weitere Personen, die Rechte an einem Sklaven hatten, Ausgleich für erlittene Vermögensnachteile und/oder Buße fordern konnten. In diese Kategorie fallen die zivile Schadenersatz- bzw. Bußklage wegen Tötung oder Verletzung eines fremden Sklaven (damnum iniuria datum) aus der lex Aquilia, die prätorische Bußklage wegen charakterlicher Verschlechterung eines fremden Sklaven (actio servi corrupti), die privatrechtlichen Ansprüche ( actio furti/condictio furtiva) aus furtum an einem Sklaven (Diebstahl, Entführung, unberechtigte Gewährung von Unter­schlupf oder andere Beihilfe zur Flucht etc.), Klagen wegen Raubes (actio vi bonorum raptorum) oder Erpressung (actio quod metus causa) und die Ansprüche wegen Beleidigung (actio iniuriarum). In öffentlichen Strafverfahren geahndet wurden vor allem die Tötung eines Sklaven nach der lex Cornelia de sicariis et veneficis als Mord (nach dieser lex wurde seit dem ausgehenden ersten Jahrhundert n. Chr. zusätzlich auch die Sklavenkastration bestraft) sowie der Menschenraub bzw. die Anmaßung der Herrengewalt über einen fremden Sklaven (plagium).

In der Einleitung (1–24) gibt Harke jeweils einen kurzen Überblick über die Anwendungs­bereiche der einzelnen Delikte, strikt juristisch gegliedert nach Anspruchsinhaber, Anspruchs­voraussetzungen, Anspruchsinhalt und Anspruchskonkurrenz (abweichend beim Delikt iniuria und den Straftatbeständen). Die Übersetzungen und Kommentierungen sind flüssig lesbar; die Literatur wird allerdings nicht umfassend nachgewiesen. Als inkonsequent fällt auf, dass Harke bona fides/fide — in den Übersetzungen wie auch in seiner Kommentierung — bei den Ausdrücken wie bonae fidei possessor/ emptor bzw. bona fide emere teils im Einklang mit der konventionellen Auffassung als „guter Glaube“ bzw. „gutgläubig“ wiedergibt, andererseits aber die von Söllner in seinem in derselben Reihe erschienenen Band vertretene (aber m.E. unzu­treffende) Auffassung übernimmt, dass bona fides nicht den Irrtum des Erwerbers über die fehlende Berechtigung des Veräußerers meint, sondern den Erwerb des Sklaven in einem auf „Treu und Glauben“ basierenden Rechtsgeschäft/bonae fidei negotium (s. A. Söllner, Irrtümlich als Sklaven gehaltene freie Menschen und Sklaven in unsicheren Eigentumsverhältnissen — homines liberi et servi alieni bona fide servientes [CRRS IX], Stuttgart [2000]; ders., Bona fides — guter Glaube, ZRG RA 122 [2005] 1–61).

Ziel des „Corpus römischer Rechtsquellen zur Sklaverei“ ist die Präsentation und Aufbe­reitung des ohne rechtshistorische Fachkenntnisse oftmals sperrig und schwer zugänglich wirkenden juristischen Quellenmaterials zur Sklaverei für Forscherinnen und Forscher, denen es nicht um genuin rechtshistorische Fragestellungen geht, sondern die in Rechtstexten nach sozial-, wirtschafts- oder mentalitätsgeschichtlichen Informationen suchen. Solche finden sich in diesem Band durchgehend, thematisch bedingt in unterschiedlicher Dichte.

Während das moderne kontinentaleuropäische Schadenersatzrecht ohne die Kommen­tierungen der römischen Juristen zur lex Aquilia unvorstellbar wäre, bieten die einschlägigen Texte leider nur wenig über die Lebensverhältnisse, aus denen das Fallmaterial ursprünglich hervorging. Immerhin erhält man Einblicke in die Disziplinierungsmaßnahmen in der (Sklaven-)
Ausbildung (T. 39) oder stößt auf Beispiele für Sport- (T. 42, 50–52) bzw. Verkehrsunfälle
(T. 167) und medizinische Behandlungsfehler (T. 44–47, 108, 293). Im selben Kontext werden z.T. skurrile Unfälle abgehandelt (T. 52, 92) oder problematisiert, welchen Einfluss die Tatsache, dass ein Sklave das natürliche Kind seines dominus war, auf die Bemessung des Schadener­satzes haben sollte (T. 99). Ganz unbefangen vermerkt weiters ein Jurist, dass die — straf­rechtlich immerhin verbotene — Kastration eines Sklaven mangels Vermögensschadens nicht zu einem Anspruch aus der lex Aquilia führen könne, da dieser durch den Eingriff in die körperliche Unversehrtheit sogar an Wert gewonnen hätte (T. 91).

Der Charakter eines Sklaven spielte eine Rolle für die Berechnung des Ersatzes nach der lex Aquilia (T. 76 f.) und war bei der actio servi corrupti von zentraler Bedeutung (s. v.a. T. 123). Diese kam zur Anwendung, wenn ein Nachteil für den Herrn nicht aus einer physischen, son­dern einer charakterlichen „Verschlechterung“ des Sklaven resultierte. Eine corruptio konnte sich darin niederschlagen, dass Sklaven den Herrn schädigten, indem sie die Buchhaltung manipulierten (T. 142) oder Kopien daraus Dritten überließen (T. 255; ergänzend hinzuweisen ist in diesem Zusammenhang auf A. Schiller, Trade Secrets and the Roman Law; the Actio Servi Corrupti, in: ders., An American Experience in Roman Law. Writings from Publications in the United States, Göttingen 1971, 1–9). Es reichte aber bereits, dass ein Sklave aufsässig wurde und seinem Herrn mit Verachtung begegnete (T. 155) oder der Ausfall des Sklaven die gesamte Wirtschaftsführung seines Herrn beeinträchtigte (T. 15). Gelegentlich mochte in solchen Fällen der Eigentümer dem Sklaven „entnervt“ die Freiheit geschenkt haben, weil er ihn aufgrund der Charakteränderung nicht mehr im Haus haben wollte (T. 154).

Im Zusammenhang mit dem Delikt furtum wurden von den Juristen detailverliebt Spitz­findigkeiten erörtert: Etwa ob jemand, der die Frage eines flüchtigen Sklaven nach dem Weg beantwortete (T. 228), das Delikt verwirklichte oder ob der Eigentümer eines gestohlenen Sklaven haften musste, wenn der Sklave seinerseits den Dieb bestahl (T. 231). Aufschlussreich über die z.T. saloppe Befolgung der Vorschriften zur Rückgabe von servi fugitivi (D. 11,4) ist der Fall, dass jemand sich einen im behördlichen Gewahrsam befindlichen servus fugitivus unter Vorspiegelung, dessen Herr zu sein, unrechtmäßigerweise aushändigen ließ (T. 223); den Wert eines fugitivus musste auch ein Wachsoldat ersetzen, der ihn aus der Haft entkommen hatte lassen (T. 271).

Die actio iniuriarum konnte sowohl zur Anwendung kommen, wenn durch einen Übergriff auf einen Sklaven die Ehre des Herrn herabgesetzt werden sollte, als auch, wenn der Sklave selbst Zielscheibe einer Beleidigung war. Dies setzte voraus, dass der Sklave eine höhere Posi­tion in der Hierarchie einnahm (T. 256); aber auch dann blieben leichte Übergriffe grund­sätzlich ungeahndet (T. 13, 356). Das Ziel der actio iniuriarum war in solchen Konstellationen — ähnlich wie bei der actio servi corrupti — die Aufrechterhaltung der Kontrolle des dominus über seine Sklaven, die auch dann gefährdet wurde, wenn „anständige“ Sklaven zu Lastern verführt wurden (T. 267).

Öffentliche Gewalt gegen Sklaven konnte das Ziel haben, deren Herren bloßzustellen (T. 240 f.), was eine prätorische Klage wegen Schädigung durch eine Menschenmenge (D. 48,8,4 pr.) sanktionierte. Als iniuria galt weiters das Verprügeln oder die unberechtigte Folterung eines fremden Sklaven (T. 246 f., 253 f., 273; Bestrafung nach der lex Iulia de vi T. 334). Sanktions­los blieb die Züchtigung eines fremden Sklaven corrigendi animo (T. 250). Dies ist insofern aufschlussreich, als Sklaven damit rechnen mussten, für Grenzüberschreitungen in der Öffentlichkeit unmittelbar von jedermann bestraft werden zu können; besonders natürlich durch Magistrate (T. 251), insbesondere dann, wenn diese auf eine Beschwerde über den Sklaven hin einschritten (T. 264).

Gelegentlich zeigen Texte, wie Sklaven ihr Alltagsleben hinter dem Rücken ihres dominus gestalteten: In D. 11,3,6 (T. 156) beschäftigt sich der spätrepublikanische Jurist Alfenus Varus mit dem Fall eines Geldverwalters (dispensator), dessen dominus erst anlässlich der Rechnungslegung nach der Freilassung bemerkte, dass dieser Geld mit einer muliercula durch­gebracht hatte. Dieses wollte er nunmehr mittels actio servi corrupti von der Frau zurückholen. Harke interpretiert die muliercula als „leichtes Mädchen“ (für eine Prostituierte auch C. Venturini, Der dominus, der servus und die muliercula — Anmerkungen zu D. 11, 3, 6, in: Th. Finkenauer [Hrsg.], Sklaverei und Freilassung im römischen Recht. Symposium für Hans Josef Wieling zum 70. Geburtstag, Berlin, Heidelberg 2006, 243–250). Genauso wäre allerdings in Erwägung zu ziehen, ob es sich in diesem Fall nicht um eine dauerhafte Beziehung gehandelt haben könnte, die zumindest nach dem Verständnis der Beteiligten einen „eheähnlichen“ Charakter trug, wie sie auch in Inschriften vorkommt; so z.B. CIL 5,91: Maximus dispensator coniugi bene merenti; CIL 5,7752:Aureliae Laudice coniugi optimae bene merenti Lupercus disp(ensator) rationis privatae; AE 1990,75: Bargates Q(uinti) cu(---) n(---) s(ervus) dis(pensator) fec(it) c(oniux). Da gerade dispensatores über Geld verfügten, waren sie für freie Frauen niederen Standes durchaus interessante Partner, und es ist wohl keineswegs ein Zufall, dass in Petronius’ Satyrica gerade diejenigen Sklaven, denen ein Ehebruch mit der Frau ihres dominus nachgesagt wird, jeweils dispensatores waren (Trimalchio § 75; Glyco § 45).

Sklavinnen werden in zahlreichen Texten erwähnt, vornehmlich wenn es um Rechtsfragen hinsichtlich eines von ihnen geborenen Kindes ( partus ancillae) geht, wobei auch ein Kaiser­schnitt an einer toten Sklavin Erwähnung findet (T. 31). In diesem Zusammenhang fällt die Konstellation auf, dass sich die Frage nach dem Eigentum am partus deswegen stellte, weil der dominus eine gestohlene/entführte Sklavin von seinem Sklaven als Gegenleistung für dessen Freilassung erhalten hatte (T. 184, 189; D. 41,4,9). Leider bieten die Texte keine Hinweise über den Hintergrund dieser Fälle; deutlich wird jedoch, dass bei diesen Sklavinnen die Reproduk­tionsfähigkeit ein zentraler und wertbestimmender Faktor war (s. auch T. 5). Zahlreich sind zudem Texte, in denen Sklavinnen Opfer sexueller Gewalt wurden (T. 206, 215, 284, 286, 288 und öfter). In diesen Fällen wurde nicht der sexuelle Übergriff auf eine Frau, sondern der Ein­griff in das fremde Eigentum als Sachbeschädigung oder furtum (usus) sanktioniert; handelte es sich bei der Sklavin um eine Prostituierte (meretrix), lehnte Ulpian (T. 215), anders als Paulus (T. 286), sogar das Vorliegen eines furtum ab.

Mit auf eigentumsrechtliche Fragen konzentriertem Blick behandelten die Juristen auch den Fall, an dem heute vor allem der geradezu romanhafte Ablauf auffällt: Ein Sklave wird von Räubern entführt, gerät daraufhin in die Hände von Germanen und wird, nachdem die Germa­nen von den Römern besiegt wurden, als Teil der Beute verkauft und dann von seinem Eigen­tümer, dem er entführt worden war, aufgespürt und mit der Eigentumsklage (rei vindicatio) beansprucht.

Die römischen Juristen hatten sich mit einer Fülle von unterschiedlichsten Lebens­situationen auseinanderzusetzen. Zu unserem Leidwesen sind die Sachverhaltsschilderungen vieler Texte zumeist so knapp, dass der reale „Fall“, der Ausgangspunkt der Erörterung war, nicht mehr deutlich greifbar wird. Dennoch werden Historikerinnen und Historiker, deren Interesse der römischen Alltagswelt oder sozialen und ökonomischen Beziehungen außerhalb der römischen Oberschichten gilt, auch in diesem Band wertvolles Material für weitere Über­legungen finden.

Richard GAMAUF

Péter Kovács, A History of Pannonia during the Principate (Antiquitas Reihe 1, Ab­handlungen zur alten Geschichte 65), Bonn: Rudolf Habelt 2014, X + 380 S. + 14 Taf.



The author of this volume, well known for important contributions to the ancient history and epigraphy in his native Hungary, has now produced a history of Pannonia from the Roman conquest by Augustus to the accession of Diocletian. The genesis is the Fontes Pannoniae Antiquae, a series that assembles, translates and interprets all the relevant sources that have any bearing on Pannonian history in the Roman era. The volumes include many little known texts, including compilations of the Byzantine era, that have tended to figure little in Pannonian studies, and this encyclopedic approach is very visible in the author’s treatment of Pannonian history. As a result the volume is something of a novelty and is perhaps only to be matched with Stephan Borszák’s Die Kenntnisse des Altertums über das Karpatenbecken (Diss. Pann. I.5), Budapest 1938. Here the purpose is to distill, that is extracting the essence, from the ancient Greek and Latin sources for Pannonian history and to confront the many problems that have arisen in their interpretation through modern scholarship. The arrangement of the five chapters is strictly chronological (35 BC–54 AD; 54–165 AD; 166–192 AD; 193–235 AD; 235–285 AD). The selection of maps and figures at the end of the volume, most reproduced from earlier publications, adds little to its value.

In the preface the author states his intention to provide a new synthesis of Pannonian history since forty years have passed since that of András Mócsy ( Pannonia and Upper Moesia, London, Cambridge/MA 1974). This, ‘the product of an archaeologist’s urge to synthesize’ (p. xx, embraced material and cultural themes, while relegating the complexities of imperial history, to the extent that they impinged on the province, to introductory summaries. In this new history little attention is given to the condition of the province and its peoples at the time of the conquest or to its changing character during the three centuries of the Principate covered in this volume. The section on ‘Pannonian towns and the question of the survival of thecivitates peregrinae’ (93–112) treats legal and constitutional matters, rather than the demo­graphy and social character of the coloniae, municipia, canabae and vici. These take a prominent place in Mócsy’s work (112–119 and 134–147), where he draws on his earlier analysis of the epigraphic harvest (Die Bevölkerung von Pannonien bis zu den Markomannen­kriegen, Budapest 1959, along with a continuation for the later Principate by L. Barkóczi, The population of Pannonia from Marcus Aurelius to Diocletian, in ActaArchHung. 16 [1964] 257–356).

While one should not take issue with an author simply on the grounds that he has chosen to define his work within a compass that some may feel is too restricted for its theme, the question can be asked as to whether such a detailed and protracted dissection and scrutiny of the ancient testimonia, at times hard to follow through its density and lack of helpful signposts, has repaid the labour such studies have undoubtedly involved. An example from early in the volume is the lengthy examination of the division of the Augustan military command Illyricum into what emerges later as the provinces of Dalmatia and Pannonia (40–57). The literary evidence is both contradictory and anachronistic, while the meagre epigraphic evidence has, if anything, only served to confuse with its, for many at least, dubious record of Illyricum Superior and [Illyr­icum Inferius]. The modest conclusion seems a reasonable interpretation of the evidence, as far as it goes, to the effect that: ‘Illyricum was divided before the year 20 at the latest and its division can probably be connected with Tiberius’ mission (or Drusus’ second one)’ (p. 57).

A second chapter treats the years between AD 54 and 165 by the reigns of individual emperors and the perspective is, predictably, from the centre looking out to the periphery. Thus it appears nothing happened during the reign of Nero but for the civil wars of AD 68–69 we learn that military units stationed in Pannonia took part in the battles in Italy (69). In the reign of Domitian the central focus is on the Danube, ‘when the emperor launches his long-dragging Danubian war’ (75). Under Trajan the division of Pannonia into Superior and Inferior may have been ‘consistent with the emperor’s internal policies’ (87) but from the local perspective the reader might have benefited from some consideration that annual votives on the Gellért hill in Budapest and on the Pfaffenberg near Carnuntum made on the same day (11th June), and which continued until the early 4th century, might have been connected with the division and marked the beginning of a provincial consciousness among the local population. That was suggested by the late Géza Alföldy and surely merits some attention, even if subsequently rejected in the publication of the relevant texts (I. Tóth, Das Fest Pannoniens: III Idus Iunias in: A. Szabó, E. Tóth (eds.), Bölcske: Römische Inschriften und Funde [Libelli Arch. ser. nov. no. II], Budapest 2003, 377–384).

The German and Sarmatian Wars of Marcus Aurelius (AD 167–180) form an historical watershed not only for Pannonia but for the Danube lands as a whole, and are so depicted in Mócsy’s history (181–193), while observing at one point that ‘the mutilation of our historical sources hardly permits a satisfactory reconstruction’ (192). In this new history events in Pannonia during the reigns of Marcus Aurelius and Commodus are treated at length (113–174), with full review of historical and epigraphic evidence, including scenes on the Column of Marcus Aurelius in Rome, a metropolitan production that confuses as much as it illuminates. For an even closer scrutiny there are Addenda on ‘The Marcomannic-Quadic assault on Italy’ and ‘Marcus Aurelius’ rain miracle: when and where?’ (285–311). The chronology, the topography and the course of events pose many problems that remain unresolved, despite the numerous reconstructions by diligent scholars, many of which are registered here. Alas this is a state of affairs we must accept, at least until inscriptions or papyri yield some new and decisive fact that might fix for certain the dates or location of such events.

Another topic that is here treated at some length is Pannonia in the reign of Caracalla (192–210). Here the author rejects a ‘communis opinio’ (see note 1068 for a register of names) that when Caracalla arrived in Pannonia following operations on the Upper Danube against the Alamanni he found a province suffering from barbarian raids which he stopped, then reorganized the two provinces, including a shift of boundary that left two legions in each province, and initiated a major overhaul of military installations along with sanctuaries. This, we learn, is a fabrication based on a misreading of literary evidence and on the belief that inscriptions recording construction imply recent warfare. Rather, Caracalla passed through the province on his way to Asia Minor, pausing only at Sirmium to deal with affairs in Dacia, a reasonable suggesting given that he was likely to follow the Balkan Highway via Serdica, Philippopolis and Hadrianopolis that were more remote from the Lower Danube. At the same time space might have been given to a discussion of whether it is at all valid to reconstruct events, including imperial movements, simply from a proliferation of honorific or construction texts and even military diplomas, that abound in many areas under the Severi. Yet a summary disconnection between suggestive concentrations of inscriptions and episodes of warfare in the historical record may not always be valid. This thought arises from the author’s comments (still on the subject of Caracalla in Pannonia) regarding two texts (CIL III 14416 = ILS 7178 = ILBulg 18 and AE 1972, 548) from Oescus in Moesia Inferior (201). These record that a senior centurion was awarded by Divus Magnus Antoninus Augustus with cash (50,000 sesterces) and promotion ‘ ob] alacritatem virtu[tis adv]ersus hostes C[- - - e]t res prospere Ty[rae ges]tas’. The location is north of the Danube delta and the opponents were almost certainly the Carpi east of Dacia. For the author there can be no link between this and a ‘Gothic’ war in the Historia Augusta yet may explain that ‘the interruption of the emperor’s journey to the east was justified, even if unplanned’ (p. 201 paragraph b). The language of this text surely implies some direct action on the part of the emperor, even if we can accept the author’s assertion that: ‘We can hardly assume a punitive expedition led by the emperor based solely on the inscription, and it may well be that there was no need for one at all. Had a campaign to this effect been mounted the emperor would quite certainly have mentioned it (e.g. in his titulature, a new imperial acclamation, coins)’ (p. 201 paragraph c). At the same time it was events in Dacia rather than in Pannonia that caused the interruption in the imperial progress through the province.

This treatment of Pannonia’s history is dominated throughout by the Fontes and the author sees his task as resolving wherever possible, and with whatever effort required, problems that arise from the historical record. The narrative concludes with the death of Carinus following the battle at Margum in Moesia in AD 285 that confirmed Diocletian in power. Still, there is one last question to be decided, again at some length: ‘The battle of Margum, or where did the emperor Carinus die’ (273–283). While registering the differing versions of Carinus’ end (at Margum, by the Persians, in Thrace, in Rome, some at different hands) the author favours death in Pannonia, at the Danube fort Cornacum northwest of Sirmium, at the hands of his own officers while fleeing westwards, the version preserved in the Chronicle of Eusebius. On the other hand, one might have expected a few concluding paragraphs on the state of Pannonia after half a century of military turmoil before the succession of emperors, some of whom were born in the province, destined to transform the empire.

The problem of matching the history of a province with the central narrative of imperial history is not new. A century and a half ago Theodor Mommsen disappointed his readers awaiting the fourth volume of his ‘History of Rome’ (1854–1856) that would cover the age of the emperors. Instead, after a lapse of some years, there came Volume V: the Provinces of the Roman Empire from Caesar to Diocletian (1886). This drew on the inscriptions he had assembled in the gigantic Corpus Inscriptionum Latinarum, his ‘original sin’ to which he devoted most of the last forty years of his life from 1863. The non-appearance of the fourth volume — ‘the Kaisergeschichte’ — with its narrative of the imperial court he found so un­congenial, has in itself proved influential on the course of Roman studies, that ever since have been conducted within a broader frame of imperial history. As far as it goes, this volume will serve as a point of reference for some time to come but the perspective is too limited for its proclaimed purpose, and we can hope that the author will one day provide us with an account of Pannonia’s history that will allow the work of Mócsy not to be discarded altogether but rather consigned to a place in the reserve collection of our libraries.

John WILKES

Bernard Legras (Hrsg.), Transferts culturels et droits dans le monde grec et hellé­nistique. Actes du Colloque International (Reims, 14–17 mai 2008) (Histoire ancienne et médiévale 110), Paris: Publications de la Sorbonne 2012, 508 S.



Der Band enthält die Tagungsakten des zweiten Symposions zum Generalthema „Transferts culturels et droits“ in der Antike (erste Tagung: Paris 2004) aus dem Mai 2008 (gewidmet dem Andenken des großen, 2007 verstorbenen Gräzisten Henri van Effenterre). In seiner Intro­duction (8–13) verweist Legras auf unterschiedliche Möglichkeiten, das Phänomen kultureller Wechselbeziehungen zu beschreiben (z.B. „influence“, „infiltration“, „contacts“), ehe er sich mit Jean Gaudemet für den neutralen Oberbegriff „Kulturtransfer“ entscheidet (8). Wie schon der Titel anzeigt, steht dabei die Beziehung zur Rechtsentwicklung im antiken Mittelmeerraum im Mittelpunkt des Interesses. Der Sammelband gliedert sich in vier Teile: Archaisches und klassisches Griechenland (17–125), hellenistisch-römische Wechselbeziehungen (129–224), Alter Orient und Ägypten (227–352) und römische Kaiserzeit (355–496). Aufgrund der hohen Dichte an Beiträgen internationaler Experten zur antiken Rechtsgeschichte, wie sie sonst etwa nur in den Publikationen des „Symposion“ („Akten der Griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte“) oder des Projekts „Legal Documents in Ancient Societies“ (rezent: M. Depauw, S. Coussement, Identifiers and Identification Methods in the Ancient World, Leuven e.a. 2014) anzutreffen ist, muss der Rezensent eine Auswahl treffen: Der Fokus liegt daher auf Beiträgen zur griechischen und römischen Rechtsgeschichte.

Den ersten Teil eröffnet M. Gagarin, der in „The Laws of Crete“ (17–29) die heterogene rechtliche Begrifflichkeit in den einzelnen kretischen Stadtrechten des 7.–5. Jh. v. Chr. doku­mentiert, wobei er auch die Annahme externer (etwa: nahöstlicher) Einflüsse zurückweist (19). Dennoch gäbe es einige wenige „ common features“ für die unterschiedlichen Stadtrechte zu beobachten, wodurch das Bild von den in sich geschlossenen kretischen Gemeinden zwar nicht revidiert, aber ein wenig korrigiert werden könne.

K. Rørby Kristensen knüpft in ihrem Artikel „Defining legal place in archaic and early classical Crete“ (31–46), thematisch daran an, wenn sie die identitätsstiftende Funktion der Stadtrechte dieser Poleis hervorhebt: Durch Interaktion zweier Gemeinden (vgl. den Vertrag zwischen Gortyn und Rhittenia: IC IV 80, 1. Hälfte 5. Jh. v. Chr.) aber würde ein — auf einzelne Probleme etwa der Rechtshilfe beschränkter — neuer „rechtlicher Raum“ ( legal place) geschaffen.

G. Thür verweist einleitend in „Rechtstransfer aus dem Vorderen Orient im archaischen griechischen Prozess“ (47–61) auf eine der Kardinalstellen des altgriechischen Rechts, die auf dem Schild des Achilles dargestellte Prozessszene (Hom. Ilias 18,497–508). Thür vertritt die These, dass dort ein Beweisurteil und kein Sachurteil (so H. J. Wolff, A. Maffi, E. Cantarella; zum Forschungsstand: 48) beschrieben würde: Dem Beschuldigten in einem Blutprozess sei vom Gericht ein Eid formuliert und zugeschoben worden. Als Parallele nennt Thür den Eid, welchen Menelaos dem beim Wagenrennen seinen Gegner übervorteilenden Antilochos aufer­legt (Hom. Ilias 23,573–585). Dieses Schema liege auch dem Zeugenbeweis im Recht von Gortyn (IC IV 72 9,37–40) zugrunde (51–54). Auf der Suche nach komparatistischem Material wird Thür nach Verweisen auf die (christlich geprägten) Germanenrechte (49–50) auch — nicht ohne die beim Rechtsvergleich gebotene Vorsicht walten zu lassen — bei neubaby­lonischen Urkunden fündig (55–59).

In seiner Würdigung der „Rechtskultur der Westgriechen“ (63–78) streicht M. Dreher her­vor, dass immerhin mehr als ein Viertel der heute bekannten archaischen griechischen Stadt­rechte aus Unteritalien und Sizilien stammen (74). Auch sei bemerkenswert, dass dort die ersten historisch fassbaren, archaischen Nomotheten (Zaleukos v. Lokroi, Charondas v. Katane) auftraten. Dies kann mit Dreher sicherlich auch mit der einen Regelungsbedarf bedingenden Ausnahmesituation begründet werden, in der sich die multiethnischen Siedler befanden (74–75).

F. Ruzé vergleicht in ihrem Beitrag „Tyrannie grecque et royautés orientales“ (79–98) die Darstellung dieser monarchischen Staatsformen in Griechenland und Kleinasien. Dabei werde eine differenziertere Wahrnehmung und Bewertung sichtbar, als sie das durch Topoi (wie z.B.: „der geldgierige und brutale Tyrann“) oder die negative Presse der Tyrannis bei Ktesias oder Herodot (so etwa 92–93: die Periander-Melissa-Episode aus Herodot 5,92) überlagerte Bild der Historiographen vermuten lasse.

J.-Ch. Couvenhes behandelt, wie der Titel seines Aufsatzes („L’introduction des archers scythes, esclaves publics, à Athènes : la date et l’agent d’un transfert culturel“) deutlich macht, mit der Einführung der skythischen Bogenschützen als Polizeiorgane Athens, die er nach 458/57 v. Chr. datiert (114), ein besonders plastisches Beispiel des „Rechtstransfers“ (99–118).

A. Maffi widmet sich zwei diesbezüglichen Phänomenen („Les transferts de droit d’une cité à l’autre en Gréce ancienne“, 119–125): Zum einen behandelt er die freiwillige und er­zwungene Übernahme von Rechtsnormen, zum anderen die Frage, ob es die Übernahme ganzer Rechtsordnungen gegeben habe. Als Ursachen für transferts volontaires nennt Maffi neben dem herausragenden Wirken großer Gesetzgeber (z.B. Zaleukos) oder dem Verhältnis Metropolis – Kolonie als Faktor einer rechtlichen Globalisierung auch die „Vorbildwirkung“ einer Rechts­kultur für eine andere, wobei er die — in der Forschung viel diskutierte (vgl. e.g. R. Martini, XII tavole e diritto Greco, Labeo 45 [1999] 20–37) — Frage einer Rezeption griechischen Rechts im Recht der Zwölf Tafeln als „cas plus célèbre“ (121) hervorhebt. Das Paradebeispiel für die erzwungene Übernahme seien rechtsvereinheitlichende Maßnahmen im Rahmen der athenischen Hegemonie (121). Den Transfer ganzer „Gesetzes-Kodizes“ von einer in die andere Polis diskutiert Maffi auch vor dem Hintergrund der Frage um die Autorenschaft der je­weiligen Gesetze: Da in den seltensten Fällen der Gesetzgeber namentlich genannt ist — als paradigma nennt Maffi das Recht von Gortyn (122) —, sei das Fehlen konkreter Zuweisungen von Gesetzen an einzelne Gesetzgeber in den Quellen zumindest kein ausreichendes Argument gegen eine solche „Rechtsübernahme“ (so aber: E. Ruschenbusch, Die Polis und das Recht, in: Symposion 1979, Wien 1983).

M. Faragunas Beitrag („Diritto, economia, società: riflessioni su eranos tra età omerica e mondo ellenistico“, 129–153) eröffnet den zweiten Teil des Bandes. Darin zeichnet Faraguna einerseits die Entwicklung des Rechtsgeschäftes eranos vom „gemeinschaftlichen Bankett“ (Hom. Od. 1,224–229; Faraguna 142 spricht vom „picnic omerico“) hin zu dem eranos als Darlehen mit gesellschaftsrechtlichen Zügen des 4. Jh. v. Chr. (130–142). Dieses Bild des athenischen eranos kontrastiert Faraguna andererseits mit einem Corpus rhodischer In­schriften (3. Jh. v. Chr.), welche Gesellschaften von eranistai belegen (142–147). Beide Quellenmassen weisen den eranos als ähnlich konzipiertes, auf Freundschaft und Reziprozität beruhendes Geschäft aus (hier drängte sich ein Vergleich mit den römischen Verträgen mutuum und societas auf), ohne dass es legitim sei, beide einem unmittelbaren Vergleich zuzuführen, da unterschiedliche Entwicklungsstadien des eranos abgebildet wären: „ elementi ad Atene ancora presenti in forma marginale o embrionale si ritrovano pienamente sviluppati nei koina d’isola“ (148).

Der Artikel von A. Helmis („Du juridique au religieux : punitions divines et emendes au profit des dieux dans les inscriptions funéraires grecques d’Asie Mineure“, 155–165) unter­sucht die Einbindung von Göttern in die Sicherung gegen / Strafverfolgung von Delikten gegen die Totenruhe. Wie Helmis resümierend feststellt, ist die Effektivität solcher Bestimmungen, seien sie auch mit einer Popularklage verbunden, grundsätzlich in Frage zu stellen. (An­merkung: Ein zur Zeit unter der Ägide von K. Harter-Uibopuu in Wien betreutes Publikations­projekt zu „Grabrecht und Grabschutz im griechisch-römischen Kleinasien“ sollte hier weiter­führende Ergebnisse bringen).

Die invocatio der Bona Fortuna ist Gegenstand der Untersuchung von A. Dimopoulou („La Bonne Fortune et son rôle civique dans les cités grecques et romaines“, 167–180). Dimopoulou weist anhand zahlreicher epigraphischer und literarischer Belege die Anrufung der personifizierten Agathe Tyche sowohl für den öffentlich- als auch privatrechtlichen Kontext nach und interpretiert die bona fortuna schlüssig als konstanten Bezugspunkt menschlicher Kommunikation mit dem Irrationalen, als — so ihr abschließender origineller Vergleich — „ talisman contre les effets de ladite théorie du chaos“ (178).

Einen — im positivsten Sinne — unkonventionellen Beitrag liefert D. Karambelas mit „Transfer and tensions in the dreams of Graeco-Roman antiquity. Imperial appearances in Artemidorus Daldanius and Aelius Aristides“ (181–190): Demnach reflektiere das Auftreten römischer Imperatoren in bei beiden Autoren tradierten Träumen den kulturellen Trans­formationsprozess im römischen Griechenland der Kaiserzeit.

J. Vélissaropoulos-Karakostas behandelt die fragmentarisch erhaltene Freilassungs­inschrift SEG 15,293 aus dem 3. Jh. v. Chr. („Moschos Moschiônos : un Juif a Oropos au cours de l’époque hellénistique“, 191–204). Eine der Besonderheiten des Dokumentes beruht auf der Tatsache, dass Moschos der erste inschriftlich belegte jüdische Sklave in Griechenland ist (192). Vélissaropoulos-Karakostas analysiert den Text vor dem Corpus der böotischen Freilassungsinschriften und qualifiziert die Freilassung als „Weihefreilassung“ (dazu: K.-D. Albrecht, Probleme in den Freilassungen der Böotier, Phoker, Dorier, Ost- und Westlokrer, Paderborn 1978, 123–137) im Unterschied zur etwa in Delphi üblichen Freilassung durch „Verkauf an den Gott“ (196–199).

I. N. Arnaoutoglu kommentiert in „Cultural transfer and law in hellenistic Lycia: the case of Symmasis’ foundation“ (205–224) eine lykische Stifterinschrift aus dem 2. Jh. v. Chr. (SEG 58,1640): Darin vermacht ein Symmasis sein Vermögen einer Gesellschaft von Kupfer­schmieden ( koinon ton chalkeon) mit der Auflage, sein und seiner Frau Andenken durch einen Kult zu ehren. Erhalten ist auch die einstimmige Annahme des Stiftungsvermögens durch die Kupferschmiede, nach Arnaoutoglu die früheste Erwähnung eines Berufsverbandes in Klein­asien (mit Ausnahme der Dionysiakoi technitai, 209 mit A. 22 und 23). An den Kommentarteil (208–215) schließt sich in einem Appendix auch der Text der Inschrift mit Übersetzung. (An­merkung: Problematisch erscheint hier die Übersetzung von anthomologein in B 8 mit „to agree“ [218], da dies eine Zustimmung suggeriert und nicht ein dem griechischen Rechts­denken besser entsprechendes „Bestätigen“ des Empfangs von Geld:apechein to argyrion pan, B 9). Die Inschrift fügt sich als „ Greek legal framework of funerary foundation with locally inspired arrangements“ (215) besonders gut in das Generalthema der Tagung und es ist bedau­erlich, dass eine eingehendere juristische Kommentierung wohl den Rahmen des Beitrags gesprengt hätte.

Der dritte Teil vereint Beiträge aus dem Alten Orient und Ägypten: S. Démare-Lafont, „La culture juridique grecque et la pratique contractuelle mésopotamienne“ (227–239),
F. Joannés, „Les enjeux de l’enregistrement officiel des contrats à Uruk“ (241–254),
Ph. Clancier, „Les compétences judiciaires des temples babyloniens à l’èpoque hellénistique et parthe“ (255–268), D. Agut-Labordère, „La vache et les policiers : pratique de l’investissement dans l’Ègypte tardive“ (269–281), S. Allam, „Aux origins de la katagraphé“ (283–308), M. Depauw, „Cultural Transfer and the evolution of formal aspects of Demotic papyrus contracts in Hellenistic Egypt“ (309–320) und S. H. Aufrère, „Manéthôn de Sébennytos, médiateur de la culture sacerdotale du Livre sacré? Questions diverses concernant l’origine, le contenu et la datation de Ægyptiaca“ (321–352).

Den vierten Teil eröffnet S. Pittia mit ihrer beachtenswerten Untersuchung zu einer Form der Getreidesteuer (decuma) im Sizilien des 1. Jh. v. Chr., die Cicero als Ausfluss einer lex Hieronica in den Verrinen (vgl. dazu die Belege auf 357 A. 15) erwähnt: „La dîme de Sicile, modéles et adaptions d’un impôt“ (355–391). Pittia setzt sich mit der umfangreichen Literatur zu dem Gesetz auseinander und verfolgt seine Spur zurück bis zu den eponymen (?) Tyrannen des 5. (Hieron I.) und 3. (Hieron II.) Jh. v. Chr., wonach Cicero „ semble présenter la fiscalité sicilienne comme un transfert culturel entre Hiéron II et Rome“ (385).

G. Stouder widmet sich Problemen des Gesandtschaftsrechts („Le droit des ambas­sadeurs : particularismes romains et universalité des pratiques“, 393–418). Zwar sei die „diplomatische Immunität“ als völkergemeinrechtlicher Grundsatz zu verstehen, darüber hinaus verfügten die Römer mit dem ius fetiale über ein spezifisches Regulativ, dem Stouder auch machtbildende und machterhaltende Funktionen zuschreibt.

È. Deniaux zeichnet anhand der Fallstudie, „Les Orientaux et la citoyenneté des cités d’Italie: l’exemple d’Archias et des Italiens de Délos (fin du II e et début du 1er siècle av. J.-C.)“ Migrations- und Integrationsprozesse der späten Republik nach (419–431).

E. M. Harris bejaht in „Hypotheca in Roman Law and hypotheke in Greek Law“ (433–441) die Rezeption dieses griechischen dinglichen Sicherungsrechts im römischen Recht und begründet dies mit dem ökonomischen Wandel des 2. Jh. v. Chr., dem die althergebrachten Sicherungsrechte ( fiducia, pignus) nicht mehr genügt hätten (440).

M. Youni behandelt in „Droit grec et influence romaines dans le contrat de vente d’une esclave en Macédoine romaine“ ebenfalls ein privatrechtliches Thema (443–458): Anhand einer makedonischen Kaufinschrift (SEG 49,793) aus dem 3. Jh. n. Chr. (dazu: 445) gelingt es Youni, das Eindringen römischrechtlicher Elemente in das griechische Vertragsformular wie etwa die Anreicherung der üblichen griechischen Eviktionsklausel mit dem Wortlaut der stipulatio duplae aufzuzeigen (450–452).

Zwei Beiträge zum öffentlichen Recht beschließen den vierten Teil: H.-L. Fernoux unter­sucht in „Le rôle du démos dans le procédures de décision dans les cités d’Asie Mineure à l’époque impériale“ römischrechtliche Einflüsse auf Willensbildung in kleinasiatischen Poleis (459–477), Ch. Goddard behandelt die Funktion römischer Magistraturen in der Spätantike („Les sénateurs comme miroirs du prince. Un marqueur symbolique de l’Antiquité tardive, 479–496).

Wie Legras in seiner Conclusion (497–503) feststellt, vereint der Band sowohl Fallstudien zu ausgewählten Phänomenen des Rechtstransfers als auch Beiträge zu allgemeineren Frage­stellungen von Rezeption. Viele Artikel geben erste neue Impulse und lassen auf Vertiefung der darin aufgeworfenen Fragestellungen hoffen. Daneben gewährt der Band — durch großzügige Auslegung des Generalthemas — einen Überblick über aktuelle Forschungsfelder einiger führender Vertreter der antiken Rechtsgeschichte. Auch angesichts der breiten Themenpalette ist allerdings das Fehlen eines Quellenindex zu bedauern.

Philipp SCHEIBELREITER

Kristina Milnor, Graffiti and the Literary Landscape in Roman Pompeii, Oxford, New York: Oxford University Press 2014, XVII + 311 S. + 8 Farbtaf. + 39 s/w Abb.



In ihrem neuesten Buch befasst sich Kristina Milnor (im weiteren M.) mit nichtmonu­mentalen Inschriften Pompejis, die Parallelen zu und Anklänge an die uns handschriftlich tradierte Literatur aufweisen. Der Fokus liegt auf metrischen Texten, die sie in Hinblick auf ihre materielle Seite (Fundkontext etc.) und auf literarische Aspekte untersucht. Ihre Arbeit sei aber, so M., als „thematic rather than comprehensive“ (7) zu verstehen; es sei nicht „every scrap of ‘literature’ — or possible literature“ (ebd.) und „every instance of meter found on Pompeian walls“ (ebd.) aufgenommen.

In Kapitel 1 („Landscape and Literature in the Roman City“, 45–96) führt M. aus, dass in der Antike Graffiti akzeptierter gewesen seien als heute; im öffentlichen Raum seien sie z.T. sogar integraler Bestandteil gewesen. Gerade in den metrischen Graffiti berühre sich die literarische Welt mit der der Inschriften. Ferner seien Beischriften zu Bildern nicht einfach nur Ergänzungen, sondern Teil des Ganzen. So entwerfe etwa die Bildfolge aus der Caupona des Salvius mit den beigefügten kurzen Aufschriften (CIL 4.3494; z.B. 3494d: Qui vol, | sumat; | Oceane, | veni, bibe!) eine comicartige Szene, die beim Betrachter ein Gefühl von Unmittel­barkeit und Vertrautheit auslöse.

M. weist in Kapitel 2 („Poetic Politics, Political Poetics“, 97–136) darauf hin, dass es auch programmata gebe, die sich für literarische Untersuchungen eigneten, trotz ihrer „squarely ‘epigraphic’ [language]“ (102). Anders als in den programmata dürfte in den Graffiti Pompejis (wie etwa auch in Rom) Kritik an der Politik zum Ausdruck gekommen sein, die aber mangels Kenntnis von uns nicht oder unzureichend zu entschlüsseln sei. Doch zeugten diese Texte von „an awareness of and interest in the ways that literary forms and themes could be used to make political points“ (135). Zudem seien die Texte geprägt von einem „oral element ..., which surely reflects the spoken, face-to-face nature of much of the civic life in the ancient city“ (ebd.).

Kapitel 3 („Authorship, Appropriation, Authenticity“, 137–189) geht der Frage nach dem literarischen Selbstverständnis der Texteschreiber nach. M. diskutiert detailliert die am Kleinen Theater entdeckte und mit der Signatur Tiburtinus epoese versehene Graffitigruppe CIL 4.4966–4973. Diese „provokes more than it answers questions about literary identity, authority, and authenticity“ (151). Dagegen sind die Texte aus dem Eingangsbereich der Basilica CIL 4.1893–96 und 98 z.T. aus Versen kanonischer Autoren (Properz und Ovid) neu zusammen­gesetzt. Die Urheberschaftsfrage trete hier zurück; die Zusammenstellung der Verse und ihre Lage gebe ihnen eine neue Qualität. Weiter weist M. auf Parallelen zwischen einigen in Pompeji gefundenen Aufschriften und Briefformulierungen hin. Hier manifestiere sich die Einstellung zur Urheberschaft „as a collaborative or corporate enterprise in which the task of creating words and meaning is shared with others“ (174). Dass sich, so M. schließlich, so viele sentenzenhafte Graffiti fänden, die evtl. Zitate seien, sei wohl der Vorliebe der Römer für sententiae geschuldet.

In Kapitel 4 („Gender and Genre. The Case of CIL 4. 5296“, 191–232) wird anhand von CIL 4.5296 der Nachweis geführt, dass es auch eine weibliche Teilhabe an der (poetischen) Graffitikultur Pompejis gegeben habe. Sowohl das Ich des Gedichts sei eine Frau, die eine andere anspreche, als auch die Schreiberin selbst. Diese könnte den Text aus mehreren Vor­lagen zusammengestückelt haben — unter Vernachlässigung einer sauberen Versstruktur. Für sich allein genommen seien die Versatzstücke nicht homoerotisch, sehr wohl aber in ihrer neuen Zusammensetzung. Stereotype — etwa weibliche Unbeständigkeit — würden hier auf die Männer gemünzt. Das Kapitel schließt mit einem Appendix, in der der archäologische Kon­text beschrieben wird. M. argumentiert, dass das Haus, in dem CIL 4. 5296 entdeckt worden ist, ursprünglich ein großer Komplex gewesen sei, der später in mehrere bescheidenere Einheiten unterteilt worden sei. Das Graffito könne als „a kind of ‘taking possession’ of the space by its new inhabitants“ (232) verstanden werden.

In Kapitel 5 („A Culture of Quotation: Virgil, Education, and Literary Ownership“, 233–272) untersucht M. die Rezeption Vergils, v.a. der Aeneis, in Pompeji. Zwar habe sich die Legende um Aeneas gewiss großer Beliebtheit erfreut, eine profunde Kenntnis der Aeneis dürfe man aber nicht annehmen. Auch seien die auf die Wand gebrachten Dichterzitate wohl nicht Werk irgendwelcher Schuljungen, sondern in den kurzen Zitaten seien schlicht Slogans zu sehen, die geistreich wirken sollten, die bisweilen sogar nur als mehr oder weniger sinnentleerte „Lückenfüller“ im Umfeld anderer Aufschriften gedient hätten. So seien „Virgil’s works ... broken down in the digestive system of Roman popular culture“ (262). Es folgt ein Appendix, in der die Vergilzitate und (mögliche) -versatzstücke mit Lokalisierung, Beschreibung und weiteren Anmerkungen aufgeführt sind.

M.s Arbeit hat zahlreiche Stärken. Die gute Lesbarkeit ermöglicht es auch einem Publikum, das nicht oder kaum mit Pompeji und antiken Graffiti vertraut ist, den (mitunter etwas redun­danten) Ausführungen der Autorin zu folgen. Dazu tragen ebenso eine umfassende Einleitung und die fast durchgängige Übersetzung der originalsprachigen Texte bei. Die literarische Seite der Graffiti und Dipinti zu beleuchten, ist sicher nicht neu — man denke an Marcello Gigantes Civiltà delle forme letterarie nell’antica Pompei von 1979, wo aber das zusammengetragene Material oft nur oberflächlich besprochen wird. Dagegen diskutiert M. die vorgestellten Texte erheblich eingehender — in diesem Zusammenhang ist etwa positiv zu vermerken, dass sie bei bestimmten Graffiti bezüglich möglicher literarischer Vorlagen zurückhaltender als Gigante ist, der solche (allzu) schnell annahm.

Ferner ist das Bemühen zu loben, den Fundkontext in die Interpretation der Texte einzube­ziehen. So weiß etwa die Deutung zu gefallen, dass die in der Caupona des Euxinus entdeckten Abbildungen von Bacchus und Priap in Verbindung mit den Inschriften CIL 4.9847 und 9848 zusammen mit Gartengestaltung für eine Art „Hellenistic countryside in microcosm, with all of the elements — including poetry — which charaterized this kind of fictional rustic landscape“ (90) sorgen sollten. Auch der Gedanke, dass die Neukontextualisierung bekannter Verse ihnen einen neuen Sinngehalt verleihen kann, wirkt schlüssig. Ebenso gelungen ist die Beobachtung, dass das Teilzitat des ersten Aeneisverses (CIL 4.7131) beim programma CIL 4.7129 ein „ge­bildeter“ Scherz sein könnte. Denn dieses steht unter der Abkürzung D.I.D.O.V.F. — genau unterhalb der Buchstabenfolge D.I.D.O. (243–245).

Freilich kann man bezüglich mancher Deutungen und Ansichten M.s geteilter Meinung sein. Z.B. erscheint mir die Bedeutung, die sie den Parallelen bestimmter Graffiti zu Brief­formulierungen beimisst, ein wenig überzogen. Auch der Gedanke, dass das Graffito CIL 4.5296 die Inbesitznahme des Gebäudes durch die neuen Bewohner anzeige, kann mangels zwingender Argumente kaum überzeugen.

Ferner wäre, auch wenn M.s Arbeit eher literaturwissenschaftlich angelegt ist, eine stärkere Berücksichtigung sprachlicher Aspekte sinnvoll gewesen. Denn gerade in Hinblick auf ambi­tioniertere Gelegenheitsinschriften kann sich ein interessantes Spannungsfeld zwischen Anspruch und Umsetzung auftun.

Viel schwerer als inhaltliche Bedenken wiegen aber zahlreiche formale und handwerkliche Mängel unterschiedlichen Ausmaßes — dafür seien im Folgenden einige Beispiele angeführt. So ist M.s Umgang mit den Inschriften bedenklich:

Häufiger kommt es vor, dass bei Inschriften die CIL-Zählung fehlt (oder sie erst an späterer Stelle angeführt wird), z.B. auf S. 187 quisquis ama <t> etc. = CIL 4.1173 — dieser Text ist, wie einige andere auch, nicht im Index erfasst. Das macht dem Leser das Nachschlagen unnötig umständlich.

Auch die Wiedergabe der Graffiti bzw. die Verwendung der kritischen Zeichen ist teilweise fehlerhaft oder inkonsequent. So verwendet M. das Zeichen | meist, um einen Verswechsel anzuzeigen (z.B. S. 116 zu CIL 4.7065), gelegentlich aber auch — dem epigraphischen Usus entsprechend — für die Bezeichnung des Zeilenumbruchs auf der Inschrift (z.B. S. 105 zu CIL 4.346). Mangelnde Vertrautheit mit den epigraphischen Konventionen zeigt sich auch bei der Verwendung der Klammern. Als Beispiel möge ihre Wiedergabe von CIL 4.5296 dienen: Heißt es auf S. 197 cu<m>, vigilare<m> oder medita<ri>s, ist auf S. 209 cu[m], vigilare[ m] und medit<a>[ri]s zu lesen. Diese und weitere solche Inkonsistenzen verwirren den Leser bzw. zwingen zu ständiger Kontrolle.

Auch die Angaben im CIL werden z.T. nicht berücksichtigt, so dass es zu verfälschenden Darstellungen und Ergebnissen kommen kann. So lautet bei CIL 4.2360 der zweite Senar qui opscultat prurit, paticus est qui praeterit. M. liest (74) aber opsultat statt des von Zangemeister selbst korrigierten opscultat (add., p. 219). Das — wohl nachträglich eingefügte — c ist auf M.s Abbildung (1.5) fast nicht zu erkennen (aber auf einer Photographie bei Varone[1]). Eine verkehrte Deutung ist die Folge. M. schreibt auch (80): „CIL 4. 1679 reads assibus hic bibitur, dipundium si dederis meliora bibes; quantus? Si dederis vina falerna bib(es) (‘for pennies, you can drink here ...; if you give a dipondius, you will drink better; how much? If you will give [it] you will drink Falernian’)“. Doch mutet der zweite Teil der Übersetzung seltsam an. In der Tat muss es, wie schon in den Addenda des CIL 4 (p. 463) und in den von M. selbst zitierten CLE (931) zu lesen ist, quattus heißen. Dieses Wort bezeichnet den Wert von vier Assen und ist Teil des folgenden si-Satzes. So ist zu übersetzen: „If you will give four asses, you will ...“.

Auf sprachlicher Ebene sind ebenfalls Unzulänglichkeiten zu konstatieren. Schon das Vor­wort wird mit einem Fehler eröffnet: M. übersetzt CIL 4.1520 ( Candida me docuit nigras | odisse puellas. odero, se potero, se non invitus | amabo) mit „ ...; if not, I will not love un­willingly.“ Das Ende des obszönen Graffitos CIL IV 1830 wiederum (Futuitur cunnus pilossus multo melius [qu]am glaber. | Ea[d]em continet vaporem et eadem v[ell]it mentulam.) übersetzt sie mit „... and wants the dick“ (178). Wenn M. vellit = velit versteht, wäre der Konjunktiv zu erläutern, hingegen die Form, wenn sie vellit = vult auffasst. Wegen des Inhalts sollte man geneigt sein, mit Bücheler (CLE 230) v[el]at zu lesen. Sodann ist bei CIL 4.5299 das lateinische Pendant zu deuronun (= δεῦρο νῦν) nicht hinc nunc, sondern huc nunc (223).

Auch die Angaben zu den literarischen Quellen sind häufig mangelhaft. So finden sich in­konsequente (und damit verwirrende) Zitierweisen — auf S. 51 z.B. gibt M. an „Verr. 2. 4. 31. 69“, auf S. 100, A. 10 dagegen ist nur der Paragraph, nicht aber das Kapitel angeführt („Verr. 2. 3. 77“). Stellenangaben sind ebenfalls gelegentlich verkehrt (z.B. S. 67 zu Varro: LL 6. 45 statt 6. 49). Auf S. 276 verweist M. auf „Eclogue 10“ und zitiert „crescent illae, ... crescetis, amores: 54.“ Das Zitat stammt aus Vergils zehnter Ekloge, worauf hinzuweisen ist, da in diesem Abschnitt auch von den Eklogen des Calpurnius Siculus die Rede ist. So ist fälsch­licherweise eben jenes Zitat im Index (S. 299) unter „Calpurnius Siculus“ aufgeführt.

Im Vergleich dazu erscheinen wenige Verschreibungen im Englischen (z.B. S. 206: edition statt addition; S. 262: cantos stattcentos) und einige mehr im Lateinischen (z.B. S. 53, Anm. 26: proprius statt propius; S. 97: protentum statt portentum; S. 170: adverunt statt adferunt) nebensächlich. Ferner wäre am Ende des Buches, wo sich zwar ein umfangreiches Literatur­verzeichnis, ein Stellenindex zu den verwendeten antiken Quellen und ein Schlagwortindex finden, ein Verzeichnis der verwendeten Texte und Textausgaben wünschenswert gewesen.

Zusammenfassend lässt sich sagen, dass die zahlreichen, hier nur beispielhaft aufgeführten Mängel bedauerlicherweise den Eindruck einer Arbeit trüben, die eigentlich eine ganze Reihe anregender und guter Gedanken bereithält. M.s Buch hätte daher eine verbesserte zweite Auf­lage verdient.

Andreas SPAL

Veit Rosenberger (Hrsg.), Divination in the Ancient World, Religious Options and the Individual (Potsdamer Altertumswissenschaftliche Beiträge, Band 46), Stuttgart: Steiner 2013, 177 S. mit 11 Abb.



In the last decade studies on ancient divination have flourished[2]. They have supplied valuable overviews, both for students and academics, either on divinatory practices and inter­pretations of divine signs in Mediterranean cultures, with a special focus on Greek and Roman societies, or on the political implications (and outcomes) of oracular consultations and the use of vaticination in ancient civilizations [3]. Other approaches, which privilege socio-anthropo­logical aspects in the study of divination and highlight the individual act of consulting the divine to ask advice for future plans, have often been either neglected or underestimated [4]. The focus of the conference ‘Oracles in the Ancient World: Religious Options and the Individual’, held in Erfurt in 2011 as part of the work of the Max-Weber-Kolleg Research Group on ‘Ancient Religious Individualization in Historical Perspective’, and of the proceedings edited by Rosenberger in 2013 was to shed light on the interactions between men and society in a specific religious context, that of divinatory practice in the Greek and Roman world. More specifically, the eight contributions explore two sociological categories, that of individ­ualization and that of individuation[5], regarded as the very human desire to know the future and to seek divine approval for upcoming deeds.

J. Rüpke (9–19) opens the volume. With clear reference to Roman auspicia, he points out, on the one hand, the character of divination as a ritual, which adapts itself according to circum­stances and situations and, on the other, the strong interplay between institutions and the indi­vidual.

E. Eidinow’s contribution (21–39) explores the different ways of representing selfhood in the dialogue between ancient Greek men and the divine, giving special emphasis to the oracular questions of Dodona.

H. Bowden’s focus (41–59) is the use of oracular enquiries in the ancient world. Besides highlighting the already well-known history of the practice from the Classical period to Impe­rial times, claimed by ancient sources (namely Strabo and Plutarch) and modern scholars [6] alike, he compares Classical Greek consultations with those of the Roman imperial period, reaching the conclusion that in the latter case oracles were meant not to legitimate personal or collective decisions, but to advertise the individual virtues and prestige of a private consultant.

L. Maurizio focuses on the infallibility (and, thus, inevitable ambiguity[7]) of oracular answers and on the level of personal initiative in interpreting (Delphic) responses by ancient Greek clients as reported in literary sources, mainly Herodotus (61–79).

S. William Rasmussen (81–91) ponders the interaction and struggle between collective and individual religious feelings, using as his main case study the alleged consultation of the oracle of Delphi by Cicero. The orator’s ambiguous behaviour in religious matters is analysed in the light of Cicero’s own claims and later sources[8].

R. Gordon (93–137) studies the ways in which astrology helped individuals to face their uncertain future and its origins (likely 1st century AD Greek world). Astrology provided a much more fuller, detailed answer than that offered by oracular consultation, which in the great majority of cases implied a yes/no answer[9].

The last two papers examine the cases of Lucian of Samosata and Aelius Aristides, who had completely opposite feelings regarding religious matters. As W. Spickermann (139–151) points out, Lucian of Samosata was extremely sceptical, cynical and critical towards any mani­festation of religious and magic practice (but he believed in astrology!). On the contrary, Aelius Aristides, as V. Rosenberger (153–173) analyses, expressed in his Hieroi Logoi all his personal religious devotion, by testifying to close contact with the god Asclepius (maybe also attested by a piece of epigraphic evidence) in strong contrast to the sceptical attitude of his contemporaries.

The papers often approach theoretical issues and take for granted a few sociological aspects, which do not make the volume handy for those approaching the theme of divination in antiquity for the first time; instead, it is appropriate for a more expert audience. Commendable is the fact that the book was published only two years after the conference. However, it should have been more carefully edited: several, perhaps too many, typos and infelicities are noticed[10].

Jessica PICCININI

Vera Sauer, Religiöses in der politischen Argumentation der späten römischen Republik. Ciceros Erste Catilinarische Rede — eine Fallstudie (Potsdamer Alter­tumswissenschaftliche Beiträge 42), Stuttgart: Steiner 2013, 300 S.



Die vorliegende Dissertationsschrift (Universität Potsdam) der Althistorikerin Vera Sauer (im Folgenden S.) beschäftigt sich am Beispiel der Ersten Catilinarischen Rede mit dem Phänomen der sog. ‚eingebetteten Religion‘, d.h. der Religion, insofern sie in soziale, politi­sche, ökonomische und kulturelle Kontexte integriert ist. Im Unterschied zu dezidiert reli­gionswissenschaftlichen Untersuchungen steht in der vorliegenden Studie das als Desiderat ausgewiesene gleichsam beiläufige Argumentieren mit Religiösem — verstanden als Element der (politischen) Kommunikation — im Zentrum (11/23–24).

In Kapitel I entwickelt S. unter sorgfältiger Aufarbeitung der bisher geleisteten Forschung ihre Themenstellung und gibt dabei präzise Auskunft über Quellenlage, Methode und Terminologie. So legt sie einen sehr weiten Religionsbegriff zugrunde, unter den sowohl die historisch fassbare Götterverehrung als auch die Kommunikation über die Götter fällt (31–32). Erklärte Ziele der Untersuchung sind Auskünfte über die Motive des Argumentierens mit Religiösem und über dessen sprachliche Basis sowie über den Stellenwert religiöser Argu­mente. Darüber hinaus sollen Erkenntnisse zum Stil der politischen Auseinandersetzung und zur Verwurzelung von Religion in Politik und Gesellschaft in der späten Republik gewonnen werden. Schließlich wird auch ein besseres Verständnis der Ersten Catilinaria selbst angestrebt (11). Warum sich S. ausgerechnet auf diese Rede Ciceros konzentriert, begründet sie damit, dass die Erste Catilinarische Rede bestimmte methodische Vorzüge aufweise: So sei der historische Kontext der Rede gut dokumentiert, die Argumentation rein politisch, der Anlass der Rede kurzfristig, was eine gewisse Unmittelbarkeit derselben zur Folge habe, über die Rezeption der Rede sei einiges bekannt etc. Allerdings räumt S. ein, dass auch andere Reden ähnliche Vorzüge aufwiesen und daher als Grundlage ihrer Fallstudie möglicherweise ebenso geeignet wären (28–30).

Das Kernstück der Untersuchung bildet die „textnahe historisch-philologische Kommen­tierung und Interpretation“ der Ersten Catilinaria (30). So erklärt sich der Aufbau der Studie: Nachdem in Kapitel I, wie oben referiert, die methodischen Vorbemerkungen ihren Platz finden (13–32), wird in Kapitel II der historische Kontext der Ersten Catilinarischen Rede dargelegt (33–86). Kapitel III führt dann genauer in die Rede selbst ein, wobei insbesondere die kommu­nikative Situation derselben in den Blick genommen wird (87–94). Den Hauptteil der Studie bildet Kapitel IV: Dort werden — gleichsam angeordnet wie Lemmata eines Lexikons oder Kommentars — bestimmte in der Rede vorkommende Begriffe auf ihre religiöse Bedeutung und ihre kommunikative Funktion hin untersucht (95–226). In Kapitel V werden die Ergebnisse der Untersuchung noch einmal präsentiert und weitere Schlüsse aus ihnen gezogen (227–254). Ein umfangreiches Literaturverzeichnis, ein Personen- und Sachregister sowie ein Stellenindex runden die Studie ab (255–300).

Bei der Rekonstruktion des historischen Kontexts der Ersten Catilinarischen Rede in Kapitel II geht S. außerordentlich sorgfältig vor und gelangt stets zu differenzierten und gut begründeten Schlussfolgerungen. Dies verdient umso mehr Würdigung, als die Quellenlage zwar gut, aber doch (v.a. aufgrund der starken Abhängigkeit anderer Quellen von Cicero) problematisch und die Forschungsliteratur schier unübersehbar und zudem kontrovers ist. Kapitel II der vorliegenden Studie eignet sich daher auch in besonderer Weise als historisch-kritische Einführung in das Thema ‚Catilinarische Verschwörung‘. Im Zuge ihrer zuverlässigen Aufarbeitung der Forschungsliteratur gelangt S. indes an einigen Punkten auch zu Schluss­folgerungen, die von der communis opinio abweichen bzw. alternative Deutungen nahelegen. So misst S. Ciceros politischem Programm mehr Eigenständigkeit bei und versteht Cicero sogar als ernst zu nehmenden Gegenspieler des Pompeius. Besonders hervorzuheben ist, dass S. nicht der Versuchung erliegt, in den kontrovers diskutierten Fragen zur Catilinarischen Ver­schwörung vorschnell einer bestimmten Position den Vorzug zu geben. Vielmehr macht sie stets kenntlich, wo keine letzte Sicherheit erreicht werden kann, und wägt zwischen den ver­schiedenen Antworten sorgfältig ab, ohne die Möglichkeit anderer Erklärungen zu ver­schweigen. Dies betrifft insbesondere die „Undurchsichtigkeit der Machtverhältnisse und der Frontverläufe zwischen den politischen Akteuren und der Folgen, die sich daraus für Cicero ergaben“ (34).

Selbiges gilt für Kapitel III, wo S. die kommunikative Situation der Ersten Catilinaria näher beleuchtet und in diesem Zusammenhang der viel diskutierten Frage nachgeht, inwieweit sich die uns vorliegende im Jahr 60 publizierte Fassung der Rede von der im November 63 tatsächlich im Senat gehaltenen Rede möglicherweise unterscheidet. Auch hier verordnet sich S. wohltuende Zurückhaltung (88). Immerhin gelangt sie bei ihrer Rekonstruktion der histo­rischen Redesituation zu dem Schluss, dass die Annahme, Cicero sei von Catilinas Anwesen­heit in der Senatssitzung überrascht gewesen und habe deswegen seine Rede improvisieren müssen, wenig wahrscheinlich sei. Zudem geht S. davon aus, dass Ciceros heftige Angriffe gegen Catilina das Ziel verfolgten, diesen aus Rom und der politischen Elite zu verdrängen, und dass Catilinas Abreise aus Rom tatsächlich maßgeblich durch Ciceros Erste Catilinarische Rede und die Wirkung derselben auf die Senatoren veranlasst gewesen sei (91–92. 233–234).

Auf diesen Prämissen basieren die Ausführungen in Kapitel IV, das den Hauptteil der Studie bildet. Dort untersucht S. systematisch alle — in einem weit gefassten Rahmen — reli­giös konnotierten (bzw. zu konnotierenden) in der Ersten Catilinaria verwendeten Begriffe, Ausdrücke, Wendungen und Texte. Dies ist in der Forschung so noch nicht unternommen worden und stellt zweifellos die kreative Eigenleistung der vorliegenden Dissertationsschrift dar. Es ist im Rahmen dieser Buchbesprechung natürlich nicht möglich, sämtliche Begriffs­analysen detailliert zu diskutieren. Dass der von S. verfolgte methodische Ansatz indes prinzi­piell sinnvoll ist und zu fruchtbaren Ergebnissen führen kann, sei an einem grundlegenden Beispiel illustriert.

Wenn es zu den argumentativen Hauptzielen der Ersten Catilinaria gehört, Catilina aus der Gemeinschaft der Senatoren auszugrenzen und auf diese Weise zum Verlassen Roms zu be­wegen, so steht durchaus zu erwarten, dass Cicero auch das religiöse Register bemüht, um Catilinas Devianz von den Normen der politischen Elite zu demonstrieren. Dass eben diese Strategie in der Rede verfolgt wird, machen S.s Ausführungen zu den Begriffen furor,furiosus (96–102), coniuratio, coniurati, foedus (102–108) sowie sacra, initiare, devovere, defigere (159–164) plausibel (vgl. auch 193 zu latrocinium). So kann S. zeigen, dass Cicero wiederholt auf deviante kultische Praktiken Catilinas verweist und suggeriert, der Verschwörung liege eine den religiös akzeptierten Vorstellungen widersprechende Eidesleistung zugrunde. Dass Ciceros Unterstellungen auf fruchtbaren Boden fielen und in der zeitgenössischen politischen Ausein­andersetzung aufgegriffen wurden, bezeugt Sallust, der Gerüchte über einen angeblich ge­leisteten Blutschwur der Verschwörer referiert (Cat. 22, dazu S. 106). Auch dass Cicero Catilina als einen (von den Göttern?) mit Wahnsinn geschlagenen Verbrecher stilisiert (98), findet Widerhall bei Sallust (Cat. 15,4–5, von S. nicht erwähnt). Dies macht deutlich, dass Ciceros Argumentation mit Religiösem durchaus erfolgreich war und entscheidend zu Catilinas Ausgrenzung aus der römischen Mehrheitsgesellschaft beitrug: „Den Eindruck, Catilina und seine Mitstreiter separierten sich selbst von der Gemeinschaft der römischen Bürger und der res publica, erzielt Cicero nicht zuletzt dadurch, daß er von den Verschwörern das Bild einer Ge­meinschaft zeichnet, der eine eigene und dabei deviante religio eigen ist“ (236).

Dass es sich bei der von S. aufgezeigten Argumentation mit Religiösem nicht um den Kern der Ersten Catilinarischen Rede handelt, räumt S. selbst ein. Dennoch gelingt es ihr zu zeigen, dass Ciceros Argumentation mit religiösen Begriffen, Inhalten und Konzepten in der Ersten Catilinaria nicht einen irrelevanten Nebenaspekt darstellt, sondern eine wichtige Funktion beim Verfolgen der Argumentationsziele erfüllt (vgl. die quantitative und qualitative Auswertung der Argumentation mit Religiösem 238–245). Inwieweit allerdings die Ergebnisse der vorliegenden Studie auf andere Reden Ciceros verallgemeinert werden können, muss offen bleiben, solange nicht weitere Untersuchungen dazu vorliegen (so S. 249 selbst). S.s strukturierte und luzide Darstellung macht indes deutlich, dass der Blick auf die — in der Forschung meist vernach­lässigte — Argumentation mit Religiösem wesentliche Erkenntnisse im Hinblick auf Ciceros rhetorische Strategien zutage fördern kann. Insbesondere das Verständnis von Ciceros Erster Catilinarischer Rede wird durch die vorliegende Studie beträchtlich erweitert und vertieft.

Tobias UHLE

Charalampos Tsochos, Die Religion in der römischen Provinz Makedonien (Potsdamer Altertumswissenschaftliche Beiträge 40), Stuttgart: Steiner 2012, 278 S. mit 58 Abb.



This monograph is based on the author’s 2007 Habilitationsschrift at the University of Erfurt. Tsochos’ stated aim (11–14) is to study religious change in Roman Macedonia in its social context, with particular emphasis on the contacts between Roman centre and Macedonian periphery and between newcomers and local populations, as well as on the evolution of the sacred topography in Macedonian cities. His case studies are two Roman colonies — Dion (15–38) and Philippi (39–135) — and Samothrake (136–177); there follows a comparison between the three (178–198), abbreviations, indices, a catalogue of inscriptions arranged by deity and plates.

The choice of case studies is not entirely pertinent to the research agenda set out in the introduction (nor to the book’s title, for that matter). One simply cannot study religious change in Roman Macedonia exclusively on the basis of material from three non-representative ex­amples, i.e. two colonies (one of which — Philippi — was only marginally Macedonian both politically and ethnically since its foundation) and a renowned sanctuary off the coast of Thrace that never formed part of Macedonia culturally or politically. Any overall treatment of the interplay between Roman newcomers and long-rooted religious mentalities in the area should take into account evidence from ordinary Macedonian cities and their hinterland. The make­donische Kernland, which the author claims will be his main focus (11), is simply absent here.

In the chapter on Dion too much emphasis is given on continuity. The continued existence of some pre-Roman cults, however, or the location of some new sanctuaries within the old sacred area cannot be taken as evidence that Dion retained its role as a regional religious centre under the Romans, as the author repeatedly claims. Dion’s role under the kings stemmed from the importance the cult of Olympian Zeus had acquired for royal ideology and Macedonian institutions; without the political prerequisite of Dion’s pan-Macedonian status one cannot take for granted that the city continued to function as a Bundesheiligtum under the Romans (11; cf. 17, 36) in the absence of supporting evidence (cf. 36). In fact, the author’s claim that the cult of Olympian Zeus continued uninterrupted into the Roman period — a claim upon which his whole treatment of Dion as a religiously conservative polis rests — is unsubstantiated, as recent literature which he has not used (see below) makes clear.

The author’s account of cults at Philippi, which forms the bulk of the book, is lucid and in general useful (despite a few omissions and several mistakes, on which see the review of
E. Sverkos in Sehepunkte 13 [2013] Nr. 9). Tsochos distinguishes three cult areas in Philippi: a) the civic centre, dominated by the emperor cult, b) the hill slopes above the theatre and beneath the acropolis with the rock reliefs for mostly Thracian deities and c) the rural sanctuaries. This trichotomy is in a sense self-evident, but has limited heuristic value. The dominance of Thracian deities in the area of the rock reliefs forms an interesting, probably lower-class counterweight to the official and more upper-class cults ‘downtown’ (the emperor cult and the cult of the Egyptian Gods), but Thracian deities were hardly absent from the civic centre, as the author himself concedes (80–82), and featured prominently in the colony’s countryside too. Moreover, the third area envisaged by the author is not really a useful analytic category; preexisting and new local cults of varied nature in the vast territory of Philippi were in­corporated to the colony’s religious spectrum, and the official recognition by the colony of the rural cult of Heros Aulonites (77; cf. the author’s useful remarks on 88–89), for example, points to a picture more nuanced than the one allowed by the rigid borders of sacred topography.

The main argument of the chapter on Samothrake (almost half of which consists in an in­troduction to the island’s history and main cult before the Romans) is that the sanctuary and the cult of the Great Gods did not play a major role in the religious practices of Rome or Romans living or passing through the area, despite the religious theories (explored at great length) of Roman scholars on the connection between the Great Gods and the Roman Penates. Indeed, the cult seems not to have been transported to Italy, nor have Roman authorities or individuals carried out extensive building programmes on the island. Nevertheless, the fact that Samo­thrake remained free and that several Roman governors, notables and commoners were initiated to the mysteries and frequently visited the sanctuary should not be underestimated; the Great Gods’ appeal to the Romans has to be measured with different standards than those used for traditional local deities worshipped by resident Romans in Macedonian colonies.

Finally, in the concluding chapter, the author compares his three case studies, repeating ideas put forward earlier — especially the emphasis on religious continuity and conservatism — and offering a couple of debatable new ones, such as the theory (193) that the cult of the Egyptian Gods (widespread in Macedonia well before the Romans, and popular, along with other “oriental” cults, since the early Hellenistic period in major poleis) became a Macedonian religious koine mostly under the influence of Roman traders.

Several alarming problems of a more technical nature should be noted. First of all, there are no bibliographical references after 2006 except two articles by the author himself (Nigdelis 2007 is a mistake for Nigdelis 2006). A few examples: Steimle’s 2008 monograph on Roman Thessaloniki is mentioned in the introduction but referred to without page numbering (112 n. 350, 188 n. 12); Dimitrova’s indispensable 2008 book on Samothrake is equally mentioned in the introduction but not consulted; the reference for the discovery of a female statue at the temple of Zeus Hypsistos at Dion in 20 n. 23 is to D. Pandermalis’ oral communication in early 2007, and not to the publication of that communication in 2008 (AErgoMak 20 [2006] 567–575). Several other relatively recent works, important for specific subjects treated by the book, are also missing, or they are mentioned in the bibliography but not used (e.g. Jaccottet 2003). This often leads not only to outdated epigraphical references (Bricault’s 2005 RICIS is entirely absent, for example) but, more importantly, to outdated or misconceived interpretations of the evidence. To limit myself to only one of his case studies, Dion, see e.g. 20–21 on the cult of Zeus Hypsistos, where the whole 15-year-long debate on the nature of this deity is missing, 25–28 on the Dionysiac cult at Dion, where the use of Jaccottet would have modified the treatment of the relationship between the colony and the thiasos or 19 and 32–34, where the use of, among others, Sophia Kremydi’s Multiple Concealments from the Sanctuary of Zeus Olympios at Dion (Athens 2004) 21–24 would have corrected his view of uninterrupted continuity in the cult of Olympian Zeus.

The treatment of epigraphic sources is also rather problematic. Published inscriptions are occasionally cited without any sort of reference (30 n. 81 and 82, 81 n. 190), and there are no cross-references to the catalogue of inscriptions (209–223). The criteria of inclusion to this catalogue — the use of which is not facilitated by the crammed layout and the lack of num­bering — are debatable: see e.g. 211, where a Hellenistic decree for a benefactor is listed under Herrscherkult without reason, or 214, where honorific inscriptions for emperors are listed under Kaiserkult, although the author agrees (56) with Chaniotis’ remark that not all inscrip­tions pertaining to emperors point to ruler cult. A single example for the negligent use of epi­graphic evidence will have to suffice. In p. 30 (the reference should be to pl. 12 not 15), the author cites as evidence for the cult of Zeus Hypsistos at Dion SEG 46 (1996) 800, an inscription found near Pydna (the incorporation of which in the territory of the Roman colony of Dion is far from certain) and expressly stating in l. 4 that the association of the god’s devotees gathered at Pydna, not at Dion, a statement omitted by the Greek text in n. 81; judging from the reference to the inscription simply as “im Archäologischen Museum Dion”, one won­ders whether the author is aware that this text has been repeatedly published and commented upon since 1974. At least the inscription is correctly absent from the catalogue of epigraphic evidence on the cult of Zeus Hypsistos at Dion on p. 209.

The examples above are only indicative; a complete list of shortcomings, ranging from signs of a lack of editing (see e.g. the different abbreviations of IG X 2, 1 in 107 n. 336, 112 n. 350, and 113 n. 354) to inaccuracies in historical interpretation (cf. the author’s surprise on p. 68–69 that Philippi — a Roman colony! — did not bear the title of neokoros), would have required a much lengthier review. Roman Macedonia is badly in need of synthetic approaches but unfortunately this monograph is in this reviewer’s opinion more of a missed opportunity than a study commendably filling a real scholarly void. Its occasional mistreatment of sources, its limited use of recent scholarship, some factual errors and untenable arguments limit its value for the study of religious change in Roman Macedonia.

Paschalis PASCHIDIS



[1] A. Varone, Titulorum graphio exaratorum qui in C.I.L. vol. IV collecti sunt imagines, (Studi della soprintendenza archeologica di Pompei 31), Rom 2012, 425.

[2] This contribution was written while working at the Institut für Römisches Recht und Antike Rechtsgeschichte, Universität Wien, at the FWF Project no. P25418-G18 funded by the Austrian Science Fund.

[3] S. Iles Johnston, P. T. Struck (Hrsg.), Mantikê, Studies in Ancient Divination, Religions in the Graeco-Roman World, Leiden 2005; S. Iles Johnston, Ancient Greek Divination, Malden 2008; R. Stoneman, The Ancient Oracles: Making the Gods speak, New Haven, London 2011; S. Georgoudi, R. Koch Piettre, S. Schmidt (Hrsg.),La Raison des singes, Présages, rites, destin dans la sociétés de la Méditerranée ancienne, Leiden, Boston 2012; F. Santangelo,Divination, Predictions, and the End of the Roman Republic, Cambridge 2013; M. Kajava (Hrsg.), Studies in Ancient Oracles and Divination, Roma 2013; K. Beerden, Worlds Full of Signs, Leiden 2014.

[4] In this sense exceptions are the works on risk and fate by E. Eidinow, Oracles, Curses and Risks Among the Greeks, Oxford 2007; E. Eidinow, Fate, Luck and Fortune, Antiquity and its Legacy, London 2011; J. Rüpke (ed.), The Individual in the Religions of the Ancient Medi­terranean, Oxford 2013.

[5] By individualization should be meant “a process of change at a societal level” and by individuation “a development on a personal level” (see V. Rosenberger, Introduction, in:
V. Rosenberger [Hrsg.], Divination in the Ancient World, Religious Options and the Individual, Stuttgart 2013, 7.

[6] See for example S. Levine, The Old Greek Oracles in Decline, ANRW 18.2 (1989) 1599–1649; S. R. F. Price, Religions of the Ancient Greeks, Cambridge 1999, 74.

[7] A. Giuliani, Erodoto, Tucidide e gli indovinelli degli indovini. Considerazioni sull’ambiguità del linguaggio oracolare, Aevum 74 (2000) 5–20.

[8] See also C. Grottanelli, Sorte unia pro casibus pluribus enotata: Literary Texts and Lot Inscriptions as Sources for Ancient Kleromancy, in: S. Iles Johnston, P. Struck (Hrsg.), Mantikê, Studies in Ancient Divination, Leiden, Boston 2005, 147–166, spec. 131–132.

[9] In exemplifying the typical questions asked of oracles, Gordon mentions Dodona tablets, which, however, did not consist only of yes/no answers or replies which imply the choice between two possibilities (J. Piccinini, Beyond Prophecy, The Oracular Tablets of Dodona as Memories of Consultation, Incidenza dell’Antico 11 [2013] 63–76).

[10] On p. 10 n. 1 ‘ppropriation’ instead of ‘appropriation’; p. 27 ‘Iiad’ instead of ‘Iliad’; p. 37 ‘Classical Ahens’ instead of ‘Classical Athens’; p. 61 n. 1 ‘verseverse’; p. 62 n. 5 ‘quasi-hstorical’; p. 81 n. 1 Halbwachs is the only scholar in the footnotes having his surname preceded by the first letter of his Christian name (M. Halbwachs); p. 87 ‘indi-viduals’; p. 88 ‘eligion’ instead of ‘religion’, ‘agical’ instead of ‘magical’ and ‘eligious’ instead of ‘religious’ (also p. 144); p. 90 Momigliano is not in small capital letters; the word pepaideumenos, p. 149, is not in italics as all other transliterations. Moreover, some bibliographical references are missing, as Craib 1992 and Craib 2011 (quoted at p. 37), Foucault 1986 (p. 58) and Behr 1968 (p. 172).