BUCHBESPRECHUNGEN




Rupert Breitwieser (Hrsg.), Behinderungen und Beeinträchtigungen / Disability and Impairment in Antiquity (Studies in Early Medicine 2; BAR Int. Ser. 2359), Oxford: Archaeopress 2012, VII + 135 S.



Cet ouvrage collectif réunit 16 contributions sur le thème du handicap, issues d’un colloque organisé en collaboration avec l’Université de Birmingham à l’Université de Salzburg en 2008. Il constitue le second volume de la collection Studies in Early Medicine d’Archaeopress, éditée dans le but de promouvoir la recherche dans le domaine de l’histoire de la médecine et de la santé, de l’Antiquité au Moyen âge.

Le cadre chronologique et géographique du volume est large, de l’Égypte pharaonique à l’Europe médiévale, en passant par le monde biblique et l’Inde. La rareté des documents dis­ponibles est compensée par une approche interdisciplinaire, croisant sources écrites, icono­graphiques et archéologiques.

Après une brève introduction de R. Breitwieser, le premier article questionne les modalités d’une définition de la notion de « disability » ou handicap dans l’Antiquité. Les textes médicaux et les anecdotes rassemblés par M. Horstmanshoff (Disability and reha­bilitation in the Graeco-Roman World, 1–9) décrivent le traitement d’infirmités innées ou acquises, comme le pied bot ou les troubles de la vue ; les tentatives de réadaptation sont cependant plutôt réservées aux individus fortunés. La paléopathologie vient confirmer l’existence de soins spécialisés. En ancienne Égypte, des momies témoignent de l’usage de prothèses par des personnes de l’élite atteintes dans leur mobilité, ainsi que de l’accom­pagnement d’une personne atteinte de paralysie cérébrale congénitale (R. Selinger, Selbst­re­präsentation von Behinderung im Alten Ägypten. Körperprothesen an Mumien und Grabstatuen von Minderwüchsigen, 25–35 ; S. Lösch, S. Panzer, A.G. Nerlich, Cerebral paralysis in an ancient Egyptian female mummy from a 13th dynasty tomb – palaeopathological and radio­logical investigations, 37–40)[1]. Des prothèses sont aussi mentionnées dans les sources grecques, comme le soulier orthopédique du musicien Dorion. L’efficacité des soins dépend du statut social ; l’invalide pour lequel l’orateur Lysias demande une pension se déplace péni­blement au moyen de béquilles ou à cheval, tandis que l’ingénieur Artémon se fait porter en litière (J. Fischer, Behinderung und Gesellschaft im klassischen Athen. Bemerkungen zur 24. Rede des Lysias, 41–45).

Plusieurs articles examinent les ambivalences de la société grecque. Un problème majeur est l’impossibilité de définir de manière précise la limite entre la norme corporelle et ses déviations. La terminologie reste vague, aussi bien dans les canons de proportions caractérisant la beauté, le droit coutumier autorisant la suppression d’enfants malformés, que dans les traités de physiognomonie qui établissent un rapport entre apparence corporelle, moralité et handicap mental (I. Weiler, Zur Physiognomie und Ikonographie behinderter Menschen in der Antike, 11–24). Ce flou pourrait s’expliquer par l’absence d’une véritable norme dans des sociétés où de nombreux individus présentaient des problèmes physiques plus ou moins graves, con­génitaux ou acquis. Dans The staff of Oedipus (2003), qui n’est pas mentionné dans les biblio­graphies, Martha L. Rose souligne la capacité d’intégration des sociétés antiques ; presque toutes les personnes atteintes d’infirmités physiques pouvaient y trouver une place. Les papyrus d’Égypte gréco-romaine en témoignent à leur manière. Dans le petit corpus rassemblé par
P. Arzt-Grabner (Behinderung und Behinderte in den griechischen Papyri, 47–55), qui con­cerne principalement la cécité, les défauts d’élocution, la surdi-mutité et des problèmes de motricité, certains individus réclament l’exemption de taxes, mais aucun ne se plaint de dis­crimination. Un handicap est parfois décrit comme un avantage, comme dans le cas du lutteur égyptien Mys, rapporté par Philostrate, qui vainquit ses adversaires grâce à la déformation de ses membres (M. Frass, ‘Behinderung’ und Leistungssport in der Antike? ‘Mys’ der wunder­same Ringer, 57–63), une anecdote qui trouve un écho dans les recherches de T.E. Jones sur l’activité de personnes infirmes dans les armées au Moyen âge (‘A lame man can ride …a deaf man can kill…a dead man is of no use to anyone’. When was a deformity not a disability in Early Medieval Europe?, 131–135). Le handicap ne se mesure cependant pas qu’à l’absence ou à la malformation de parties du corps. Un individu complet, mais gaucher, pouvait aussi être perçu comme infirme, comme le montre le riche dossier textuel rassemblé par E. Humer (Linkshändigkeit in der Antike – eine Behinderung?, 123–130).

L’ambivalence se décline avec des accents plus fortement religieux dans le monde romain, abordés dans trois articles. À l’époque républicaine, les naissances d’enfants anormaux consti­tuent des prodiges effrayants, mais impossibles à diagnostiquer de manière rétrospective (L. A. Graumann, Angeborene Fehlbildungen in der Zeit der römischen Republik in den ‘Prodigien’ des Iulius Obsequens, 91–101). Cette peur religieuse s’estompe à l’époque impériale et fait place à la curiosité dont témoignent les descriptions de personnes marquées d’anomalies diverses dans l’œuvre de Martial (B. Gevaert, Mentally and Physically Challenged Persons in Martial’s Epigrams, 85–89). Claude fut un empereur respecté, même si son infirmité en fit la risée de sa famille (P. Emberger, Kaiser Claudius und der Umgang mit Behinderten zur Zeit des julisch-claudischen Kaiserhauses, 75–83). Deux articles plus biographiques rapportent l’expérience d’Épictète (P.D. Moser, Epiktet – ein Porträt des Philosophen als behinderter Mensch, 65–74) et de Libanius (J. Wintjes, Epilepsie und die Welt der paideia in der Spät­antike, 103–110). Les rapports entre infirmité et religion sont principalement développés dans deux articles relatifs au christianisme, associant étroitement la notion de faute et de maladie dans la Bible (Th. Hentrich, The Forgiveness of Sins as Healing Method in the New Testament, 111–117), et au bouddhisme, relatant la vie d’un moine nain et bossu (W. Hartl, Lakuntaka-Bhaddiya ein verkannter Arahant. Eine ungewöhnliche ‘Heiligen-Vita’ des Theravada-Buddhismus, 119–122).

Au-delà de leur brièveté et de leur disparité, souvent propres aux actes de colloque, ces différents essais témoignent de la richesse d’une thématique qui ne peut être saisie qu’au travers d’une approche interdisciplinaire. Plusieurs sujets ont déjà fait ailleurs l’objet d’études approfondies, comme l’invalide de Lysias, les naissances prodigieuses à l’époque républicaine ou l’infirmité de l’empereur Claude ; certains articles, faute de place, jettent toutefois les bases de réflexions qui mériteraient d’être approfondies, comme le témoignage des papyrus grecs d’Égypte ou la perception du handicap chez Martial. L’ouvrage atteint son objectif qui est de signaler l’importance d’un domaine de recherche encore inexploité ; il s’insère parfaitement dans le courant des Disability Studies qui commencent à trouver leur place en histoire ancienne.

Véronique DASEN


Maria Emilia Cavaliere, Dediche di occidentali nel santuario di Apollo a Delfi (VI–IV a.C.) (Young Lukanian Archaeologists [YLA] series), Oxford: Archaeopress, British Archaeological reports 2013, VI + 117 S.



Modern literature[2] on the sanctuary of Delphi has focused largely on its oracular practice, its games and its role in colonization[3]. The study of material evidence from religious contexts has been largely confined to the creation of repertoires[4]. The turning point in this trend occurred with C. Morgan’s Athletes and Oracles on Olympia and Delphi, an outstanding para­digm of a new approach, according to which the key to reading a shrine is also to be found in the votives and monuments dedicated by its devotees. Through the study of the 10th–7th century BC offerings Morgan reconstructed the transformation of Olympia and Delphi[5]. Until that moment single studies on the votive offerings, private and public dedications that are inde­pendent of the excavation monographs in specific series have indeed been few, and those that do exist have been either general overviews of monuments in the sacred area, such as J.-F. Bommerlaer’s Guides de Delphes[6] and A. Jacquemin’s Offerts monumentales à Delphes [7], or of a single dedication or class of building[8]. Among this research, the works on votives and consul­tations from Western Greeks (at major Greek pan-Hellenic shrines), although important [9], can be counted on the fingers of one hand. Moreover, this meagre and outmoded literature needs an update, especially in light of new discoveries and approaches. For these reasons Cavaliere’s promising book on 6th–5th century BC dedications from Western Greeks and non-Greeks at Delphi was more than welcome. Unfortunately, the book has more faults than strengths and fails to fulfil the initial expectations arising from the reading of the title. The volume — the first issue of the new series ‘Young Lukanian Archaeologists’ of the British Archaeological Reports Archeopress — is Cavaliere’s revised MA thesis in Classical Archaeology produced at the University of Naples “L’Orientale” in the academic year 2007/ 08.

The book consists of five parts, each starting with a long English abstract, useful but carelessly written [10]. After an initial chapter (1–10) describing the general characteristics of the shrine, such as its location — although this specific subchapter is entitled ‘The Sanctuary: structures and architecture’ —, its historical development from the very first attestations of human presence in the area in c. 14th century BC to the destruction of the shrine by the Slavs in the 6th–7 th centuries AD, its cults, its oracular consultations and practice. The second chapter focuses on offerings at Delphi from Magna Graecia, listing — in no specific order — the poleis of Crotona, Metapontum, Sybaris, Rhegium and Tarentum as definite dedicants. Likewise, chapter three is on ‘the towns of Sicily’ — Selinus, Leontini, Syracusae, Agrigentum, Lipara; chapter four on the votives from other Western dedicants: the Tyrrhenians, and the towns of Caere, Spina and Massalia. A very short sixth chapter can hardly be considered Cavaliere’s conclusion, since it sums up rather briefly all the dedications previously listed and takes a hurried look at the Late Classical and Hellenistic Delphic votives.

The first problem evident in Cavaliere’s work is the scarce scholarly analysis and lack of methodology, which, perhaps not by chance, is not even stated at the beginning of the volume. No plan of research, no assessment of current research, no definition of the criteria used in the investigation is detected. Moreover, Cavaliere seems to ignore that the distinction between public and private is the most fundamental of criteria in the analysis of the forms of devotion in antiquity. It is paramount to focus both on the public and private dedicants in order to ascertain the importance of the shrines, the interregional relationships, with a diachronic perspective, and the systems of self-representation in a public (sacred) space both at the level of the polis and of the single individual. Cavaliere, on the contrary, does not distinguish, either in the subchapter titles or in the whole treatment, private from public offerings, but considers all on the same level. Modern studies, and common sense, make clear that the forms of devotion exhibited by ‘states’ differ substantially from those by private individuals. Cavaliere’s survey lacks proper consideration of the value, the intention and the significance of an offering. For instance, under “Le dediche di Metaponto” (15–20) Cavaliere lists not only public offerings from the city of Metapontum, but also private dedications, such as that of the children of Phayllos (20)[11]. A subchapter title “Le dediche da Metaponto” would have been more correct. The treasury of Metapontum at Delphi (18) should not be put on the same level as a private dedication. An odd case is the inclusion of the epitaph of Orchedamos from Selinus at Delphi, for which Cavaliere does not supply a sufficient scientific analysis (36). One might question whether the epitaph was found in situ or not and, consequently, whether the stele was dedicated or not within the sacred area. One must surely wonder why Orchedamos had an epitaph in Delphi.

Thus, by telling the story of Delphi, its oracle, foundation legends and officials — i.e. open issues which, amongst other things, are not supported by any bibliographic references[12] — Cavaliere misses the opportunity to discuss her objectives and other more interesting questions, such as the classes of sources she has taken into consideration, the reasons why she has almost exclusively focused on monumental inscribed dedications and why she has not considered smaller votives, excluding from her analysis, for instance, the Etruscan shields found in Delphi [13].

Last, but not least, Cavaliere seems to ignore most modern (and recent) literature on Delphi, which should be considered fundamental for a work of this kind[14].

To sum up, the book is a rather compilatory work, where no opinion, stance, or historical analysis by Cavaliere, either on specific or more general issues, emerges. Dedications, either private or public, are listed without putting them into a ‘local’ Delphi-centric perspective, by analysing for example the relationships between specific classes of anathemata from rival or friendly poleis, or into a wider perspective, by focusing on the ties (and the reasons for such ties) between Delphi and the poleis of western Greek colonies and Etruria.

Jessica PICCININI

Takashi Fujii, Imperial cult and imperial representation in Roman Cyprus (HABES 53), Stuttgart: Steiner 2013, 248 S.



Fujii’s study on the Roman imperial cult in Cyprus, derived from a doctoral dissertation at the University of Heidelberg, follows a recent trend in studies on emperor worship, which instead of considering it as a uniform phenomenon tries to interpret its various forms in light of the different regional contexts. Accordingly, in order to examine which forms the cult of the emperors took in Cyprus from the end of the 1st c. BC to the 3 rd c. AD., Fujii focuses on the socio-political context and the religious world of Roman Cyprus in an attempt “to accom­modate the Cypriot imperial cult in the local religious and social settings of the island and to clarify how and to what extent the imperial cult served as a forum for communication between the Cypriots and the emperor” (14). In the interpretation of the epigraphic evidence, which represents the ‘backbone’ of Fujii’s study, he takes advantage of the concept of metaphorical ‘ritual transfer’ elaborated by A. Chaniotis and applies it to the cults for the emperors, which adapted to a new context rituals that had been already used for the traditional deities (and for the Hellenistic rulers as well).

The book consists of three parts. In the first one Fujii analyses the religious status of the emperor as it is expressed through imperial epithets and titles (Chapter 1), imperial statues (Chapter 2) and monuments for the imperial cult (Chapter 3).

In Cypriot inscriptions emperors are assigned several (unofficial) titles. As in other areas of the Roman East, the epithet theos was used not only to render the Latin ‘technical’ term Divus but also with reference to the living emperor. As for other epithets such as euergetes, ktistes, pater, soter, which occur in Cypriot inscriptions, Fujii rightly states that they do not imply by themselves the divine status of the emperor, simply belonging to a group of “variables that determined the position of the emperor in the wide spectrum ranging from mortal to god” (36).

Imperial statues were one of the most visible signs of the Roman power. Only some of them had a cultic character, and thus a direct connection with the imperial cult. It is therefore funda­mental to define the context in which they were originally set up. Imperial statues in Cyprus were mainly dedicated by cities and their public bodies, and were concentrated in sacred spaces (sanctuaries and temples). Based on the 39 Cypriot inscriptions (of which only three in Latin) that can be identified as statue base dedications (in 18 cases for members of the Julio-Claudian family) Fujii takes into account those elements that concur to define the so-called ‘statue-habit’, i.e. location of the statue, structure and formulary of the dedicatory inscription, dedication procedures: differences in these elements “mirrored the diversity of atti­tudes of the Cypriots towards the Roman emperors” (56).

In Cyprus there is no evidence for an independent sanctuary or temple founded specifically for the emperors. As in other eastern provinces, in the island as well emperors were usually worshipped in combination with traditional deities in their sanctuaries. Evidence in this sense, however, is mostly ambiguous, and only in a relatively limited number of cases statues or other types of imperial dedications in traditional sacred sites permit to establish a connection with the imperial cult, or to identify a direct relation between a deity and a specific imperial figure.

The first part of the book is closed by an in-depth analysis (Chapter 4) of the so-called ‘Cypriot oath of allegiance to Tiberius’, an epigraphic document found in 1959 in the site of Paphos Vetus (SEG XVIII 578). The oath, which was probably sworn in the sanctuary of Paphian Aphrodite on the occasion of Tiberius’ succession to the throne, prescribes to worship the reigning emperor along with his house.

The second part of the volume focuses on the political and social settings of the imperial cult, considering the way it operated as a form of communication between the imperial centre and the Cypriots (Chapter 5) as well as its integration in the society of Roman Cyprus through the priesthood of the imperial cult (Chapter 6).

The mechanism of do ut des accounts only for a limited number of cultic manifestations for the emperors in Cyprus, while most of the evidence does not point to a direct relationship between imperial benefactions and emperor worship. This is partly due to the scarce im­portance and the peripheral role of Cyprus, a province that did not attract much interest from the imperial centre. Furthermore, after the Augustan phase, which implied a more direct con­nection with the achievements of the founder of the Principate, the imperial cult in Cyprus undertook a process of ‘routinisation’ (common to other areas of the empire as well) by which it “became rooted so deeply in the island that the Cypriots did not need any special action by the emperor in order to venerate him” (110). In fact, in Cyprus the system of emperor worship — which envisaged three distinct but interconnected levels (provincial, civic, individual) — was mainly driven by dynamics of competition between members of the civic elites in the organization of the cultic manifestations for the emperor. One of the institutions by which this competition was made manifest was the priesthood of the imperial cult. The epigraphic evidence shows that in Cyprus the priests of the imperial cult — at both civic and provincial level — belonged to a quite limited circle of prominent and wealthy families, which had the necessary economic means to sustain the financial burden implied by the worship of the emperor. The priesthood of the imperial cult, however, did not function in Cyprus as a means of advancement towards the imperial aristocracy and the upper Roman orders.

The third and last part of the book is dedicated to the imperial festivals (Chapter 7) and the organization of time (Chapter 8), which were both ways through which the emperor and other members of the imperial family were connected to the Cypriots “in a wide range of their activities, from religious and political procedures, to the more private sphere of life” (127).

Epigraphic evidence on imperial festivals at Cyprus is “fragmentary in quality and limited in number” (133); in fact, only three festivals linked to the imperial cult are attested (epinikia at Keryneia, Kaisarogermanikeia at Paphos Vetus, Neroneia at Paphos Nova) in addition to a festival in honour of Antinoos held at Kourion. Nonetheless, by revealing their connections with the indigenous cultic framework and practices Fujii shows how these festivals, “though quite modest, served to integrate the cult of the emperor into the life of the Cypriots” (133).

The imperial presence is reflected also in the ways Cypriots reckoned the time. Indeed, Roman dating systems (by the regnal year of the emperors or through their official titles, or with reference to Roman officials) were the most used in the island. The division of years into months was influenced as well by the Roman power, as attested by the introduction in the Augustan age of the ‘Romano-Cypriot’ calendar (with months named after the imperial family members), to which Fujii dedicates a thorough analysis discussing issues concerning its intro­duction, successive modification, diffusion, and co-existence with other calendars.

The book is closed by an epigraphic Appendix, two tables (1: Imperial titles and epithets; 2: Monuments honouring/dedicated to the emperor), the bibliography, and useful indices (of names, subjects, and sources).

Fujii’s analysis of the imperial cult in Cyprus — showing sound judgment as well as a fine and cautious approach in the interpretation of the (mostly epigraphical) evidence — succeeds in pointing out the multifaceted character of a phenomenon that was both religious and political in its nature. The ‘ambiguity’ of some of the evidence is by no means a sign of the absence of true ‘religiosity’ in the cults for the emperors; it is instead a consequence on the one hand of the peculiar nature of the emperor, on the other of the interaction between the centre of power and the local communities, which in turn produced a variety of different cultic (and ritual) approaches towards the new imperial deities. The integration of the emperors into the local existing religious system emerges as one of the most characteristic aspects of the emperor cult in Cyprus (“there are very few testimonies to an independent cult of the emperor firmly demarcated from other cults” – 159) — as well as, one would add, in the Roman East at large. In this regard, more than a mere ‘tool’ of the ‘Romanisation’ process, emperor cult in Cyprus is rightly interpreted by Fujii as “one of many (re-)actions the Cypriots made in order to better understand their political reality — subordination to the Empire — according to their own traditions and interests” (159). Ultimately, Fujii’s study confirms that the most fruitful approach in the interpretation of the Roman imperial cult consists in contextualising its manifestations in the socio-political and religious settings of the different areas of the Empire.

Francesco CAMIA

Jens Herzer (Hrsg.), Papyrologie und Exegese. Die Auslegung des Neuen Testaments im Licht der Papyri (Wissenschaftliche Untersuchungen zum Neuen Testament 341), Tübingen: Mohr Siebeck 2012, XXIII + 237 S.



Der zu rezensierende Sammelband geht auf eine vom 13.–16. Jänner 2011 in Wittenberg abgehaltene internationale Tagung der Projektes Corpus Judaeo Hellenisticum Novi Testamenti (http://www.cjh.uni-jena.de) zurück, die gemäß des Titels „in methodischer und materialer Hinsicht“ der Frage „nach der Bedeutung von Papyri und anderer dokumentarischer Texte für die Auslegung des Neuen Testaments“ nachging (IX). Das Vorhaben brachte es mit sich, daß die Teilnehmer nicht nur aus dem Gebiet der neutestamentlichen, sondern auch der papyro­logischen Forschung kamen, und diese fachliche bzw. interdisziplinäre Zusammensetzung spiegelt sich auch in den Beiträgen des Sammelbandes wider.

Nach einem als Einführung gedachten Vorwort des Herausgebers Jens Herzer (V–XII) vereint der Band zunächst drei Beiträge mit einem papyrologischen Schwerpunkt und, daran anschließend, insgesamt vier Studien, von denen jeweils zwei thematisch zusammengehören und den zu behandelnden Aspekt entweder aus einem papyrologischen oder einem neutesta­mentlichen Blickwinkel betrachten.

Den Anfang macht Larry Hurtado, der mit seinem Artikel (The Early New Testament Papyri: a Survey of Their Significance; 1–18) einen informativen Überblick über die auf Papyrus überlieferten neutestamentlichen Texte gibt. Er konzentriert sich dabei auf die ältesten, von ihm in das 2. oder 3. Jh. n. Chr. datierten Zeugnisse bzw. Fragmente (49 Papyri und 2 Pergamentmanuskripte), da sie Aufschluß über die frühe, vor die gut bekannten Über­lieferungsträger aus dem 4.–8. Jh. n. Chr. zurückreichende historische Entwicklung des Textes erlauben (1–8). Hurtado behandelt die textkritische Signifikanz der ältesten neutestamentli­chen Fragmente (8–14) und trägt einige historische Beobachtungen, die sich anhand der untersuchten Evidenz ergeben, zusammen (14–17), so z. B. auf quantitativer Ebene, daß das Johannes-Evangelium deutlich die meisten Kopien aufweist; auf materialer Ebene, daß die christliche Bevorzugung der Kodexform zumindest in das 2. Jh. n. Chr. zurückzuverfolgen ist; auf gestalterischer Ebene, daß die abgekürzte Wiedergabe der nomina sacra bereits in den frühesten Textzeugnissen auftritt. Damit liefert Hurtado nicht nur dem Papyrologen, sondern auch dem Neutestamentler eine gelungene Einführung in die Überlieferungsgeschichte des Neuen Testaments. Ob der von Hurtado vertretene, von Roger S. Bagnall [15] angezweifelte frühe Datierungsansatz für die ältesten neutestamentlichen Texte zutreffend ist, bleibt jedoch dahingestellt. Anzumerken ist zudem, daß eine Berücksichtigung der koptischen Evidenz das von Hurtado gezeichnete Bild abgerundet hätte, wenngleich einzuräumen ist, daß auch diese Textzeugnisse anhand der Paläographie nicht genau datierbar sind.

Joachim Hengstl geht in seinem Beitrag daran, die „ Rechtsterminologie in den griechischen Papyri und ihre Bedeutung für die Interpretation neutestamentlicher Texte zu untersuchen (19–45). Er richtet sich mit seiner Studie vor allem gegen eine Ansicht, die Amphilochios Papathomas unlängst im Rahmen der von ihm vorgelegten papyrologischen Analyse des juristischen Wortgebrauchs im ersten Korintherbrief[16] äußerte, wonach Paulus eine juristische Fachterminologie (eine Definition von „Rechtsterminologie“ gibt Hengstl auf 19–22) und ferner Begriffe verwendet habe, die in Rechtstexten in einer bestimmten Bedeutung anzutreffen sind. Um eine andere Position einzunehmen, verweist Hengstl vor allem auf die Urkundenschreiber als „Träger der griechisch-hellenistischen Rechtspraxis“ (23–26, hier: 24). Er schließt aus, daß diese juristisch geschult waren, sondern ihre Tätigkeit nach einer „handwerksmäßigen Ausbildung“ ausübten (26). Demnach hätten sie zwar keine juristische Fachterminologie verwendet, denn dies setze „eine theoretisch reflektierte Definition der Begriffe voraus, und hieran hat es im griechisch-hellenistischen Rechtsalltag gemangelt“, jedoch „für tatsächlich und rechtlich gleiche oder ähnliche Sachverhalte vergleichbare Wen­dungen und Begriffe“ angewandt (26). Die dafür notwendige Schulung mache es laut Hengstl unwahrscheinlich, daß die Verfasser des Neuen Testaments den Wortschatz dieser Berufsgruppe erworben hätten. Daß sie die Sprache ihrer Zeit, die koine, gekonnt einzusetzen vermochten, dabei aber Begriffe, die in den Urkunden von rechtlicher Signifikanz sind, ungenau — „lediglich beschreibend, nicht technisch“ (27) — verwendeten, zeigt Hengstl anhand der Wörter μισθός, ἀναχωρεῖν/ἀναχώρησις, κρίσις, κατακρίνειν, ἐκζητεῖν, νομικός, πίστις, κοινωνός, πόλις und κώμη (26–29). Somit scheint der Nutzen der Papyri für das Verständnis des Neuen Testaments für Hengstl eher in der Erhellung administrativer oder rechtlicher Vorgänge zu liegen, die den Hintergrund mancher Episoden bildeten (29–31). Um dies weiter zu verdeutlichen, stellt Hengstl als Vergleichsbeispiele jeweils eine Textstelle aus dem Neuen Testament einer inhaltlich passenden Papyrusurkunde (mit Übersetzung und Kommentar) gegenüber (31–45). Resümierend ist vor dem Hintergrund von Hengstls Dar­stellung zu überlegen, ob ein unscharfer Wortgebrauch in einem religiösen literarischen Text darauf schließen läßt, daß der jeweilige Verfasser juristisch ungebildet war. Umgekehrt könnte man nämlich vermuten, daß der unspezifische Wortgebrauch (zumindest in einigen Fällen) ge­wollt war, um eine gewisse Bandbreite an Deutungsmöglichkeiten zuzulassen, zu deren Verständnis (unter anderem) die Papyri einen großen Beitrag leisten. Es ist dieser Aspekt, der bei Hengstl zu kurz kommt und dazu beigetragen hätte, die Wichtigkeit, dokumentarische Quellen in die philologische Analyse des Neuen Testaments einzubeziehen, stärker zu fokussieren.

Im Vergleich zu Hengstls Beschäftigung mit der Urkundensprache wenden sich Reinhold Scholl und Margit Homann einem ganz anderen papyrologischen Textgenre zu, und zwar den Privatbriefen. Ihr Beitrag „Antike Briefkultur unter Familienmitgliedern bietet nicht nur eine allgemeine Einführung in Brieftheorie, die Praxis und Formalia des Briefschreibens und den Aufbau und Inhalt von Privatbriefen (47–63), sondern auch eine umfassende Zusammen­stellung von Beispielen zu der im Titel angesprochenen brieflichen Korrespondenz zwischen Kindern und Eltern, Geschwistern, Ehegatten usw., wobei der griechische Text jeweils durch eine Übersetzung und einen Kommentar ergänzt wird (63–112); am Ende des Artikels werden zusätzlich noch Abbildungen von ausgewählten Briefexemplaren beigegeben (113–126). Scholls und Homanns Darstellung sei jedem ans Herz gelegt, der Bedarf an einem kompe­tenten und knappen Abriß über die mit dem weiten Feld der Privatbriefe verbundenen Aspekte hat und sich gleichzeitig konkret in einzelne Texte und deren originales Erscheinungsbild vertiefen möchte. Wenn der Herausgeber einräumt, daß „der Beitrag nicht im engeren Sinne auf neutestamentliche Texte hin orientiert ist“, und des weiteren gewiß zu­treffend bemerkt, daß der Beitrag „für die aufmerksam Lesenden eine Fülle erstaunlicher Beobachtungen im Detail, die für die Interpretation neutestamentlicher Texte aufschlußreich sind“, biete (X), dann ist dennoch festzuhalten, daß eine zumindest partielle Bezugnahme auf das eigentliche Thema des Bandes begrüßenswert gewesen wäre.

Peter Arzt-Grabner eröffnet mit seinem Beitrag jenen Abschnitt des Sammelbandes, in dem jeweils zwei Fragestellungen einmal aus papyrologischer und einmal aus neutesta­mentlicher Sicht behandelt werden. Zunächst geht es um den Begriff πολίτευμα, der nur ein einziges Mal im Neuen Testament belegt ist, und zwar im Philipperbrief, wo es heißt: ἡμῶν γὰρ τὸ πολίτευμα ἐν οὐρανοῖς ὑπάρχει (3, 20). Die Deutung dieser Stelle hat eine Unmenge an Literatur hervorgerufen und eine allgemein akzeptierte theologische und philologische Auslegung steht noch aus (wird aber wahrscheinlich nie gefunden werden). Arzt-Grabner ( Die Stellung des Judentums in neutestamentlicher Zeit anhand der Politeuma-Papyri und anderer Texte; 127–158) nähert sich dem Begriff von papyrologischer Seite, wo er als Bezeichnung für eine Organisationsform ethnisch kategorisierter Gruppen auftreten kann. Von Bedeutung ist diese Organisationsform vor allem für das hellenistische Judentum, weil mit den im Jahr 2001 publizierten Papyri, die über das jüdische politeuma in Herakleopolis Aufschluß geben (P.Polit.Iud.), nicht nur unsere Kenntnis vom Wesen der Organisationsform, sondern auch über das Innenleben einer jüdischen Gemeinde, die noch dazu zuvor unbekannt war, sprunghaft angewachsen ist. Arzt-Grabner charakterisiert besagtes jüdisches politeuma großteils in Anlehnung an die Editoren von P.Polit.Iud., James M. S. Cowey und Klaus Maresch. Er legt das Augenmerk auf die in den Texten hauptsächlich dokumentierte Rechtsprechung, die innerhalb der wahrscheinlich im Hafenviertel von Herakleopolis konzen­trierten Gemeinde gepflegt wurde. Diese nahm Züge ptolemäischer Beamtenjustiz an, und auf ihrer Grundlage bestanden auch Verbindungen mit dörflichen Gemeinden außerhalb der Gauhauptstadt (129–139; Abbildungen zu ausgewählten Papyri auf 156–158). Aufgrund dieser Evidenz hält es Arzt-Grabner weitgehend für gesichert, daß ein jüdisches politeuma auch in Alexandrien existierte (139–146), was auf Textebene bislang allein durch eine kontrovers diskutierte Passage im Aristeas-Brief (§ 310) nahegelegt wurde. Man mag Arzt-Grabner in diesem Punkt beipflichten, weil es recht plausibel wäre, wenn auch die große jüdische Gemeinde in Alexandrien durch ein politeuma auf organisatorischer bzw. jurisdiktioneller Ebene ein ähnliches Privileg wie die jüdische Gemeinde in Herakleopolis besessen hätte. Wenn allerdings im Hinblick auf den Pogrom des Jahres 38 n. Chr. und den darauf Bezug nehmenden Brief des Claudius (P.Lond. VI 1912 [Alex., 41 n. Chr.]) an die alexandrinische Bürgerschaft, das Privileg der Juden, das Flavius Josephus (ant. Iud. 19, 281) in dem von ihm überlieferten Edikt des Claudius als ἴση πολιτεία bezeichnet, mit dem politeuma gleichgesetzt wird (145–146), ist Vorsicht geboten. Arzt-Grabner fällt hier auf eine überholte Interpretation zurück, die am prononciertesten von Aryeh Kasher formuliert wurde[17]. Im übrigen ist es nicht überzeugend, wenn es Arzt-Grabner ausgehend von Phil 3, 20 und 1 Kor 6, 1–8 für möglich hält, „dass noch während der Zeit des Apostels (jüdische) Politeumata in Philippi und Korinth, vielleicht auch in anderen Orten, existierten“ (155; vgl. dazu die Ausführungen auf 150–155). Zwar könnte zumindest in Phil 3, 20, wo der Begriff politeuma anders als in 1 Kor 6, 1–8 von Paulus tatsächlich verwendet wird, der Wortgebrauch von der „irdischen“ Funktion des politeuma als einer möglichen Organisationsform jüdischer Diasporagemeinden beeinflußt worden sein. Allerdings ist mit Nachdruck darauf hinzuweisen, daß politeumata ethnischer Gruppen bislang nur auf dem Territorium des bestehenden oder ehemaligen ptolemäischen Reiches nachgewiesen sind (vgl. 147–149; die Inschrift IG XIV 701 [3 v. Chr.], die ein politeuma von Phrygern belegt, dürfte entgegen Arzt-Grabner nicht aus Pompeji stammen, sondern dorthin verschleppt worden sein[18]).

Karl-Heinrich Ostmeyer (Politeuma im Neuen Testament und die Politeuma-Papyri von Herakleopolis; 159–171) nähert sich der Problematik von Phil 3, 20 aus neutestamentlicher Sicht und möchte aus dieser Perspektive prüfen, inwiefern die im Rahmen von P.Polit.Iud. publizierten Texte etwas zu einem besseren Verständnis der Passage beitragen können. Nach einer Darstellung der Bedeutungsvielfalt des Verbums πολιτεύω/πολιτεύομαι und des Begriffes politeuma vor dem Hintergrund des Neuen Testaments und der jüdisch-hellenistischen Literatur, bringt er die spezifische Organisationsform im Kontext von P.Polit.Iud. sicher zutreffend mit „teilautonomen Gruppierungen“ in Verbindung; diese „bilden kein Gegenüber zum Staat, sondern sind in das Staatsgefüge eingebunden“ (160–163, hier: 162). Unter dem gewiß berechtigten Ausschluß der Vorstellung, eine christliche Gemeinde habe in neutesta­mentlicher Zeit einen vergleichbaren (offiziellen) Status besitzen können (163), unterscheidet er zwischen irdischen politeumata, von denen eines in P.Polit.Iud. entgegentritt, und dem himmlischen politeuma, von dem Paulus spricht, und sieht, wie Arzt-Grabner, im Philipper- und Korintherbrief einen Reflex auf real und vielleicht auch vor Ort existierende jüdische politeumata (163–166). Ostmeyer interpretiert Phil 3, 20 als eine Anspielung des Paulus, die auf „eine Abgrenzung der christlichen Gemeinde gegenüber politischen Organisationsformen und damit auch weltlichen Regierungen“ abziele (166). Auf das sich hier ergebende Span­nungsfeld mit Röm 13, 1–7, wo eine Unterordnung der Christen unter die Autorität des Staates gefordert wird, geht er auf 166–170 ein. Dies ist insofern von Bedeutung für sein Verständnis von Phil 3, 20, als hier eben keine Eingliederung in irdische Strukturen, sondern eine andere, himmlische Ebene angesprochen sei, auf welcher der Begriff politeuma unverfänglich, also ohne die ihm anhaftende weltliche Prägung verwendet werden konnte. Überzeugend ist an Ostmeyers Deutung, daß die „inhaltliche Fülle“ und realen Implikationen, die das Wort politeuma durch P.Polit.Iud. erhält, freilich nicht unreflektiert auf Phil 3, 20 umgelegt werden können. Wünschenswert wäre es aber gewesen, wenn Ostmeyer in seine Überlegungen zur Interpretation des „paulinischen politeuma“ auch Bedeutungsfelder des Begriffes politeuma stärker miteinbezogen hätte, die abseits von P.Polit.Iud. in der schriftlichen Überlieferung greifbar werden, mitunter gar nicht „technisch“ sein müssen und am Beginn der Studie erwähnt werden. Zudem fragt man sich, ob die Abgrenzung zwischen einer irdischen und himmlischen Sphäre nicht zu stark ausfällt; ὑπάρχει könnte nämlich auch mit „Ursprung haben“ übersetzt werden, eine Variante, die in einem unlängst erschienenen Artikel vertreten wird [19].

Die den Band abschließenden Beiträge beschäftigen sich mit der Beschreibung von Heilungsvorgängen im Markusevangelium. Roberta Mazza ( The Papyrological Commentary of the Gospel of Mark. Themes, Issues and Some Results in Progress; 173–193), die zu diesem Evangelium im Rahmen der Papyrologischen Kommentare zum Neuen Testament einen Kommentar vorbereitet, vermag es, anhand einer Analyse von bestimmten, für Krankheiten bzw. Krankheitssymptome verwendeten Begriffen anschaulich den Wert der Papyri für einen vertiefenden Blick auf die hinter dem Neuen Testament stehenden Realien aufzuzeigen. Ihre sprachliche Untersuchung führt Mazza bei der Beschäftigung mit der von Jesus vorge­nommenen Heilung einer an Fieber leidenden Frau (Mk 1, 29–31; 178–181) auf papyro­logischer Seite einerseits zu dokumentarischen Berichten über Fieberleiden, andererseits zu magischen Papyri, die der Heilung dieses Krankheitsbildes galten. Anhand dieser Über­lieferungsstränge folgert sie, daß die in Mk 1, 29–31 festgehaltene Heilung vom antiken Leser als Kombination medizinischer und religiös-magischer Tätigkeit wahrgenommen worden sein könnte, eine Einschätzung, die auch Mk 1, 39–45 und 14, 3 (181–188) bestätigen dürften. Dort geht es um das Krankheitsbild λέπρα, das, wie Mazza betont, nicht die heute als Lepra diagnostizierte Krankheit, sondern eine Bandbreite verschiedener Hautkrankheiten betreffen dürfte. Vor dem Hintergrund der Papyri deutet Mazza das Adjektiv λεπρός in Mk 14, 3 als Epitheton, das Simon, in dessen Haus Jesus gesalbt wurde, zur genaueren Beschreibung seiner äußeren Erscheinung beigegeben wurde; entgegen späteren Konzepten vom verarmten Aussätzigen sollte dies kein Hinweis auf Simons sozio-öknonomische Situation sein (aber, so könnte man noch hinzufügen, doch wohl auf einen Zustand der sozialen Aussonderung, falls jüdische Reinheitsgesetze vorausgesetzt werden[20]). Ähnlich dürfte auch der namenlose λεπρός aufzufassen sein, der in Mk 1, 39–45 begegnet. Entscheidend für das Verständnis dieser Passage sei laut Mazza aber das Verb καθαρίζω, welches besagter λεπρός benutzte, als er Jesus um seine Heilung bat. Gemäß jüdischem Verständnis sei dem Verb die Bedeutung „reinigen“ ( cleanse, purify) (von einem Zustand der Unreinheit) zugrunde zu legen, wenngleich gemäß späterer christlicher Auffassung auch „heilen“ (von einer Krankheit) möglich wäre (187). Erstere Bedeutung findet sich in einem landwirtschaftlichen Kontext auch in den Papyri und sei laut Mazza in BGU XIII 2350, 9 (Herk. unbek., 2. Jh. n. Chr. [?]) der Wiedergabe „heilen“ vorzuziehen[21]. Angesichts der Tatsache, daß „there was a common cultural perception that skin diseases could be caused by pollution and be inducted or cured through rituals performed by magico-religious healers“ (S. 188), erschiene Jesus einmal mehr in diesem Licht. Demgegenüber scheint in Mk 5, 25–34 (vgl. Mt 9, 20–22 und Lk 8, 43–48) Jesus geradezu von Ärzten und Heilern abgehoben zu werden (188–189). Es ist nämlich die Rede davon, daß die an Blutfluß leidende Frau zwölf Jahre ohne Erfolg und unter Aufwendung ihres gesamten Vermögens behandelt worden sei, wobei sich ihr Zustand sogar verschlimmert habe. Jesus konnte sie aufgrund ihres Glaubens heilen, und das sei vor dem realen Hintergrund medizinischer Tradition und religiös-magischer Praktiken und deren Kritik die Hauptaussage der auf Heilungsvorgänge bezogenen Erzählstruktur des Markusevangeliums. Dieser Schluß scheint durchaus plausibel zu sein, wenngleich es zweifelhaft ist, ob hier auch eine Kritik an der römischen Obrigkeit, die das Ärztewesen gefördert habe, mitschwingt (189–192, bes. 192).

Martin Meiser möchte mit seiner Studie untersuchen, wie sich die im Markusevangelium mitgeteilten Arten, eine Heilung herbeizuführen, zur frühjüdischen Tradition verhalten (Heilungsvollzüge und ihre Beschreibung in frühjüdischer Literatur und im Markusevangelium; 195–216). In diesem in theologischer Hinsicht sehr facettenreichen Beitrag, in dem allerdings kein Bezug zur papyrologischen Evidenz hergestellt wird, werden nach einem Abriß über die Forschungsgeschichte (196–199) die Verwendung der Hand und anderer Heilmittel, die Totenaufweckung durch umfassenden Körperkontakt und die Heilung als Reinigung in ihrem Überlieferungszusammenhang analysiert (200–205). Zudem beleuchtet Meiser die aus dem Markusevangelium und den Vergleichstexten zu erschließende wenig vorteilhafte, aber doch Akzeptanz widerspiegelnde Betrachtung des Ärzteberufes. Nach Behandlung der aus dem Neuen Testament offenbar nicht zu beantwortenden Frage, ob Medizin Teufelswerk sei (208–210), weist er schließlich vor dem Hintergrund des Aspektes „Heilung durch Gebet“ darauf hin, daß im Kontrast zum Auftreten des Gebetsmotivs im Alten Testament und in den frühjüdischen Schriften „von einem Gebet Jesu im Markusevangelium nie an den Stellen geredet wird, wo Jesus von sich aus Bereitschaft zur Hilfeleistung zeigt“ (210). Das ist insofern von Bedeutung, als sich hier, wie Meiser auf 213–216 zusammenfassend ausführt, deutlich zeigt, daß es im Rahmen von Jesu Heilungsvollzügen zwar durchaus Anspielungen gibt, die diese in einer jüdischen Tradition erscheinen lassen, es aber gleichzeitig Aspekte gibt — wie eben das Fehlen des Gebetsmotivs und auch der „Einbezug einiger an Magie grenzender Motive“ (215) —, denen aus jüdischer Sicht die Legitimität fehlte; dazu passe „die weitgehende negative Charakterisierung der jüdischen Eliten, die Konfliktgeschichten, in denen teilweise jüdische Anliegen nicht mehr adäquat wahrgenommen werden, und letztendlich die Überordnung der Person Jesu über Thora und Tempel“ (215–216). Hat Mazza mit ihrer Untersuchung von Jesu Heilungsvollzügen einen Alltagsbezug des Markusevangeliums freigelegt und daraus die Attraktivität des Neuen Testaments über soziale und kulturelle Grenzen hinweg abgeleitet (192–193), so deutet der theologische Ansatz Meisers auf ein gewisses Spannungsfeld zwischen Judentum und Jesu Wirken.

Ein Autorenverzeichnis, Stellen-, Sach- und Personenregister sowie ein Index griechischer Begriffe (217–237) beschließen einen abwechslungsreichen Sammelband. Die Beiträge sind allesamt anregend und geeignet, sowohl den Theologen wie auch den Papyrologen auf die Methodik und Fragestellung des jeweils anderen Gegenstandes hinzuführen und dazu zu ermutigen, auf dieser Grundlage neue Interpretationsansätze zu entwickeln und zu prüfen. Wie in der vorangehenden Besprechung an manchen Stellen angedeutet wurde, wäre gelegentlich eine stärkere Fokussierung auf die Frage der zugrundeliegenden Tagung, auf welcher Ebene die Papyrologie der neutestamentlichen Forschung Impulse liefern kann, wünschenswert gewesen. Daß die Synergieeffekte mitunter nur schwach zu Tage treten, mag dem Umstand geschuldet sein, daß im angezeigten Forschungsbereich mit besonderem Nachdruck von „work in progress“ die Rede sein muß. Und genau das veranschaulicht der Sammelband auf vortreffliche Weise: Die Möglichkeiten, die sich aus der Berücksichtigung papyrologischer Quellen für die neutestamentliche Exegese ergeben, müssen vielfach erst ausgetestet werden. Somit ist jeder Anstoß, der für einen breit geführten Diskurs geliefert wird, mehr als willkommen.

Patrick Sänger

Elizabeth A. Meyer, The Inscriptions of Dodona and a New History of Molossia (HABES 54), Stuttgart: Steiner 2013, 201 S.



Dieses Buch war lange überfällig: Es räumt gründlich auf mit der These, daß das κοινὸν τῶν Μολοσσῶν (ca. 400–330/328 v. Chr.) und später die συμμαχία τῶν Ἀπειρωτᾶν (bzw. die σύμμαχοι τῶν Ἀπειρωτᾶν; 328–232 v. Chr.) bundesstaatlich organisiert gewesen seien. Nach dieser These hätte der König nur eine kaum mehr als repräsentative Rolle gehabt, während die Macht in den Händen von Institutionen gelegen habe, die wir, hauptsächlich später (!), aus den griechischen Bundesstaaten kennen. Diese seltsame Idee (mit einigen Varianten) scheint auf J. A. O. Larsen (Greek Federal States, Oxford 1968, 273–281) zurückzugehen, wie im ersten Kapitel „The Established View“ (13–17) und v. a. im Abschnitt „Molossian ‘State’ and Molossian Kings in the Fourth Century“ (45–60) ausgeführt wird; am deutlichsten wurde sie anschließend von P. Cabanes (L’Épire de la mort de Pyrrhos à la conquête romaine, Besançon 1976, teilweise wörtlich wiederholt in zahlreichen späteren Abhandlungen) und schließlich von S. Funke ( Aiakidenmythos und epeirotisches Königtum, Stuttgart 2000, 102–223) vertreten, die gar von einem „monarchischen Bundesstaat“ spricht. M. hat es sich zur Aufgabe gemacht, diese These zu widerlegen, und m. E. gelingt ihr dies vollkommen. Sie beginnt mit einer detaillierten Untersuchung der Chronologie der relevanten Inschriften des 4. und 3. Jh. v. Chr. (18–45; vgl. auch den hilfreichen epigraphischen Anhang 136–165) und kommt dabei zu dem Ergebnis, daß die meisten Texte, die bisher ins 4. Jh. v. Chr. datiert wurden, in Wahrheit aus dem 3. Jh. stammen. Von besonderer Bedeutung ist dabei, daß die Inschriften, die das „Koinon der Molosser“ nennen (SGDI 1334; Cabanes 536–539 Nr. 2 [Meyer 83]), zu dieser Gruppe gehören und nach M. in die Regierungszeit Alexanders II. (272 bis ca. 240 v. Chr.) datiert werden müssen. Damit wäre der Existenz eines „Koinon der Molosser“ im 4. Jh. schon die Grundlage entzogen.

Eine weitere wichtige Rolle spielen diejenigen Inschriften, die nach jeweils einer Gruppe von „Beamten“ der Molosser datiert sind (δαμιοργοί, συνάρχοντες, ἱερομνάμονες: Cabanes, L’Épire 534–540 Nr. 1–3), besonders deren erste. Bisher wurden diese Männer als Vertreter ihrer Stämme aufgefaßt, die den molossischen „Bundesstaat“ ausmachten und die Macht des Königs einschränkten. M. sieht in den δαμιοργοί hingegen Funktionäre mit in erster Linie religiösen Aufgaben im Rahmen einer Amphiktyonie (46–60), wahrscheinlich ein Gremium zur Beaufsichtigung des Heiligtums von Dodona. Dabei ist allerdings auffällig, daß die δαμιοργοί-Inschrift zwei Bürgerrechtsverleihungen enthält, für die eigentlich die „zivile“ Gewalt zustän­dig war; M. erklärt das damit, daß es sich bei den Neubürgern um Frauen handelte, für die der religiöse Aspekt des Bürgerrechts wichtiger war als der politische, zumal die δαμιοργοί nur zur Datierung angeführt werden und die Verleihung des Bürgerrechts selbst mit dem passiven ἐδόθη ausgedrückt ist. Dennoch bleibt die Verbindung von Amphiktyonie und Bürgerrecht m. E. bemerkenswert, und dies ist vielleicht der einzige etwas schwache Punkt in diesem ansonsten überzeugenden Buch — das ändert aber natürlich nichts an der Tatsache, daß die aufgeführten Beamten keinerlei Beweis für einen föderalen Aufbau des molossischen Königreiches sind.

Auf der Grundlage dieser und weiterer Untersuchungen entwickelt M. schließlich eine neue Geschichte der Molosser (114–135): Die molossische Monarchie war von ehrwürdigem Alter, und die von antiken Autoren erwähnten Reformen des Tharyps am Ende des 5. Jh. betrafen hauptsächlich die Einrichtung einer Amphiktyonie um Dodona mit ihren δαμιοργοί, nicht aber die Gründung eines Bundesstaates. Im 4. Jh. war die Expansion der Molosser eher bescheiden, aber Alexander I. gelang es, Bündnisse mit den anderen epirotischen (und einigen weiteren) Stämmen zu schließen, die die Gestalt einer hegemonialen Symmachie hatten, der συμμαχία τῶν Ἀπειρωτᾶν. Nach Alexanders I. Tod trat eine Periode der Unsicherheit ein, in der nur geringe institutionelle Entwicklungen zu beobachten sind bei gleichzeitiger Aufrechterhaltung der meisten der erwähnten Bündnisse und Weiterentwicklung einer molossischen Identität bis zum Ende des 4. Jh. Die Bezeichnung des ἔθνος der Molosser als κοινόν kam erst im frühen 3. Jh. auf, ohne daß sich die Macht oder die Rolle des Königs änderte, und trotz der persönlichen Mißgeschicke einzelner Könige stand die Führung durch Monarchen bis kurz vor 232 v. Chr. nie zur Disposition, auch wenn diese zeitweise in Abhängigkeit von Makedonien gerieten. Ein epirotischer Bundesstaat wurde erst nach dem gewaltsamen Ende der Monarchie gegründet, der in den Auseinandersetzungen zwischen Makedonien und Rom schließlich aufgerieben wurde.

Wie eingangs schon betont, stimme ich der Sichtweise von M. in den Grundzügen und auch in den meisten Einzelheiten zu. Die These einer bundesstaatlichen Organisation der Molosser unter den Königen baute auf einer eigenwilligen Interpretation der Quellen auf und hätte nie so lange aufrecht erhalten werden dürfen.

Thomas CORSTEN

Stephen Mitchell, David French, The Greek and Latin Inscriptions of Ankara (Ancyra), Vol. I: From Augustus to the end of the third century AD (Vestigia 62), München: Beck 2012, 523 S.



Der Zugang zu den Inschriften von Ankyra gestaltete sich bislang als aufwändig, mitunter sogar kompliziert. Einen ersten Überblick bot die umfangreiche Quellensammlung von E. Bosch[22], die zwar nach wie vor die grundlegenden Texte zum antiken Ankara beinhaltet, in vielen Fragen allerdings als überholt gelten muss. Bereits zu Beginn der Siebzigerjahre des letzten Jahrhunderts begann St. Mitchell mit der systematischen Aufarbeitung des epigraphi­schen Bestandes, die u. a. zur Publikation neu gefundener Monumente führte [23]. Schon damals entstand der Plan, ein Corpus aller Inschriften der galatischen Metropole zu verfassen und als ersten Band der Regional epigraphic catalogues of Asia Minor (RECAM) zu publizieren. Das Projekt lag offensichtlich lange auf Eis, wurde jedoch über die Jahrzehnte nie gänzlich aus den Augen verloren. Quasi als Ouvertüre zum vorliegenden Corpus publizierte D.H. French, der ehemalige, langjährige Direktor des British Institute at Ankara (BIAA) und Mitautor dieses Bandes, eine repräsentative Auswahl [24]. Dieses Nebeneinander verschiedener Sammlungen und Editionen findet nunmehr mit dem Vorliegen des ersten Bandes des Gesamt­corpus ein Ende, bietet dieser doch die umfassende Aufarbeitung und Kommentierung aller kaiserzeitlichen Inschriften Ankyras vom 1. bis zum 3. Jh. n. Chr.

St. Mitchell und D. French haben das Repertorium folgendermaßen aufgebaut: Der erste Abschnitt (1: 1–37) bietet eine ausführliche Darstellung der Geschichte Ankyras von Augustus bis Aurelian, wie sie sich hauptsächlich aus den epigraphischen Monumenten rekonstruieren lässt. Literarische Quellen finden sich nämlich trotz der zentralen Lage sowie der besonderen Rolle als Verwaltungszentrum und Verkehrsknotenpunkt für diesen Zeitraum lediglich in geringer Zahl (1–6). Ankyra fungierte in diesen Jahrhunderten bekanntlich als Zentrum der Provinz Galatia, ab dem 2. Jh. n. Chr. erscheint auf städtischen Münzen der Titel Metropolis, erst im 3. Jh. die prestigeträchtige Bezeichnung Neokoros (10–14). In den Inschriften werden die Aristokratie Ankyras, e. g. die Iulii Severi (14f.), die städtische Verwaltung (16–18) sowie die galatische Gesellschaft (18–20) ersichtlich. Diese kann auf Grund des onomastischen Be­funds jedenfalls als facettenreich bezeichnet werden, war doch die Polis Ankyra mit keltischer Tradition nunmehr Teil des Imperium Romanum. Diese besondere Konstellation offenbart sich nicht zuletzt in einer überdurchschnittlich hohen Anzahl an lateinischen Inschriften, da einerseits Soldaten bzw. Veteranen, andererseits auch Bürger keltischer Herkunft und Mutter­sprache sich des Latein bedienten (20–31). Ankyra spielte im 2. und 3. Jh. im Rahmen militärischer Aktionen römischer Kaiser gegen die Parther bzw. Sassaniden mitunter eine be­deutende Rolle als Etappenort. Aufenthalte von Trajan (113 n. Chr.), Hadrian (117), Septimius Severus (195), Caracalla (215) und Valerian (253/54) sind jedenfalls in diesem Kontext zu sehen (31–36). Wesentliche Änderungen im epigraphic habit Ankyras lassen sich erwartungs­gemäß in der 2. Hälfte des 3. Jh.s konstatieren. Mithin ist auch die zeitliche Grenze dieses In­schriftenbandes von den Autoren richtig gesetzt.

Nach dieser lesenswerten Skizze zum kaiserzeitlichen Ankyra folgt eine chronologische Auflistung von Personen, die als Reisende in der Stadt Inschriften notierten (beginnend mit Ogier Ghiselin de Busbecq) oder — ab dem 19. Jh. — systematisch kopierten und edierten
(2: 39–45). Daran schließen sich eine umfangreiche Bibliographie (3: 46–62) und eine Ein­führung zur Aufbereitung der Inschriften im Corpus (4: 63–65) an.

Der fünfte Abschnitt bietet das eigentliche Repertorium, bestehend aus 315 Inschriften, wobei das Material in 14 Gruppen unterteilt ist. Den Anfang machen die Inschriften vom Augustustempel, die Res gestae divi Augusti und die Priesterliste (5.1: 66–153). Bei diesen Dokumenten, den gemeinhin wohl bekanntesten Ankyras, handelt es sich übrigens um die einzigen Inschriften, die auch heute noch in situ vorhanden sind. Es folgen Ehreninschriften römischer Kaiser oder Akklamationen (5.2: 154–187), Ehreninschriften von Provinzstatthaltern (5.3: 187–206), Prokuratoren sowie weiteren Beamten der Reichsverwaltung (5.4: 206–225). Die epigraphischen Testimonia der gesellschaftlichen Spitze Ankyras sind in drei Abschnitten zusammengestellt (5.5: 225–272: galatische Aristokratie; 5.6: 273–289: Senatoren und Ritter; 5.7: 290–306: weitere führende Personen der Gemeinde). Den Agonen und munera gladiatoria von Ankyra sowie ihren Akteuren und Siegern ist ein eigenes Kapitel gewidmet (5.8: 307–335), ebenso den Kommandanten, Soldaten und Veteranen der römischen Armee, die in Galatien ihren Dienst versahen oder ebendort ihren Lebensabend verbrachten (5.9: 335–381). Der folgende Abschnitt mit Weihinschriften ist relativ kurz (5.10: 381–398), der mit Grabin­schriften naturgemäß umfangreich: Letzteren haben die Autoren nach Sprache und Formular in vier Teile geteilt, in die Kategorie der lateinischen Grabinschriften (5.11: 398–402), in bilinguale (5.12: 403–406), in griechische mit lateinischem Formular (5.13: 406–417) sowie in griechische (5.14: 417–489). Den Abschluss des Corpus bilden umfangreiche, mit Sorgfalt erstellte Indices (491–512) sowie Konkordanzen zu den einzelnen Inschriften (513–523).

Das vorliegende Corpus kann zweifellos als vorbildlich bezeichnet werden. Jeder Abschnitt lässt erkennen, dass sich die Autoren über Jahrzehnte mit dem epigraphischen Bestand der galatischen Metropole beschäftigt haben. Die Kommentare zu den Inschriften sind überaus fundiert, die Datierungen wohl begründet, die Bilder der Inschriftenträger von außer­ordentlicher Qualität. Mitunter finden sich sogar zwei Abbildungen, eine mit einer Gesamt­ansicht des Monuments, eine weitere mit dem Text der Inschrift. Die Aufbereitung ist jedenfalls äußerst attraktiv. Wenn im Folgenden der eine oder andere Hinweis angebracht ist, möge dieser als adnotatio modesta eines interessierten Lesers aufgefasst werden.

Zu S. 34: Ankyra war in der Kaiserzeit Austragungsort von drei Agonen, eines Agon mystikos (seit Hadrian), von Pythia (eingerichtet von Caracalla während seines dortigen Aufenthaltes) sowie von Augusteia Aktia, institutionalisiert von Valerian. Letztere Spiele stammen nicht aus augusteischer Zeit, wie die Autoren vermuten („… whose origins may be traced back to the Augustan period …“), sondern wurden von Valerian bewusst nach dem ersten princeps bezeichnet. R. Ziegler hält in Zusammenhang mit dem gleichnamigen und zur selben Zeit eingerichteten Agon der kilikischen Metropole Tarsos fest, dass „die Einrichtung oder Aufwertung“ von Spielen „mit dem an Augustus erinnernden Namen (…) geradezu symptomatisch für die Politik dieser Kaiser“, d.h. Valerian und Gallienus, sei, „die das griechische Festwesen wegen seiner herrschaftsstabilisierenden und integrierenden Wirkung gezielt förderten und dieser Förderung einen stark restaurativen Anstrich gaben“[25]. Vgl. 285, Komm. zu Nr. 117!

Zu S. 34: In Zusammenhang mit der zweiten Neokorie, die Ankyra wohl zur selben Zeit verliehen bekam, stellen die Autoren Überlegungen an, welcher Gottheit der zweite Kulttempel gewidmet gewesen sei: „it may have been for the Phrygian god Mên“, so ihre Vermutung. Vom Wesen der Neokorie ausgehend ist festzuhalten, dass Ankyra primär zur Neokoros der regierenden Dynastie ernannt wurde. Die Frage, ob Valerian und/oder Gallienus dabei als Synnaos bzw. Synnaoi einer Gottheit verehrt wurden, kann als zweitrangig gelten. Vgl. 286, Komm. zu Nr. 118!

Zu S. 66–138, Nr. 1: Die Autoren geben den Text der Res gestae divi Augusti sowie (sehr gute) Abbildungen. Im Vorspann zur Edition halten sie fest, dass sie auf einen ausführlichen apparatus criticus, auf eine Übersetzung sowie Kommentierung verzichten; auf Grund der umfangreichen Literatur zu dieser Inschrift sei dies überflüssig (70). Sie vergleichen ihre Lesung mit der Edition von J. Scheid [26], in zwei apparatus führen sie die wenigen Diskrepanzen an (96: lateinischer Text; 136–138: griechischer Text).

Zu S. 239, Nr. 79, Z. 10f.: ὑπερβα|[λοῦσαν - ]: ὑπερβα|[λομένην - ] ? Letztere Lesung findet sich in der Ehreninschrift für Claudia Balbina (240f., Nr. 80, Z. 9f.), die zur selben Zeit entstand. Man sollte folglich auch diese Variante der Rekonstruktion ins Auge fassen.

Zu S. 260–272: Die Inschriften zu Ehren von T. Flavius Gaianus (Nr. 96–102) entstanden zu Beginn des 3. Jh.s, die zu Ehren von C. Aelius Flavianus Sulpicius (Nr. 103–106) in der
2. Hälfte des 2. Jh.s. Auf Grund der chronologischen Anordnung des Abschnitts (5.5) hätte man die Blöcke in umgekehrter Reihenfolge erwartet.

Zu S. 318, Nr. 145, Z. 12: πυθικῶν πυγμήν wird, wie aus der Übersetzung ersichtlich ist, als Sieg im Faustkampf bei pythischen Spielen aufgefasst. Aur. Tertullus triumphierte bei der Premiere der Pythia in Ankyra (215 n. Chr.), wie in Z. 2–6 der Ehreninschrift zu lesen ist. Der Zusatz πυθικῶν zur Disziplin in Z. 12 bezeichnet jedoch nicht (nochmals) den Agon, sondern die Altersklasse der παῖδες Πυθικοί, in der er antrat und den Sieg errang. E. g. sei auf die Formulierung im Siegeskatalog des Tib. Claudius Patrobios verwiesen, der um die Mitte des
1. Jh.s n. Chr. im syrischen Antiocheia in derselben Altersklasse einen Ringkampf gewann: Πυθικῶν πάλην[27] .

Zu S. 325, Nr. 148 (1), Z. 1: Die rekonstruierte erste Zeile ist, wie die Abbildung bestätigt, gewiss zu lange. Καταχθονίοις muss am Stein abgekürzt erschienen sein.

Zu S. 389, Komm. zu Nr. 198: Der Beginn der Mitregentschaft des Commodus wird mit „end of November 176“ angegeben. Dieser zeitliche Ansatz ist nicht gesichert, auch ein Datum in der 1. Hälfte des Jahres 177 durchaus möglich[28].

Zu S. 417–489: Das Ordnungsschema der griechischen Grabinschriften nach den Namen der Verstorbenen läuft spätestens ab Nr. 289 aus dem Ruder. Zudem wäre ein eigene Rubrik unter dem Titel Incerta oder Fragmente von Vorteil gewesen: Darin hätten schwierigere, zum Teil nicht lösbare Fälle wie Nr. 294–296, 312 oder 315 Platz finden können.

Die Lektüre des ersten Bandes von I.Ankara, so die von den Autoren vorgeschlagene Abkürzung des Corpus, ist für jeden Interessierten ein Gewinn. Mit Vorfreude darf man das Erscheinen des zweiten Bandes erwarten, der die Inschriften des spätantiken und früh­byzantinischen Ankyra enthalten wird.

Christian WALLNER

Andrew Monson, Agriculture and Taxation in Early Ptolemaic Egypt. Demotic Land Surveys and Accounts (P.Agri.) (Papyrologische Texte und Abhandlungen 46), Bonn: Rudolf Habelt Verlag 2012, 176 S. + 30 Taf.



The book contains the edition of two large papyri (nos.1–3 and 4–5) and four fragments (nos. 7–8, 9, 10, 11–12), which were kept in the same folders in the Cairo Museum and mention the same villages and persons. The papyri entered the museum before 1908 (without explicit origin). With the exception of nos. 9 and 10, they are written on both sides, containing land registers, accounts and tax lists from a 7th and 8th year, which the editor convincingly dates to 216–215 BC. The similarity of the types of documents, the identity of hands, the recurrence of the same people and the names of the villages show that the texts are part of an “archive”.

Four villages are mentioned: The-village-of-Semtheus, Kerkeesis, the unknown Nȝ-tgṱn (no. 2 col. 5) and the main village, which the editor reads as Tȝ-ʿny and tentatively identifies with Tanis near Philadelpheia. The writing, however, of Tȝ-ʿny in the three texts where the identification is certain, is very different from that of the village name here, as is clear from the handcopies given on p. 61. There the group for is the feminine article, here it is the word “land”; the second group ʿn is not written as a clear ʿain + n as in the other examples, but as a ligature which may be read in many different ways, including tn. I prefer to read the toponym, with Spiegelberg (cit. below), as Tȝ-tny and to consider it as one more orthography of the village name Tebtynis.

In that case Kerkeesis is not a village in the meris of Herakleides, but the well-known village in Polemon, near Tebtynis. This also fits the popularity of the personal names Sokonopis and Paopis among the farmers: these names, though found all over the Fayum, are particularly popular in Tebtynis and surroundings. Several name combinations are also attested in Tebtynis. Though the names are too common for identification of persons, the overlaps seem too numerous to be mere chance, e.g. Sokonopis son of Paopis (1 i.12; TM Pnr.13592), Pamenches son of Phanesis (1 i.13; TM Pnr. 403892 ), Onnophris son of Paopis (1 i.14; TM Pnr. 75785), Petermouthis son of Sisouchos (1 iv.20; Pnr. 403880), Phanesis son of Haryotes
(6 iii.8; TM Pnr. 403779). For Sokonopis son of Pames in no. 1 v.5 the editor’s note, p. 71 also offers parallels in Tebtynis. If the provenance Tebtynis is accepted, the land of the great temple fell outside the scope of our lists.

Accounts and lists registering land and persons for taxation purposes fit the functions of the village scribe. This is confirmed by the header of P.Agri.Dem. 1 and 4, which states that the texts were written by the village scribe Psenesis son of Sokonopis. The texts are therefore internal documents belonging to an official archive of (a group of) Fayum village(s).

The texts were briefly described by Spiegelberg in the volume of Demotic papyri of the Catalogue Général of 1908, but never properly edited. The present edition is based on photographs in Spiegelberg’s edition and in Würzburg, but it has not been possible to check the originals in the Cairo Museum.

In a detailed introduction (1–36) the editor explains the historical importance of his texts, which form the demotic counterpart of the famous land lists of Menches, the village scribe of Kerkeosiris (P.Tebt. I and IV). He also discusses the different land types (mainly royal and cleruchic land; uncertain temple land in no. 4) and taxes, the crops grown and the cattle grazing on the land, the landholders and the transfers of land between villagers, of course also the date and provenance of the texts. Whereas the Menches documentation is limited to land surveys, here personal taxes (salt tax and no doubt wool tax) are also registered. Greek parallels are systematically taken into consideration and interesting equivalences are proposed in the terminology of the two languages. The final part of the volume (147–176) contains a bibliography and indices, followed by a full set of photographs (pl. 1–30).

Text 1 is a land survey almost a meter in length (7 cols. and 2 frgs.), dealing with more than 2000 arouras. Cols. 2 and 3 offer a summary of the total land, first divided according to the rates of rent (more than half of the fields yield the high amount of 6.75 artabas pro aroura) and then according to crops (more than half is wheat, but surprisingly the second crop is safflower with 266 arouras). Cols. 4 –7 contain a κατ᾿ ἄνδρα list of 144 cultivators (about 15 % of the original full list) no doubt of royal land, with the old and new sizes of their holdings (there were many shifts), broken down by rates of rent and by crops; this is followed by the number of cows and donkeys and by payments of wheat and barley (perhaps seed loans).

Texts 2 and 3 are written on the back of text 1, in different directions. Text 2 contains accounts of wheat and barley (cols. i–ii), an account of money payments for grass fields (pasturage) (cols. iii–iv) and a badly preserved topographical survey of fields (cols. v–vi). Text 3 is a similar topographical survey, but better preserved. The plots of land are determined by their measurements on the four sides of a horizontal line, which allowed to calculate the area by multiplying the average length with the average width. The allotments belong to hundred arourae cleruchs with Greek names, such as Zoilos, Apollonios, Simias, Hippolytos etc.

Text 4 is a report by the village scribe Psenesis son of Sokonopis for the same land as text 1 and for the same years 7 and 8. The scribe starts with the total area for the village (first Tebtynis, then The-village-of-Semtheus) and then deducts partial amounts sown at particular intervals. The badly rubbed text 5 contains an “account of Ptolemaios” written on the back of text 4. It deals again with land owned by different persons.

Text 6 is an account of seed grain (wheat and barley), no doubt again for Tebtynis and The-village-of-Semtheus, though only the latter is mentioned in the preserved part of the text; several persons of no. 1 recur here, but there are many new persons as well; the verso apparently continues the text on the recto and is published under the same number. Apparently some persons were responsible for payments for themselves and a group of other persons.

Text 7 is a fragmentary report of crops and rents, probably written by the same scribe as no. 1; text 8 on the verso is short header for 647 tax payers, divided into males and females, similar to P.Count 5. Texts 10 and 11 are fragments of a similar recto-verso account; no. 11 probably deals with the wool tax imposed upon women.

Text 9 is a house to house census register, again counting males and females separately. The fragmentary account 12 deals with money payments by women, identified as “daughter of NN” and “wife of NN”, but most names are illegible.

I offer here a few critical suggestions on individual readings or interpretations, mainly of personal names:

1 i.12 and elsewhere. The name Grgns is rendered as Karkinos by Monson, but this name is not attested in Egypt. Therefore Kalligenes, which also fits the consonantal skeleton of the demotic, is perhaps a better choice.

1 v.5 and 9. Sbk-ḥtp corresponds in Greek to Sochotes, not to Sochotis.

1 vii.1. Pȝ-dỉ-Ḥr-mtn corresponds in Greek to Peteharmotnis, not to Petearmouthis.

3.7 The editor reads Py˹n˺s˹q˺ws, which he renders as Greek Paniskos. The first y is certain, but difficult to explain. I prefer Py˹nyp˺ws, corresponding to Phainippos, a rare name, attested in Tebtynis for a land owner in 200 BC (P.Tebt. III 918). This may again support Spiegelberg’s reading of the village name.

6 recto ii.3 (p. 120 last line). (rtb) ½ => (rtb) 1 ½ (this is a typo, the translation is exact).

6 recto ii.10 and verso ii.3. Instead of N3-q3.w (Nechos) I read Ḥqȝ (Hakes, Hakoes), see CdE 77 (2002) 55–64 (a Sokonopis son of Hachoes is attested for Tebtynis in P.Tebt. II 280–281).

6 recto iii.3. Instead of Qlwḏ I read the name as Pa-lwȝ; the same man (Greek “Paleuis” rather than “Plous”) son of Paopis recurs elsewhere in the text (e.g. verso ii.5).

6 recto iv.6. The strange Greek name Ssyypyln does not correspond well to Sosipolis. I wonder if we should not read Ss sȝ Pyln “Sosos son of Philon”, even though the preceding name Sbk-ḥʿpy then hangs in the air.

6 verso ii.8 and v.15. Pȝ-nḥs corresponds to Pnas or Pnasis in Greek, not to Pinkas;
cf. Enchoria 16 (1988) 16–17.

7. The crop bnṱ, with plant determinative, unknown in demotic, may well be Coptic ⲃⲟⲛⲧⲉ “cucumber”.

9 recto 15. Sỉ-wr corresponds to Sioueris or Sigeris in Greek, not to Seueris (the name is well-attested in Tebtynis).

9 recto 19. Tȝ-glȝ corresponds in Greek to Tkales rather than the hapax legomenon Tekolis.

9 recto 20. I read the total “2 [of whom] 1 (male)” here, which shows that the house owner Petaus did not live in this house.

9 vo 8. For P3-lwm3 I read [P]tlwm3 (Ptolemais) notwithstanding the editor’s note.

12.1. Ta-mr-wr corresponds to Tamneuis, not to Tamenoureis in Greek.

12.3. The patronymic is Pa-swr rather than Swr. The reading of these two names which recur several times in the documents, remains doubtful. See the note by W. Clarysse and M. Depauw on a similar name in two papyrus letters from Alexandrou Nesos inTwo Demotic Letters from a Village Scribe of Alexandrou Nesos, in: H. Knuf, Ch. Leitz, D. von Recklinghausen (Hrsg.), Honi soit qui mal y pense. Studien zum pharaonischen, griechisch-römischen und spätantiken Ägypten zu Ehren von Heinz-Josef Thissen (OLA 194), Leuven 2010, p. 149 note on l.6c.

p. 169. The village name Tȝ-ʿny is not attested in no. 2 i.[5], but in no. 4 i.[5] (typo).

These are difficult texts and the author had to work on photographs, without seeing the originals in the Cairo museum. The photographs of text 1 were taken against a black back­ground, which often makes it difficult to decide whether a black stroke was a sign or a hole in the papyrus. Thanks to the repetitive character of the texts and the parallels in Greek lists and in (often unpublished) demotic documents the general interpretation is not in doubt. By bringing the demotic side of the early Ptolemaic administration to the fore, like P. Count some ten years earlier, this publication significantly contributes to a better understanding of this period. The results for the historical picture are already incorporated in Monson’s recent book From the Ptolemies to the Romans. Political and Economic Change in Egypt, Cambridge 2012, which shows how much is to be gained by incorporating the demotic documentation.

Willy CLARYSSE

Christoph Schmetterer, Die rechtliche Stellung römischer Soldaten im Prinzipat (Philippika. Marburger altertumskundliche Abhandlungen 54), Wiesbaden: Harrassowitz Verlag 2012, XI + 130 S.



Das zu besprechende Buch stellt die überarbeitete Fassung der von Christoph Schmetterer (fortan Sch.) im Jahr 2005 von der Rechtswissenschaftlichen Fakultät der Universität Wien angenommenen Dissertation dar. Das Bändchen widmet sich einer Thematik, die durchaus anspruchsvoll ist. Zum einen erfordert sie aufgrund der vorhandenen römischen Rechts- und anderer Primärquellen, die dokumentarischer oder literarischer Natur sein können, eine solide Beherrschung der lateinischen und altgriechischen Sprache. Zum anderen sind Vorkenntnisse über die politische und soziale Geschichte der Republik und des Prinzipats sowie eine profunde Kenntnis der umfangreichen althistorischen Sekundärliteratur gefordert. Von zentraler Bedeutung ist freilich nicht zuletzt die Fähigkeit, die juristischen Inhalte kritisch zu analysieren und dem interessierten Leserkreis auf eine Weise zu präsentieren, die für Rechts- und Althistoriker ansprechend ist. Sch. selbst ist sowohl Historiker als auch Jurist und bringt insofern ideale Voraussetzung für die Bewältigung der anspruchsvollen Materie mit, kann mit seiner Darstellung aber nicht restlos überzeugen.

In der Einleitung (Kap. I, 1–2) legt Sch. kurz sein Vorhaben dar und geht dann zu einführenden Bemerkungen über die Entwicklung des römischen Heeresapparates und dessen Gestalt in der Kaiserzeit über (Kap. II, 3–10). Es folgen Kapitel zu bestimmten Aspekten, die die Rechtsstellung der kaiserzeitlichen Soldaten verdeutlichen sollen: behandelt werden die Regelungen bezüglich Wehrpflicht und Heereseintritt (Kap. III, 11–24), das Militärstrafrecht (Kapitel IV, 25–33), die vermögensrechtliche Situation (Kap. V, 34–40), das Institut des peculium castrense (Kap. VI, 41–52), die (unklaren) Einschränkungen hinsichtlich der Vereins­gründung (Kap. VII, 53–55), das Eherecht (Kap. VIII, 56–75), das Erbrecht (Kap. IX, 76–82), die Kriegsgefangenschaft (Kap. X, 83–87) und der Eintritt in den Stand der Veteranen sowie die damit (eventuell) verbundene Abfindung und rechtliche Privilegierung (Kap. XI, 88–111). In einem kurzen Resümee faßt Sch. die Ergebnisse seiner Arbeit zusammen und ist dabei bemüht, die Unterschiede zwischen dem Status eines Zivilisten und eines kaiserzeitlichen Soldaten hervorzukehren (Kap. XII, 112–114). Diese hätten sich im Wesentlichen durch die von Augustus eingeführte Berufsarmee ergeben, denn in der Republik habe die römische Armee bekanntlich einer Bürgermiliz geglichen. In der Kaiserzeit war der Soldat einerseits einem strengeren Strafrecht als der Zivilist unterworfen, was — wie das erst von Septimius Severus aufgehobene Heiratsverbot (und wahrscheinlich auch die der Vereinsgründung gel­tenden Bestimmungen) — der Aufrechterhaltung militärischer Disziplin dienen sollte. Anderer­seits waren die römischen Kaiser trotz dieser Einschränkungen bemüht, den Soldaten entgegenzukommen: Claudius gewährte ihnen die Rechtsposition verheirateter Männer und Hadrian gestand den illegitimen Soldatenkindern ein Intestaterbrecht zu. Gegenüber Zivilisten klar bevorzugt waren Soldaten im Erbrecht dahingehend, daß sie die Möglichkeit hatten, formlos zu testieren, und das Institut des peculium castrense verlieh einem Haussohn, der in der Armee diente, eine vermögensrechtliche Selbständigkeit, die ein ziviler Haussohn nicht besaß. Bei der (ehrenhaften) Entlassung aus dem Militärdienst konnten Soldaten schließlich mit be­deutenden Begünstigungen rechnen: neben Immunitäten wurden etwa Legionäre mit Land oder Geld abgefunden, und Auxiliar- und Flottensoldaten wurde das römische Bürgerrecht gewährt.

Ein Literatur- und Quellenverzeichnis (115–122) sowie ein Schlagwort- und Quellenindex (123–130) beschließen das Werk.

Sch.s Buch zu beurteilen, ist nicht einfach. Seinen lobenswerten Bemühungen, das Thema in allen Aspekten zu erfassen und unter Heranziehung aller vorhandenen Quellen abzuhandeln, stehen sachliche Bedenken gegenüber. Abgesehen davon, daß der Text eines gründlichen Korrekturdurchganges bedurft hätte, ist zu bemängeln, daß die Konzeption der Arbeit an keiner Stelle erläutert wird. Ein geeigneter Ort hierfür wäre die Einleitung gewesen, in der es Sch. aber bei der kursorischen Bemerkung beläßt, das Ziel seiner Studie sei zu untersuchen, „inwieweit Soldaten gegenüber Zivilisten benachteiligt oder privilegiert waren, und zu fragen, was die Gründe für diese Unterschiede waren“ (1). Schmerzlich vermißt man auch einen Überblick über die Forschungsliteratur, die dem Leser einen nützlichen Anhaltspunkt darüber geliefert hätte, inwieweit sich Sch.s Darstellung von früheren Arbeiten zu dem Thema absetzen möchte, welche Fragestellungen eine besondere Vertiefung erfordern oder welche metho­dischen Schwerpunkte vor dem Hintergrund älterer Untersuchungen zu setzen sind. Wenn es intendiert war, einen vollständigen Überblick zu liefern, hätte man ein Wort darüber verlieren müssen, warum der Gerichtsstand der Soldaten (und Veteranen) unberücksichtigt blieb — eine Lücke, die zumal in einer rechtshistorisch orientierten Studie kaum verständlich ist. Ein Blick auf das Literaturverzeichnis nährt den Verdacht, daß Sch. die Sekundärliteratur weitaus gründlicher hätte rezipieren können (besonders fällt das beispielsweise bei der Auseinander­setzung mit den Militärdiplomen ins Auge). Vollständigkeit kann bei einem für die römische Sozial- und Rechtsgeschichte derart zentralen Thema zwar kaum gefordert werden; aber gerade Wien — der Ort, an dem das Werk entstanden ist — hätte mit seinen rechtsgeschichtlichen und militärhistorischen Forschungsschwerpunkten die besten Voraussetzungen für das Einholen von fachlichen und bibliographischen Anregungen geboten.

In der vorliegenden Form bietet Sch.s Buch eine passable Einführung in die Thematik und wird jedem, der sich einen raschen Überblick verschaffen möchte, gute Dienste leisten und eine erste Basis für vertiefende Studien sein. Für Experten wird es dagegen lediglich eine Ergänzung zu einschlägigen zusammenfassenden Arbeiten, wie etwa jenen von Sara E. Phang, Jost H. Jung und Stefan Link[29], darstellen.

Patrick SÄNGER

Simone Sisani, In pagis forisque et conciliabulis. Le strutture amministrative dei distretti rurali in Italia tra la media Repubblica e l’età municipale (Atti della Acca­demia Nazionale dei Lincei, Classe di scienze morali, storiche e filologiche, Memorie, Serie IX, Volume XXVII, Fascicolo 2), Roma: Scienze e Lettere 2011, 235 S.[30]





Un giudizio su questo volume non può che essere positivo. Perché finalmente con esso disponiamo di un’indagine sull’organizzazione territoriale e sul funzionamento istituzionale e amministrativo delle zone non urbane dell’Italia preromana e romana che va a fondo, che, come ci introduce l’A. (551–558), supera l’astratta e stereotipata formulazione tardo-ottocentesca “paganico-vicani” usata ancora per decenni per qualificare con una certa comodità/super­ficialità tali sistemi insediativi, marginali rispetto al ruolo e al mondo cittadino e pertanto difficili da afferrare, anche per gli antichi. Ma soprattutto l’indagine, ponendosi sulla scia “revisionista” degli studi, apparsi entrambi nel 2002, di L. Capogrossi Colognesi e M. Tarpin [31], di approccio ampio e generale, su queste categorie rurali, ne approfondisce e chiarisce le caratteristiche, le differenze, le cronologie, le evoluzioni. Tutto ciò compie l’A. con l’ausilio principalmente delle testimonianze epigrafiche dai vari centri e regioni peninsulari, in gran parte già note, ma qui raccolte e analizzate in modo nuovo, ossia nella giusta e degna veste tematica, ciascuna nel proprio contesto storico-geografico e con occhio pluridisciplinare. Non innovativa, purtroppo, è la frequente assenza di una traduzione o quanto meno di una de­scrizione efficace, del contenuto delle numerose fonti, dirette e indirette, in lingua latina riportate e discusse nel testo e in nota, che spesso (vd. e.g. 563–567; 595–597; 607–608; 642–645; 705–707; 727–730) assumono, ingiustamente, la veste di una mera e prolissa elencazione [32].

Punto di partenza obbligato della ricerca è stato il complesso lemma verriano riportato in Festo 460–461 L. che, pur nella versione integrata dalla recente esegesi di C. Letta ed E. Todisco[33], lascia in sospeso, perché priva di riscontro concreto, l’individuazione della tipologia di vicus provvisto di res publica e giurisdizione rispetto a quello che ne è privo; nel primo capitolo l’A. (559–581) propone di risolvere identificando il vicus dotato di amministrazione autonoma con lo status assunto dopo il bellum sociale dalle realtà, anch’esse non urbane, dei fora e conci­liabula, centri entrambi di cives romani, i primi di ufficiale fondazione magi­stratuale in zone colonizzate viritim, i secondi sorti spontaneamente, come luoghi di riunione e di mercato, in età medio-repubblicana. Nel secondo capitolo (581–594) si illustrano appunto le sorti di fora e conciliabula nel I sec. a.C., esaminando le loro modalità e gradi di integrazione nel nuovo assetto post 90 a.C.: dopo un comune stato di assente autonomia giurisdizionale e censitaria, mentre per la quasi totalità dei fora si registra l’acquisizione del rango municipale a partire dall’
età cesariana, tale processo, che spesso avrebbe previsto anche una fase intermedia di tra­sformazione dei fora in praefecturae, risulta invece poco condiviso dai conciliabula.

Nei due capitoli successivi (risp. 594–611 e 611–626) l’A., sulla scorta della docu­mentazione disponibile prima letteraria e poi epigrafica, individua caratteristiche e funzioni originarie di pagi, fora e conciliabula nell’ambito del processo di annessione e organizzazione delle zone rurali dell’ager Romanus, svoltosi gradualmente a partire dal IV sec. a.C. Dall’
analisi della tradizione in prevalenza liviana emerge la funzionalità pratica di fora e concilia­bula: in quanto unici luoghi concretamente aggregativi di tali zone, essi servono come basi effettive dell’operato dei magistrati romani per il dilectus, per inchieste, per la pubblicazione e diffusione di leggi e comunicati. Dall’analisi emerge anche il ruolo fondamentale che, già a partire dall’età dei monarchi etruschi, il governo centrale affida al pagus, vero e proprio “contenitore” ideale delle diverse realtà insediative sparse in esso: il pagus è in definitiva un’unità territoriale, spaziale, assurto col tempo a primario referente istituzionale nell’ambito dei distretti peninsulari colonizzati viritim e comunque laddove c’è assenza di strutture cittadine, municipali e coloniali. Le epigrafi di II sec. a.C. dalle regioni sabina, picena, peligna, pretuzia, caudina attestano l’avvenuto consolidamento di questo ruolo[34]. Esso poi trova ulteriore conferma nell’ampia diffusione della tipologia territoriale e organizzativa del pagus adottata da Roma dal II sec. a.C. in poi anche nelle annessioni e colonizzazioni provinciali, come si illustra nel quinto capitolo (626–636): il fenomeno tocca le aree occidentali — zone cispadana, alpina, danubiana, iberica, africana — e in modo molto sporadico le zone orientali, è assente invece nelle province greche e anatoliche. Di grande interesse si rivela, a mio avviso, il successivo capitolo (636–670), dove si affrontano gli aspetti reali di tale ruolo desumibili quasi esclusivamente dal materiale epigrafico, focalizzando gli organi e i funzionari esistenti nei pagi e nei vici, le loro competenze e il loro coinvolgimento nell’ambito della routine amministrativa anche tramite la deliberazione e/o l’esecuzione di atti ufficiali quali leges, scita,decreta, sententiae pagani e vicani[35]. In breve l’amministrazione risulta affidata acollegia composti in genere e in origine da tre magistri, eletti annualmente in loco, talvolta coadiuvati da aediles pagi, provvisti di poteri e mansioni per molti versi non dissimili dai quelli dei colleghi dell’Urbs e quindi limitatamente attivi in campo giurisdizionale, dove tuttavia predomina la com­petenza dei praefecti incaricati da Roma [36]. Mentre con l’avvento della municipalizzazione in Italia la gestione della cosa pubblica paganico-vicana si risolve nelle mani dei soli magistri e scompaiono gradualmente aediles e praefecti, queste ed altre figure di funzionari permangono invece nelle corrispondenti comunità in ambito provinciale occidentale sino ad avanzata età imperiale.

Nei capitoli settimo e ottavo (risp. 671–678 e 678–690) si esaminano congruenze e diffe­renze fra i vici italici delle zone appenniniche centrali ed i vici dei settori transpadano, illirico e iberico. In particolare l’epigrafia vicana dei Marsi di III–inizi II sec. a.C., se da un lato rivela una precoce autolatinizzazione della regione, dall’altro dimostra il carattere autoctono e pre­romano della specifica tipologia insediativa [37], dove è peculiare l’amministrazione affidata a quaestores locali. Al contrario le realtà vicane provinciali sono il prodotto della politica e della presenza romana dagli inizi del I sec. a.C., sorte con constitutio formale e provviste di un’
autonomia di istituti e amministrazione paragonabile a quella delle realtà municipali, nelle quali di fatto poi col tempo si trasformano. Nel nono capitolo (691–701) l’A. torna in Italia per individuare, attraverso i tre casi-studio di Trebula Mutuesca e Nersae in ambito centro-appenninico e del vicus Augustanus Laurentium sulla costa laziale, le sorti dei vici italici in età imperiale: i tre casi costituiscono solo in apparenza un’eccezione alla diffusa marginalizzazione funzionale del vicus rispetto alla predominanza di municipia e coloniae, poiché la loro per­sistenza o comparsa si spiega come il riflesso di istanze ideologiche antiquarie e nostalgiche proprie dell’età augustea e applicate in queste zone.

Chiudono e completano il volume due Appendici, attraverso cui l’A. esamina due parti­colari aspetti del rapporto tra governo dell’Urbs ed i centri amministrativi rurali peninsulari. La prima Appendice è dedicata ai rapporti nella sfera giurisdizionale (702–727) e vi sono raccolte le ricorrenze epigrafiche dei termini praefecturae e praefecti, questi ultimi intesi nel senso di delegati annuali del praetor urbanus nelle varie zone dell’ager Romanus. Nella seconda Appendice (727–740) l’intenzione dell’A. è quella di cogliere, attraverso il linguaggio giuridico ufficiale, in quale ottica il governo centrale romano giudicava e definiva la propria opera di organizzazione della penisola ante bellum sociale: a tal fine sono raccolte le ricorrenze epigrafiche del termine vicus e se ne discutono le peculiarità e le funzionalità in relazione con il restante lessico della comunità trasmessoci dalla tradizione primaria. Corredano il volume un’ampia bibliografia (741–764) ed un utilissimo indice delle fonti, citate e/o analizzate (765–778) dall’A., che opportunamente le distingue in letterarie, giuridiche, gromatiche, corografiche, epigrafiche e papirologiche. Ancora più utile sarebbe stato, a mio parere, allegare anche un indice di quelle figure (1, 2, 5, 6, 7 risp. 571–572; 585; 649–653; 664–665; 695–697) che con estrema dovizia sintetizzano in schemi le informazioni essenziali, e.g., sui circa quaranta fora peninsulari noti sinora o sulla composizione numerica dei collegia magistratuali di pagi e vici. Utile sarebbe stato anche un indice delle voci e dei luoghi citati nel testo, per districarsi facilmente e celermente nella grande quantità di termini istituzionali e magistratuali, di argomenti affrontati, di rinvii e analogie tematiche e geografiche. Ciò nondimeno il corredo esistente illustra con efficacia la mole e la qualità del lavoro scientifico svolto dall’A. e conferma e accresce il valore della sua opera, soprattutto come strumento imprescindibile per avvicinare e approfondire lo studio delle strutture insediative e amministrative dell’Italia antica in età preromana e romana.

Loredana CAPPELLETTI

Inge Uytterhoeven, Hawara in the Graeco-Roman Period: Life and Death in a Fayum Village, with an Appendix on the Pottery from Hawara by Sylvie Marchand, Leuven, Paris, Walpole, MA: Peeters 2009, XVII + 1110 S.



This volume, which originates from Inge Uytterhoeven’s doctoral dissertation at the Katholieke Universiteit Leuven (2003), is the first comprehensive study of Hawara and its necropolis during the Ptolemaic and Roman periods. An earlier study of Hawara by S. Pasek, Hawara. Eine ägyptische Siedlung in hellenistischer Zeit appeared in 2007, but covered the Ptolemaic period only and focused on the papyrological evidence. Uytterhoeven’s book covers the same ground as Pasek, but also adds an analysis of the Roman period on the basis of the archaeological record. The volume is complemented by five appendices and 285 illustrations.

The book is divided into two main parts: ‘Part 1: The Sources’ and ‘Part 2: The Living and the Dead’. In Part 1 Uytterhoeven offers a thorough overview of the four groups of sources available for the study of Hawara: archaeological evidence, literary texts, inscriptions, and papyri. Inevitably the focus is on the archaeological material, being the author an archaeologist herself. In section A. Uytterhoeven gives a complete, but unnecessarily detailed, list of all excavations, which were carried out at Hawara from the end of the 17th century to 2004. There is a discussion of mummy masks and portraits in the Fayum (38–55), which is an unnecessary digression, then comes a separate section on the Hawara 2000 Survey. The practical realisation of the field survey (90–98) represents the most interesting part of the whole section. Part 1 ends with the reconstruction of 90 grave contexts. The amount of detailed information displayed in this section is impressive, but it is not easy to consult. For example, the addition of a separate table to 2.b. (41–46) listing and dating the masks and portraits from Hawara, and some illustrations for 2.c. (46–51) would have been very helpful. By shortening a few sections and adding separate tables when needed, the author would have made Part 1 more accessible. The last three main sections of Part 1 deal with written evidence: literary texts, inscriptions and papyri. The papyrological evidence, in particular, plays a key-role in the reconstruction of the history of Hawara. For the Ptolemaic period we have a collection of family papers, the so-called Hawara Undertakers Archives, which covers three hundred years (365–30 BC) and four families, whereas for the Byzantine period we rely on the Eulogios archive. The Undertakers Archives documents, in particular, form the basis of many discussions throughout the book.

In Part 2, in the section dedicated to the Living (B.) Uytterhoeven offers a long dis­cussion of the topography and administration of Hawara, its population, religious life and economy. The bulk and most interesting part of this section is about population and religious life. Thanks to the data provided by the Undertakers Archives, Uytterhoeven is able to throw some light on a small part of population for the Ptolemaic period. For the Roman period, for which we mainly rely on the archaeological evidence and some inscriptions, no information is available about the living. The author identifies a total of 363 villagers who have lived in the village during the Ptolemaic period (see also Appendix 5). Most of the identified people belonged to native families and were employed as necropolis and temple personnel. An in-depth discussion of the undertakers archives throws light on the organisation of the necropolis, and on the role of the different groups of necropolis priests, their family and properties (mostly houses and tombs). Uytterhoeven offers a detailed description of all four families mentioned in the archives, and gives a prosopography with reference to texts. This sub-section (331–58), while a valuable source of reference for any scholar who is interested in the reconstruction of these family archives, is not an easy read for the general historian. A description of the role of specialised undertakers at each stage of the embalmer process is given (359–72). Again, all this information is useful, but at times too difficult to read and to follow.

Hawara was not only a big necropolis, but also an important religious centre. Two Egyptian deities were worshipped there: Pramarres and Sobek. Uytterhoeven offers a very interesting onomastic study of the frequency of Marres and Sobek names within the Undertakers Archives documents. An important conclusion that here is worth noting is that the period of greatest diffusion of the Pramarres cult in the Fayum, documented on coins, coincides with the period of largest extension of the Hawara necropolis in the late first and second centuries AD.

In the short section on the economy Uytterhoeven repeats that Hawara’s economy revolved around the temple and necropolis activities. The author assumes that cultivation of grain and stockbreeding too must have played a role, although there is no evidence to confirm this. Considering that Hawara was a ‘necropolis-village’, mostly populated by priests and temple personnel engaged in funerary activities, I am inclined to think that extensive agri­culture and animal husbandry were practised here only at a very basic domestic level.

In the section about the Dead (C.) some of the information about Hawara and the Under­takers archives is repeated. Burial types and typology of mummies are extensively discussed. About the deceased themselves there is not much information. By looking at names, occupa­tions and status, Uytterhoeven’s study reaches the conclusion that Hawara served as a cemetery not only for the Hellenised elite of the nome capital Krokodilopolis, but also for the less well-off people from other Fayum villages, due to the great popularity of the cult of Pramarres.

This volume is an extremely useful source of information for anyone who wants to learn more about Hawara in the Ptolemaic and Roman periods, and the author must be congratulated for the amount of work she has put into it. Uytterhoeven exhibits a deep knowledge of the history of Hawara, and especially of its varied and complex archaeological material. The book is at times repetitive, and the English would have benefitted from some polishing and editing. Uytterhoeven offers a more concise and accessible discussion of the history of Graeco-Roman Hawara in her 2012 article ‘Cartographie d’une nécropole-village du Fayoum: Le Hawara 2000 Survey de la Katholieke Universiteit Leuven’, in: L. Bavay (Hrsg.),Ceci n’est pas une pyramide ... : un siècle de recherche archéologique belge en Égypte (Festschrift Herman De Meulenaere) , Leuven 2012, 148–159.

Micaela Langellotti



[1] Voir aussi les cas étudiés dans V. Delattre et R. Sallem (dir.), Décrypter la différence : lecture archéologique et historique de la place des personnes handicapées dans les commu­nautés du passé, Paris 2009.

[2] This contribution was written while working at the Institut für Römisches Recht und Antike Rechtsgeschichte, Universität Wien, at the FWF Project no. P25418-G18 funded by the Austrian Science Fund.

[3] H.W. Parke, D.E. Wormell, The Delphic Oracle I–II, Oxford 1956; W.G. Forrest, Colonisation and the Rise of Delphi, Historia 6.2 (1957) 160–175; R. Flacelière, Greek Oracles, London 1961; H.W. Parke, Greek Oracles, London 1967, 56–89; J. Fontenrose,The Delphic Oracle and its Responses and Operations with a Catalogue of Responses, London 1978; H. Lloyd Jones,The Delphic Oracle, G&R 23 (1976) 60–73; C. Catenacci,L’oracolo di Delfi e le tradizioni oracolari nella Grecia arcaica e classica: formazione, prassi, teologia, in: M. Vetta (Hrsg.), La civiltà dei Greci, Roma 2001, 131–184.

[4] See for instance the volumes of the Fouilles de Delphes, Paris 1902–.

[5] C. Morgan, Athletes and Oracles, The Transformation of Olympia and Delphi in the Eighth Century BC, Cambridge 1990.

[6] J.-F. Bommelaer, Guide de Delphes. Le site, Paris 1991.

[7] A. Jacquemin, Offrandes monumentales à Delphes, Paris 1999. More recently, M. Scott, Delphi and Olympia. The Spatial Politics of Panhellenism in the Archaic and Classical Periods, Cambridge 2010, on the spatial occupation of votives.

[8] As for single monuments, see for instance the works on the Siphnian and Athenian treasuries by R. Neer,Framing the Gift: the Politics of the Siphnian Treasury at Delphi, Classi­cal Antiquity 20 (2001) 273–336; R. Neer, The Athenian Treasury at Delphi and the Material of Politics, Classical Antiquity 23 (2004) 63–93; and for an overview of the treasuries in Delphi, E. Partida, The Treasuries at Delphi. An Architectural Study, Jonsered 2000.

[9] M. Giangiulio, Ricerche antiche su Crotone arcaica, Pisa 1989, 99–160; La Magna Grecia e i grandi santuari della Madrepatria, Atti del XXXI Convegno di studi sulla Magna Grecia, Taranto 4–8 ottobre 1991, Taranto 1992.

[10] Cavaliere tends not to translate the toponyms, as, Crotone Reggio/Reggini, Taranto/Tarentini, Sibari, Messapi, Peucezi, etc. (11), and anthroponyms, as Gelone, Ierone (33). In general, the abundance of typos gives further evidence of the superficiality with which the book was composed. As a title of example, I will list here the majors only in the last pages: ‘trasure’ instead of ‘treasure’, ‘wich’ instead of ‘which’, ‘identify’ instead of ‘identifies’, etc. (11); D. Briquel is believed to be a woman (100 more than once); temenos instead of temenos (102); delifica instead of delfica (109); trésoe instead of trésor (110); De Sensisestio instead of De Sensi Sestito (110); weihgeschenken instead of Weihgeschenken (111); topographie instead of Topographie (111); Delhica instead of Delphica (111); auridge instead of aurige (111); Etruschi instead of Etruschi (111).

[11] Likewise for Crotona, Selinus, Leontini, Agrigentum.

[12] Another problem of this work is the almost complete lack of footnotes. Moreover footnote no. 16 p. 108 is missing.

[13] A. Naso, Etruschi (e Italici) nei santuari greci, in: A. Naso (Hrsg.), Stranieri e non cittadini nei santuari greci, Atti del convegno internazionale di studio, Udine 20–21 novembre 2003, Firenze 2006, 325–358.

[14] Morgan, Athletes (o. Anm. 5); Giangiulio, Richerche (o. Anm. 9); Scott, Delphi (o. Anm. 7).

[15] Vgl. R. S. Bagnall, Early Christian Books in Egypt, Princeton, Oxford 2009, 1–24, der gegen eine Datierung frühchristlicher Papyri in das 2. Jh. n. Chr. (oder noch früher) argumentierte.

[16] A. Papathomas, Juristische Begriffe im ersten Korintherbrief des Paulus. Eine seman­tisch-lexikalische Untersuchung auf der Basis der zeitgenössischen griechischen Papyri (Tyche Supplementband 7), Wien 2009.

[17] A. Kasher, The Jews in Hellenistic and Roman Egypt. The Struggle for Equal Rights (Texte und Studien zum antiken Judentum 7), Tübingen 1985; dagegen einschlägig die auch von Arzt-Grabner erwähnte Studie von K. Bringmann, Isopoliteia in den Auseinanderset­zungen zwischen Juden und Griechen in Alexandreia, Chiron 35 (2005) 7–21.

[18] Vgl. W. Huß, Die Verwaltung des ptolemaiischen Reiches (Münchner Beiträge 104), München 2011, 299 mit weiteren Literaturhinweisen in Anm. 232.

[19] Vgl. H. Förster, P. Sänger, Ist unsere Heimat im Himmel? Überlegungen zur Semantik von πολίτευμα in Phil 3,20, Early Christianity 5 (2014) (im Druck).

[20] Dies ist jedoch fraglich; vgl. Mk 7, 3.

[21] Dieses Wortverständnis findet sich in den Übersetzungen von R. S. Bagnall, R. Cribiore, Women’s Letters from Ancient Egypt 300 BC–AD 800, Ann Arbor 2006, 366 und A. Papathomas, Textkritische Bemerkungen zu Berliner Papyrusbriefen, AFP 53 (2007) 182–200, hier: 196.

[22] E. Bosch, Quellen zur Geschichte der Stadt Ankara im Altertum, Ankara 1967.

[23] St. Mitchell, Inscriptions of Ancyra, in: AS 27 (1977) 63–103.

[24] D. H. French, Roman, Late Roman and Byzantine Inscriptions of Ancyra, Ankara 2003.

[25] R. Ziegler, Städtisches Prestige und kaiserliche Politik. Studien zum Festwesen in Ostkilikien im 2. und 3. Jahrhundert n. Chr., Düsseldorf 1985, 118.

[26] J. Scheid, Res gestae divi Augusti. Hauts faits du divin Auguste, Paris 2007.

[27] L. Moretti, Iscrizioni agonistiche greche, Rom 1953, 174, Nr. 65, Z. 9. Zu den Altersklassen siehe die Überlegungen op. cit. 158f.

[28] Siehe D. Kienast, Römische Kaisertabelle. Grundzüge einer römischen Kaiserchrono­logie, Darmstadt 52011, 147.

[29] S. E. Phang, The Marriage of Roman Soldiers (13 B.C.–A.D. 235). Law and Family in the Imperial Army (Columbia Studies in the Classical Tradition 24), Leiden u.a. 2001; J. H. Jung, Die Rechtsstellung der römischen Soldaten. Ihre Entwicklung von den Anfängen bis auf Diokletian, in: ANRW II 14 (1982) 882–1013; St. Link, Konzepte der Privilegierung römischer Veteranen (HABES 9), Stuttgart 1989.

[30] Recensione nell’ambito del Progetto di Ricerca Nr. P 25418-G18 finanziato dall’
Austrian Science Fund (FWF) e attualmente in corso presso l’Institut für Römisches Recht und Antike Rechtsgeschichte, Univ. Wien, Austria.

[31] Il tema è affrontato anche in L. Capogrossi Colognesi, La costruzione del paesaggio rurale dell’Italia romana, in: C. Russo Ruggeri (ed.), Studi in onore di Antonino Metro I, Milano 2009, 355–376.

[32] L’appunto vale soprattutto per testi cruciali nelle argomentazioni dell’A. come i capp. finali della Tabula Heracleensis, per la cui traduzione italiana mi permetto di rinviare a
L. Cappelletti, Gli Statuti di Banzi e Taranto nella Magna Graecia del I secolo a.C., Frankfurt a. M. 2011, 199–207 e come i lunghi passi della lex rivi Hiberiensis, su cui vd. ora
L. Maganzani, Lex Rivi Hiberiensis, in: G. Purpura (ed.), Revisione ed integrazione dei Fontes Iuris Romani Anteiustiniani (FIRA). Studi preparatori, I. Leges, Torino 2012, 171–185; oppure per testi particolarmente complessi, quali e.g. la lex Aedis Furfensis, per la cui esegesi si aggiunga, tra gli altri, T. Adamik, Temple Regulations from Furfo (CIL I2 756), in: H. Solin,
M. Leiwo, H. Halla-Aho (Hrsg.), Latin vulgaire/Latin tardif VI, Actes du VIe colloque international sur le latin vulgaire et tardif, Helsinki, 29 août – 2 septembre 2000, Hildesheim 2003, 77–82; ma vale anche per i testi in lingua epicoria, come e.g. quelli vestini elencati a p. 589 nt. 112, sui quali va ricordato il lavoro di E. Dupraz, Les Vestins à l’époque tardo- répu­blicaine. Du nord-osque au latin, Mont-Saint-Aignan Cedex 2010; in generale per i testi italici, con traduzione inglese, vd. ora il corpus aggiornato in M. H. Crawford (Hrsg.), Imagines Italicae: A Corpus of Italic Inscriptions I–III, London 2011.

[33] Su cui vd. ora E. Todisco, I vici rurali nel paesaggio dell’Italia romana, Bari 2011, 57–70; anche questo studio offre una raccolta ed un’analisi altrettanto notevoli della docu­mentazione primaria e secondaria sulle strutture rurali peninsulari in età romana.

[34] Per il comparto pretuzio e relativa documentazione epigrafica vanno segnalati i seguenti lavori: M. P. Guidobaldi,Transformations and Continuities in a Conquered Territory: the Case of the Ager Praetutianus, in: S. Keay, N. Terrenato (ed.),Italy and the West: comparative issues in Romanization, Oxford 2001, 85–90; M. Buonocore, Organizzazione politico-amministrativa di Interamna in età romana, in: L. Franchi Dell’Orto (ed.),Teramo e la valle del Tordino. Documenti dell’Abruzzo Teramano VII, Teramo 2006, 108–119; M. Buono­core, Teramo romana e il suo patrimonio epigrafico, in: P. De Felice, V. Torrieri (ed.), Museo Civico Archeologico “F.Savini” Teramo, Teramo 2006, 117–123.

[35] A ragione l’A. (657–658) sottolinea come nel testo campano CIL I2 682 (94 a.C.) ricorra l’unica attestazione sicura non solo dell’espressione lex pagana, ma anche del suo significato di “statuto del pagus”; la restituzione lex paganica nell’intestazione della lex rivi Hiberiensis (AE 2006, 676) di età adrianea è molto probabile, ma in definitiva è frutto di integrazione; vd. e.g. la lettura lex aquari]a proposta in alternativa da C. Castillo García, La tabula rivi Hiberiensis: carácter del documento, Espacio, tiempo y forma. Serie II, Historia Antigua 21 (2008) 255–258, 256.

[36] Sulle competenze degli aediles urbani manca il riferimento all’ottimo W. Kunkel,
R. Wittmann, Staatsordnung und Staatspraxis der römischen Republik. Zweiter Abschnitt. Die Magistratur, München 1995, 474–509; per un confronto con l’edilità municipale e locale vd. di recente A. D. Pérez Zurita, La edilidad y las élites locales en la Hispania Romana: la proyección de una magistratura de Roma a la administración municipal, Córdoba, Sevilla 2011; cfr. J. G. Wolf,Die Lex Irnitana. Ein römisches Stadtrecht aus Spanien, Darmstadt 2011, 22–27. Sui praefecti manca W. Simshäuser,Iuridici und Munizipalgerichtsbarkeit in Italien, München 1973; su di essi vd. ora X. Pérez López, La delegación de jurisdicción en el derecho romano, Madrid 2011; in particolare per le praefecturae in Italia meridionale e alla luce della Tabula Heracleensis si tenga presente anche R. Compatangelo-Soussignan, Colonisation romaine et économie agricole en Italie méridionale aux IIe–Ier s. av. J.-C.: habitat rural, agglomérations secondaires et préfectures , Pallas 64 (2004) 63–76.

[37] Preme segnalare che nell’edizione della breve epigrafe umbra Sestinum 1 in Crawford, Imagines (o. Anm. 3) I, 93 il termine “vukes” si fa equivalere a lat. lucus; ciò diversamente da quanto proposto dall’A. (677–678), che vi vede l’unica menzione nota sinora del parallelo italico del lat. vicus.